Je me nomme Guy Simard. Je suis un Père Oblat de la Vierge Marie, Congrégation religieuse fondée en Italie par le Père Bruno Lantéri en 1826. J'exerce mon ministère presbytéral dans le diocèse de Montréal. Si un thème vous intéresse et que vous désirez savoir si je l'ai traité, allez sur Google et écrivez Dieu ma joie et le thème désiré. Exemples : Dieu ma joie Eucharistie ;Dieu ma joie adoration eucharistique; Dieu ma joie Vierge Marie; Dieu ma joie La joie de Marie; Dieu ma joie sainteté.
mardi 29 septembre 2020
La prière consécratoire forme le disciple
dimanche 27 septembre 2020
Homélie 26ème dimanche du temps ordinaire
Jésus: " Un homme avait deux fils ..."
ÉVANGILE
Évangile de Jésus Christ, selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’
Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même
manière.
Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
Jésus leur
dit :
« Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à
vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »
– Acclamons la Parole de Dieu
Aujourd’hui le Seigneur Jésus adresse un grand reproche aux
prêtres et aux anciens du peuple de son temps; autrement dit, aux personnes
supposément les plus religieuses et les plus sages de son époque. Par les
propos que Jésus leur adresse, on voit une fois de plus la grande liberté de
Jésus. Jésus ne se laisse pas impressionner par les titres et les convenances.
Il dénonce à temps et à contretemps les erreurs et les torts de tout le monde,
surtout des grands. C’était d’ailleurs le rôle des prophètes de l’Ancien
Testament, d’éclairer toutes les catégories de gens : les grands comme les
petits. Or Jésus est LE PROPHÈTE PAR EXCELLENCE.
Quel est le grand reproche que Jésus adresse aux prêtres et
aux anciens de son peuple. Je dirais qu’il leur reproche surtout leur
IRRÉFLEXION : il leur reproche de ne pas réfléchir à ce qu’ils voient et à
ce qu’ils entendent. Et pourquoi est-ce qu’ils ne réfléchissent-ils pas ? Parce
que leurs idées sont toute faites d’avance. Ils ont leurs idées et ils ont
décidé dans leur cœur, qu’ils avaient leur vérité et qu’ils ne changeraient
plus d’avis.
Jésus leur dit : « Jean Baptiste est venu à vous
sur le chemin de la justice et vous n’avez pas cru à sa parole. »
Jésus nous dit que Jean Baptiste est venu pour tout le monde
et tout le monde a entendu ses paroles. Les prêtres sont venus entendre ce que
Jean le Baptiste disait. Mais ils sont venus surtout l’entendre pour le
discréditer, pour avoir des arguments à donner contre ses propos. Ils n’avaient
pas le cœur ouvert, le coeur libre. Donc, leur cœur ne pouvait pas être touché. Jésus dit à ces
notables du peuple que les publicains et les prostituées eux, ont entendu les
paroles de Jean le Baptiste et ils y ont cru. Et à cause de cela, ils ont changé leur manière de
vivre. Donc, les publicains et les pécheurs avaient le cœur beaucoup plus libre
que certains sages de l’époque. Quand quelqu’un a le cœur libre, la Parole de
Dieu peut pénétrer dans son cœur et le transformer. Et Jésus, la Personne libre
par excellence a osé dire aux prêtres et aux anciens : « Amen je
vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le
royaume de Dieu. »
L’évangile d’aujourd’hui donne une grande leçon aux gens
d’aujourd’hui et aux gens de tous les temps. Dieu, en Jésus, est venu vers nous
pour nous dire et nous donner les Paroles de vie. Très souvent, les personnes
qui mènent une mauvaise vie et qui entendent les Paroles de Jésus, sont
touchées, bouleversées et changent de vie. Mais les gens qui ne se considèrent
pas mauvais, qui ne pensent pas commettre de mal, ne sont pas touchés par les
Paroles de Jésus. Voilà le drame. Pour que la Parole de Dieu s’infiltre dans
les cœurs, il faut commencer par admettre que notre vie n’est pas sans
reproche. Les prêtres et les anciens au temps de Jésus, ne se considéraient pas
pécheurs.
