Benigni, les enfants et le pape
En fin de semaiane dernière, l'Église catholique vivait sa première Journée Mondiale des Enfants.
Roberto Benigni est impayable. S'il y en a un qui a conservé son coeur d'enfant, c'est bien lui. Il nous l'a si bien montré par son magnifique film "LA VIE EST BELLE". Le Vatican a alors eu la bonne idée de l'inviter pour la première Journée Mondiale des Enfants.
J'espère que vous savez comment mettre les sous-titres dans votre langue sur les vidéos YouTube. Si vous ne le savez pas, vous trouverez les instructions pour le faire au bas de ce blogue. Mais comme je sais que certaines personnes ne le feront pas, j'ai traduit pour vous les premières minutes de l'entretien de Roberto Benigni. Il a vraiment un don pour capter l'attention de ses auditeurs. Voici le début de la vidéo :
" Bonjour ! Bonjour à tous ! BONNNJOOOOUR !
Mamma mia mais qu'est-ce que c'est ? On dirait uns scène du Paradis. Il est impossible de penser à quelque chose de plus luxuriant. Quelle belle chose ! Je salue tous les enfants, garçons et filles, un salut affectueux aux enfants malades, Je salue les mamans, les papas, les grand-mamans, les grands-papas, tous ceux et celles qui les accompagnent, Je salue tous les cardinaux et toutes les personnes importantes qui sont ici : je salue le maire de Rome Gualtieri, la présidente du Conseil des ministres Georgia Meloni, Les personnes importantes, je les ai toutes saluées, n'est-ce pas ? Je n'en ai pas oublié une seule, n'est-ce pas ? Est-ce qu'il y a quelqu'un d'important ici qu'il faudrait saluer dans cette place ?" Il se met en mode écoute. "Qu'est-ce que vous dites ? " On lui a répondu le pape. Alors il se retourne complètement et voyant le pape il s'écrie : "Non, non ! Sa Sainteté ! Mais vous êtes ici à portée de main, à portée de coeur ! J'aurais envie d'aller vous serrer. et vraiment vous embrasser. Vraiment, je ne sais pas comment vous démontrer mon affection, mon amour. Vous qui êtes un Argentin, je pourrais danser un tango ici devant vous.
Je ne sais vraiment pas quoi faire pour vous demontrer tout mon amour et toute mon affection. Je voudrais venir vous embrasser. Vous savez qu'avant d'entrer en ce lieu, je me suis approché de deux Gardes suisses et ils m'ont dit : "Monsieur Benigni, vous pouvez faire n'importe quoi. Il y a une seule chose que vous ne pouvez pas faire." Je leur ai dit : "Quelle chose ?" - "Vous ne pouvez pas toucher au pape." - Non ! Mais je me suis dit : "Comment ça ? Alors, depuis qu'ils m'ont dit ça, je n'ai envie que de faire ça. Vous savez les enfants, quand on vous dit de ne pas faire une chose vous voulez précisément faire cette chose-là, comme Adam et Ève. On leur a dit de ne pas manger la pomme et tout de suite ils sont allés manger la pomme. Or maintenant j'ai tellement envie d'aller vous toucher. Un baiser; seulement un baiser. Un baiser je peux vous le donner n'est-ce pas ? Mais dites-moi : À quoi servent les baisers si on ne peut pas les donner ? Les baisers, nous les avons pour les donner. Alors permettez-moi de vous donner un baiser au nom de tous ces enfants, un baiser qui en vaut 100,000. Un baiser au pape François. Et il va embrasser le pape. De fait, il ne lui donne pas un baiser mais deux. Le pape lui dit deux fois : "Merci !"
"Un baiser au pape. Ce fut une émotion très belle. C'était vraiment impressionnant. Regardez, je suis plein de joie. Si vous m'ouvriez maintenant, vous verriez que je suis plein de joie comme un melon (ne me demandez pas la raison de cette comparaison).
... Nous sommes dans la Cité du Vatican. L'État le plus petit du monde où il y a l'homme le plus grand du monde.
... Je dois vous dire qu'ici à la Cité du Vatican, je suis vraiment à l'aise car c'est vraiment ma ville. Vraiment j'ai une vocation. Vous savez que tout le monde demande aux enfants: "Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ?" Et tous disent : un astronaute, un joueur de soccer, un chanteur, etc. Moi, quand j'étais petit, je répondais de façon très sérieuse : "LE PAPE." Et tout le monde se mettait à rire. Ils mouraient de rire. Et alors, en voyant qu'ils riaient comme ça, j'ai décidé de faie le comique. Si, au lieu de cela ils s'étaient agenouillés, j'aurais fait le pape. Cependant cela aurait été dangereux. ... Mais j'ai quand même envie de me présenter aux prochaines élections. Mais pas tout de suite après vous, sa Sainteté. Ou plutôt je serai pape "AVEC VOUS ". Et le pape se met à beaucoup rire.
Je m'arrête ici et je vous laisse essayer de mettre les sous-titres.
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