vendredi 30 mai 2025

Carlo a embrassé la Croix

 Carlo a embrassé la Croix

Buste du Bienheureux Carlo Acutis   

Le buste de Carlo que vous voyez ci-dessus est tiré d'une vidéo tournée hier à la cathédrale Saint-Patrick de New-York, en la solennité de l'Ascension du Seigneur. Antonia, la mère de Carlo, était présente à cette célébration. On peut voir le buste à la douzième minute et ving-quatrième seconde (12:24) de la vidéo mise à la fin de ce blogue. 

Je trouve cette sculpture très belle. Elle nous laisse entrevoir que le jeune futur saint Carlo Acutis, qui avait un caractère joyeux, a aussi été configuré durant sa courte vie à Jésus crucifié. Tout disciple de Jésus aura son heure, comme le Christ a eu son heure. Quand Jésus parlait de son "heure", il voulait parler de sa Passion et de sa mort sur la croix (1)

Les derniers jours de la vie de Carlo ont été très souffrants. Sa mère Antonia, dans le livre qu'elle a écrit sur son fils, nous dit que le 7 octobre 2006, cinq jours avant la mort de Carlo, celui-ci se réveilla très tôt. 

"Il a voulu se rendre à la salle de bain mais il s'est rendu compte qu'il ne réussissait pas à bouger. Il ne pouvait pas se lever du lit. Il n'en avait pas la force. Il était frappé d'une forme importante d'asthénie. Il m'a appelée pour que je l'aide. Avec beaucoup de difficulté, mon mari et moi avons réussi à le conduire à la salle de bain." (2)  

Sa mère témoigne aussi du fait que les traitements que Carlo a subis durant les derniers jours de sa vie l'ont fait beaucoup souffrir mais qu'il offrait tout cela pour la conversion des pécheurs (3)

Je suis très impressionné de constater que mes deux jeunes Bienheureux préférés, Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati, ont beaucoup souffert durant les derniers jours de leur vie en raison d'une maladie rare et foudroyante. Pier Giorgio Frassati, durant sa dernière semaine de vie, a été atteint d'une poliomyélite foudroyante. Tous ses muscles ont lâché. À deux ou trois reprises il a essayé de se lever de son lit pour aller voir sa grand-mère maternelle qui était mourante dans une pièce voisine de la maison et il est tombé par terre. Ces deux futurs saints se ressemblent sur plusieurs points. Ce sera sûrement la fête au ciel quand tous les deux seront bientôt canonisés. Pier Giorgio sera canonisé le 3 août prochain, au terme du Jubilé des jeunes. Carlo aurait dû être canonisé le 27 avril dernier à la fin du Jubilé des adolescents mais la célébration n'a pas pu avoir lieu en raison du décès du pape Francois. Il semble que le 13 juin prochain, le pape Léon XIV donnera au  monde entier la date de cette canonisation reportée. Je ne serais pas surpris que Carlo et Pier Giorgio soient canonisés le même jour. 



 
Cette affiche indique que la mère de Carlo allait prendre la parole à 19h, après la messe de 17h30 dans la cathédrale Saint-Patrick, à New-York. 

Pour voir la vidéo ci-dessous, il faut cliquer sur les mots Special Guest Series - Antonia S. Acutis. On peut voir le buste de Carlo à 12:24.

(1) https://toulouse.dominicains.com/homelie/vivons-lheure-de-jesus/

(2) Antonia Salzano Acutis, Il segreto di mio figlio, Mondadori Libri, Milano 2021, p. 14. La traduction de la citation ci-dessus est mienne. 

(3) Ibid, p. 18.  

Statue de Pier Giorgio Frassati




 


jeudi 29 mai 2025

Un cadeau de Mère Teresa

 Un cadeau de Mère Teresa

Très beau chapelet à la gloire de Mère Teresa avec une petite carte-prière. (1)

Deux religieuses s'avançaient dans le couloir de l'avion…

Cette nuit-là de 1981, alors que j’embarquais à bord d’un avion à Chicago, dans l’Illinois, je me sentais fatigué. A mesure que les passagers embarquaient, l’appareil s’emplissait du bruit des conversations. Et puis, tout à coup, les gens cessèrent de parler. Je me retournai pour voir ce qui se passait, et restai bouche bée.

Deux religieuses s’avançaient dans le couloir de l’avion, vêtues de simples habits blancs bordés de bleu. Je reconnus aussitôt le visage familier de l’une d’elles, à la peau toute ridée, les yeux d’une chaleureuse intensité. Ce visage, je l’avais vu sur la couverture du Time magazine. Les deux religieuses s’arrêtèrent, et je réalisai que mon voisin de siège allait être Mère Teresa.