Il y a des choses qui m’attristent dans notre société. Voici
une de ces choses : je me rends compte (et je ne suis pas le seul à me
rendre compte de cela) que très souvent, vers l’âge de 20 ans, on décide
dans notre cœur que Dieu existe ou qu’il n’existe pas. Et cette décision semble
irrévocable. On a décidé une fois pour toutes. Comme c’est bizarre cette
attitude et comme c’est néfaste! Comment se fait-il que pour une question
aussi importante que l’existence de Dieu, on décide vers 20 ans dans notre cœur,
que la question est résolue à jamais. Quelle aberration! Mais nous savons que la
grâce de Dieu est toute puissante; elle peut briser toutes les résistances,
elle peut ouvrir tous les cœurs. Demandons à Dieu durant cette messe, de
toucher tous les cœurs, spécialement les cœurs les plus endurcis.
Aux parents qui sont ici aujourd'hui, je suggère ceci. Il y en a parmi vous qui ont des enfants de trente ans, de quarante ans ou de cinquante ans. Je suis certain qu'il y en a parmi vous dont les enfants ne sont plus chrétiens ou même qui se disent athées. Vous connaissez vos enfants mieux que moi. Et vous soupçonnez certainement certaines choses concernant leur vie spirituelle. Je suis sûr que vous n'abordez presque jamais, sinon jamais, les questions religieuses avec vos enfants. Mais il est bon parfois, une fois de temps en temps, de mettre cette question sur le tapis, en particulier si vous soupçonnez que vos enfants n'ont plus la foi chrétienne. Je vous invite, dans ce cas à leur demander la prochaine fois que vous les verrez: " Dis donc Andrée ou André, etc. est-ce que tu crois en Dieu?" Et si votre enfant répond: "Non, je ne crois pas en Dieu", vous pourrez lui demander: " À partir de quel âge as-tu cessé de croire en Dieu?" Et s'il vous répond: "Vers l'âge de vingt ans", vous pourriez lui demander: "Crois-tu qu'à cet âge-là, tu avais suffisamment d'expérience et de maturité pour juger d'une question aussi importante et fondamentale? As-tu essayer d'approfondir cette question depuis ce temps? Je ne comprends pas qu'on puisse baser toute sa vie sur une question aussi essentielle, à partir d'un jugement de valeur posé à vingt ans." Et vous laissez votre enfant avec ces questions en tête. Cela pourra peut-être susciter en lui une réflexion bénéfique.
J’ai dit, au début de cette homélie, que le grand reproche que Jésus adresse aux prêtres et aux anciens du peuple, c’est leur IRRÉFLEXION, leur MANQUE DE RÉFLEXION. On peut déduire cela de la dernière phrase de l’évangile d’aujourd’hui : « Tandis que vous, les prêtres et les anciens, après avoir vu les publicains et les prostituées croire aux paroles de Jean-Baptiste et se repentir, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard, pour croire en sa parole. » Voilà l’irréflexion. Non seulement les notables du peuple n’ont pas cru aux paroles de Jean-le-Baptiste, mais ils n’ont pas été touchés, interpellés par ce qu’ils ont vu, ce dont ils ont été témoins : la conversion des pécheurs et des prostituées. Voilà l’irréflexion. Cet évangile est aussi une réflexion sur le temps. Le temps nous est donné pour que nous réfléchissions sur notre vie à partir des paroles et des gestes de Jésus et à partir de ce que Dieu fait dans les coeurs.
Une des plus belles caractéristiques de la vie et de la personnalité de la Vierge Marie que nous donne l’évangile selon saint Luc, c’est précisément la « réflexion ». À deux ou trois reprises saint Luc nous dit, dans les premiers chapitres de son évangile, que Marie retenait dans son cœur tous les événements de la vie de Jésus et les méditait. On ne nous parle pas ici des paroles de Jésus, mais des événements de sa vie; de ses gestes et de ses actions. Marie ne méditait pas seulement sur les paroles de son Fils, mais aussi sur ses faits et gestes. Les prêtres et les anciens du temps de Jésus, non seulement ont été imperméables aux paroles de Jean le Baptiste, mais ils ont aussi été insensibles aux événements qui se déroulaient sous leurs yeux, dont la conversion des pécheurs.
Ô Marie, apprends-nous à réfléchir sur notre vie et surtout
sur ce que Dieu fait dans notre quotidien. Amen.
samedi 26 septembre 2020
Pas d'accord avec la docteure Brousseau
De :Chantal Roussety
Envoyé :25 septembre 2020 18:10
À :ministre@mcccf.gouv.qc.ca <ministre@mcccf.gouv.qc.ca>
Objet :Eglise La covid 19 a-t-elle atteint notre cerveau??
Église: La covid 19 a-t-elle atteint notre cerveau??
Chers responsables des mesures sociales et de la santé publique.
jeudi 24 septembre 2020
L'envoi en mission à la messe
L'envoi en mission à la messe
Les catholiques au Québec, tout au moins, semblent ne pas avoir encore réalisé qu'on ne va pas à la messe d'abord pour soi, mais d'abord pour les autres. S'il est vrai que "charité bien ordonnée commence par soi-même", il est tout aussi vrai et même plus vrai que la caractéristique de l'agir chrétien est "l'attention à l'autre", "vouloir le bien de l'autre".
Lorsque le prêtre, à la fin de la messe, nous dit: "Allez dans la paix du Christ", il ne nous invite pas à sortir de l'église bâtiment, mais à aller rejoindre l'Église peuple de Dieu et même tout être humain créé à l'image de Dieu pour lui annoncer la Bonne Nouvelle de l'Amour de Dieu. Les dernières paroles du prêtre à la messe sont littéralement un ENVOI EN MISSION. Et si le prêtre nous dit "Allez dans la paix du Christ", c'est parce qu'il sait très bien qu'il nous envoie vraiment comme des brebis au milieu des loups et que la tâche ne sera pas facile. C'est pour cela qu'il nous assure que la paix, nous la trouverons toujours et seulement "DANS LE CHRIST".
Si les gens comprenaient vraiment cela, ils ne se dépêcheraient peut-être pas autant pour sortir de l'église bâtiment où il viennent de célébrer et louer leur Seigneur. Ils éprouveraient peut-être une petite gêne ou même une peur à aller témoigner de Jésus là où ils seront durant la semaine. C'est pour cela que j'aime beaucoup le dessin mis au début du présent blogue. On y voit des gens qui n'ont pas hâte de sortir de l'église, qui sont plutôt bien entre les murs de l'église. Mais Jésus trouve un moyen drastique pour les faire sortir: il les catapulte littéralement hors de l'enceinte de l'église.
Voilà ce que devrait être l'Église d'aujourd'hui, de demain, et de toujours: une ÉGLISE EN SORTIE, l'Église prônée par le pape François.
(1)https://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/fondamentaux-de-la-foi/vivre-la-messe-11-l-envoi-attention-prets-pour-la-mission-partez-!-102051
mardi 22 septembre 2020
Michael Lonsdale le croyant n'est plus
Michael Lonsdale le croyant n'est plus
J'aime beaucoup les acteurs croyants qui n'ont pas peur d'afficher leur foi en Dieu. Michael Lonsdale est un de ceux-là. Il est décédé hier, le 21 septembre 2020, en la fête de saint Matthieu. J'aimerais aussi mourir en la fête de saint Matthieu qui est une de mes fêtes préférées de l'année liturgique.
À l'occasion du décès de l'acteur, le site internet Aleteia a publié une interview faite en 2003. Il y a de véritables petites perles dans cette interview. Voici quelques unes de ces perles:
Le comédien Michael Lonsdale est décédé ce lundi 21 septembre 2020 à son domicile parisien à l’âge de 89 ans. Luc Ardian, journaliste, l’avait rencontré en 2003. Un échange lumineux.
Quel est, pour vous, le comble de la misère ?
Michael Lonsdale : Ne pas rencontrer Dieu. Ma Foi a connu plusieurs rebondissements. Je fus baptisé à l’âge de 22 ans ; j’étais croyant, mais la prière manquait à ma vie. Jusqu’aux jours de l’épreuve – des années 1984 à 87 – où je vécus une succession de deuils très douloureux. Je sombrai dans un désespoir profond. Du fond de mon abîme, j’ai crié vers le Seigneur : «Sauve-moi, je n’en peux plus !» Il m’a répondu aussitôt. Le lendemain, mon parrain montait à Paris et me tirait à l’église Saint-François-Xavier, toute proche. S’y tenait une assemblée de prière de la Communauté de l’Emmanuel. Ce fut une onction bienfaisante. Par la prière de ces frères et soeurs, la joie de la Foi me fut donnée. Je suis remonté à la surface comme un bouchon libéré de la vase. Depuis, ma vie est une Pentecôte, avec ses hauts et ses bas bien sûr.
Où aimeriez-vous vivre ?
Où je suis. Vivre, c’est être là où on est, dans l’instant, c’est-à-dire n’importe où.
Le personnage historique que vous admirez le plus ?
Gandhi. Il a désarmé une armée sans arme, il a chassé les Anglais sans faire la guerre. Mais pourquoi donc les grands faiseurs de paix sont-ils assassinés : Gandhi, Sadate, Rabin, Martin Luther King… ?
Votre idéal de bonheur terrestre ?
Rencontrer le Christ.
Votre saint préféré ?
François d’Assise. On dit qu’il y a eu seulement deux chrétiens depuis le Christ : le Christ… et François d’Assise. Je le crois. François est sans doute l’un de ceux qui ont le plus suivi le Christ dans son abaissement, son dépouillement, son anéantissement. Les fondateurs en bavent souvent, vous ne trouvez pas ? A François d’Assise, Dieu demande de reconstruire son Église, et Il lui enlève tout, comme s’Il voulait lui signifier : « Ma grâce te suffit » ! François d’Assise a connu une sacrée déprime. Il a fallu que l’un de ses frères aille chercher sainte Claire d’urgence pour l’en tirer. Alors surgit le Cantique du Soleil ! C’est la puissance de la louange. Bien souvent, on ne comprend la volonté de Dieu qu’après coup. Je n’ai jamais rencontré autant de difficultés que lorsque j’ai voulu monter Les Fioretti de saint François, Vous m’appellerez Thérèse – un spectacle sur sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus -, et Récit d’un pèlerin russe. J’ai expérimenté là ce qu’on appelle le combat spirituel.
Votre sainte préférée ?
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Ma mère a fui la religion catholique à cause de prêtres qui l’ont vouée à la damnation et à l’enfer. C’est pourquoi je me sens aussi proche de Thérèse : cette petite religieuse, morte à 24 ans, a renversé le jansénisme, le moralisme, et a remis l’Amour à sa place, c’est-à-dire la première ! Et dire que l’Histoire d’une âme est rédigée sans rature, alors que Thérèse ne s’est jamais relue…
Votre peintre préféré ?
Rembrandt. Le seul qui a peint Dieu de façon acceptable, et qui a saisi l’essentiel de l’Évangile. Il est allé aussi profond que ce que la peinture peut exprimer de la lumière – pas seulement la lumière terrestre, mais la Lumière divine. Regardez Les Pèlerins d’Emmaüs !
Votre tableau préféré ?
« Le Retour de l’Enfant prodigue », de Rembrandt. À mes yeux, le plus beau tableau qui soit au monde. Voyez cette main masculine et cette main féminine posées sur les épaules de l’homme agenouillé : elles signifient que Dieu est un père avec des « entrailles de mère ».
Votre qualité préférée chez l’homme ?
La bonté. Je préfère l’homme bon à l’homme cultivé. La culture est une accumulation de trésors, mais à quoi sert-elle, dans le fond, si elle n’est pas partagée?
Et chez la femme ?
La tendresse.
Votre occupation préférée ?
Donner. Donner tout ce qu’on peut, donner le meilleur, donner… «Je ne possède que ce que j’ai donné», disait une princesse italienne.
Qui auriez-vous aimé être ?
Moi même… en mieux.
Votre rêve de bonheur ?
Le Paradis. D’ailleurs, c’est mon motif préféré : je peins des édens colorés, des jardins secrets, où il fait bon vivre dans l’harmonie des tons.
Que possédez-vous de plus cher ?
L’Amour du Christ.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Ne plus aimer… Et la maladie d’Alzheimer. Ne plus rien reconnaître, ni des autres, ni de soi, ni du monde. Devenir l’Absent.
Votre passage d’Évangile préféré ?
Le lavement des pieds. Ce Dieu qui s’abaisse pour servir son humanité me fascine. Je suis très « zundelien » : le Christ Roi, son règne et son trône, me parlent beaucoup moins que le Serviteur souffrant. Un autre passage m’interroge : les pèlerins d’Emmaüs. Pourquoi est-il dit que Jésus « fit semblant de les quitter » ? Était-ce un jeu pédagogique ? Vous ne trouvez pas qu’un Dieu qui joue à faire semblant, c’est fascinant pour un acteur ?
Votre prière préférée ?
Celle de l’enfant : Jésus, Jésus, Jésus. Celle aussi que j’invente dans ce tête-à-tête, ce cœur-à-cœur – parfois très délirant ! -, cet échange où il faut parler, se taire, écouter… Oui, se taire. J’aspire de plus en plus au silence. Ceci dit, je me sens très à l’aise dans la prière communautaire.
Votre maxime, ou citation, préférée ?
« Dieu est amour » (saint Jean). Banal, n’est-ce pas, mais c’est la phrase capitale, le cœur de la Révélation, le cœur de ma vie, le cœur du monde.
Vos héros dans la vie réelle ?
Ces SDF qui parviennent à rester dignes alors que le monde s’est écroulé pour eux, et qu’ils subsistent dans la solitude, le non-sens, la misère.
Ce que vous détestez par dessus tout ?
La haine.
La vertu la plus nécessaire aujourd’hui ?
La pureté.
La réforme que vous admirez le plus ?
Vatican II.
Si vous pouviez faire un miracle… ?
Je guérirais quelqu’un.
S’il vous restait une heure à vivre ?
Je chanterais à tue-tête en glorifiant Dieu.
Comment aimeriez-vous mourir ?
En paix.
Que direz-vous à Dieu quand Il vous accueillera ?
« Tu es vraiment trop bon ! »
Le mot de la fin que vous préférez ?
« Je ne meurs pas, j’entre dans la vie » (sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)
Et le vôtre ?
« Merci et pardon. » Trois fois chacun.
Luc Adrian (1)
(1) https://fr.aleteia.org/2020/09/21/portrait-michael-lonsdale-frere-pacifique/
Le totalitarisme québécois
dimanche 20 septembre 2020
Homélie 25ème dimanche du temps ordinaire
Homélie 25ème dimanche
ÉVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 20, 1-16)
En ce temps-là,
Jésus disait cette parabole à ses disciples :
« Le royaume des Cieux est comparable
au maître d’un domaine qui sortit dès le matin
afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée :
un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent,
et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures,
il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
Et à ceux-là, il dit :
‘Allez à ma vigne, vous aussi,
et je vous donnerai ce qui est juste.’
Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures,
et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore,
en trouva d’autres qui étaient là et leur dit :
‘Pourquoi êtes-vous restés là,
toute la journée, sans rien faire ?’
Ils lui répondirent :
‘Parce que personne ne nous a embauchés.’
Il leur dit :
‘Allez à ma vigne, vous aussi.’
Le soir venu,
le maître de la vigne dit à son intendant :
‘Appelle les ouvriers et distribue le salaire,
en commençant par les derniers
pour finir par les premiers.’
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent
et reçurent chacun une pièce d’un denier.
Quand vint le tour des premiers,
ils pensaient recevoir davantage,
mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
En la recevant,
ils récriminaient contre le maître du domaine :
‘Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure,
et tu les traites à l’égal de nous,
qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux :
‘Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi.
N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi, je suis bon ?’
C’est ainsi que les derniers seront premiers,
et les premiers seront derniers. »
– Acclamons la Parole de Dieu.