Comme les derniers passagers s’installaient, Mère Teresa et sa compagne de voyage sortirent leurs chapelets. Je remarquai que chaque dizaine était formée de grains de couleurs différentes. Mère Teresa m’expliqua par la suite que les dizaines représentaient différentes parties du monde. Elle ajouta : « Je prie pour les pauvres et les mourants sur chaque continent. »

Les deux femmes se mirent à prier de façon presque audible, comme un murmure. Bien que je me considère comme un catholique peu religieux, pratiquant plus par habitude, je me joignis à cette prière presque sans m’en rendre compte. Mère Teresa se tourna vers moi, et à ce moment son regard m’envahit d’un sentiment de paix. « Jeune homme, » demanda-t-elle, « vous récitez souvent le chapelet ? » « Non, pas vraiment », avouai-je. Elle me prit la main, tout en me scrutant des yeux. Puis elle me sourit. « Eh bien, vous le ferez maintenant. » Et elle déposa son chapelet dans mes mains.

Depuis cette rencontre inattendue dans l’avion, ma vie a changé. J’essaie maintenant de me souvenir de ce qui compte vraiment—ce n’est pas l’argent, ni les titres ou les biens, mais la façon dont on aime les autres.

Jim Dennison, U.S.A., 1981  (2)

Ce jour-là, mère Teresa a fait cadeau à M. Dennison de la dévotion mariale. Ce cher monsieur ne le dit pas mais je suis sûr que la petite phrase de Mère Teresa fut une phrase prophétique : « Eh bien, vous le ferez maintenant. » Et pour être sûre que cette prophétie se réalise, la sainte a donné son chapelet personnel à ce gentil monsieur. Jim Dennison est désormais le possesseur d'une relique en provenance d'une des plus grandes saintes de l'histoire de l'Église. Et cette relique, c'est la sainte elle-même qui l'a donnée à M. Dennison. 

Le chapelet est au coeur de la vie des Soeurs Missionnaires de la Charité, la Congrégation religieuse fondée par Mère Teresa. J'ai fait de l'apostolat avec ces religieuses quand je vivais à Rome comme séminariste et comme prêtre, j'ai prêché à trois reprises une retraite de huit jour aux Soeurs Missionnaires de la charité : une à Harlem, une à Miami et une à Bcharré au Liban. J'ai constaté de mes yeux que ces religieuses, dans leur vie active, se déplacent toujours deux par deux en récitant le chapelet. Elles ne regardent pas un peu partout mais regardent vers le sol et prie la Mère de Dieu et notre Mère. Et lorsqu'elles font des travaux pratiques, comme préparer des repas, laver des locaux, elles prient sans cesse le chapelet. Comme elles ne peuvent pas dans ces situations égréner leur chapelet, voici comment elles comptent les dix "Je vous salue Marie" que contient une dizaine du chapelet : une des Soeurs dirige le chapelet et dit : " Un, Je vous salue Marie plein de grâce ..." et les autres soeurs répondent : "Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous ...". L'animatrice dit alors : " Deux, Je vous salue Marie ... ; " Trois. Je vous salue Marie ...   Ainsi elle peut facilement compter jusqu'à dix sans se demander où elle est rendue. 

Le chapelet en vente chez Novalis et dont l'image se trouve au haut de se blogue, est aux couleurs de l'habit des Soeurs Missionnaires de la Charité : bleu et blanc. 

(1) https://fr.novalis.ca/products/chapelet-m-egrave-re-teresa-carte-de-pri-egrave-re

(2) https://ndfatima.com/2025/05/28/deux-religieuses-savancaient-dans-le-couloir-de-lavion/


mardi 27 mai 2025

Jean Bouchard, artiste du divin

 Jean Bouchard, artiste du divin

Jean Bouchard 

Jean Bouchard est catéchète dans notre paroisse. Au fil des mois, nous avons appris qu'il avait une passion pour la peinture. Il s'est découvert un talent d'artiste et il met ce don au service de sa foi en Dieu. Il dit sans ambages que ses tableaux ont d'abord pour but de manifester le divin. Jean a un style très personnel de faire de la peinture. En ce mardi 27 mai 2025, nous avons organisé une exposition de ses peintures dans notre salle paroissiale.


J'ai en profité pour interviewer l'artiste. Mettre la vidéo en mode "plein écran".


Voici quelques-unes de ses oeuvres :


Pour Jean, l'épouse du Christ, c'est l'Église, le peuple des croyants et, ultimement, la Jérusalem céleste. La femme à gauche dans le tableau, représente l'épouse du Christ : l'Église.






lundi 26 mai 2025

Les prêtres du Titanic

 Les prêtres du Titanic

Sur le Titanic, ces prêtres sont devenus des lueurs d’espérance

Cécile Séveirac - publié le 14/04/25  

 
Le 14 avril 1912, le Titanic sombre dans les eaux glaciales de l'Atlantique Nord. À son bord, trois prêtres catholiques refusent de quitter le paquebot en perdition. Au milieu de la panique générale, ils prient, consolent et offrent les sacrements aux malheureux qui vont périr. Leur abnégation fut le dernier refuge des passagers; leur foi, l'ultime lumière avant l'abîme.

14 avril 1912. Sur les eaux glacées de l'Atlantique Nord glisse un mastodonte : 269 mètres de long, 28 mètres de large, 48.328 tonnes. Un monstre luxueux réputé "insubmersible", dont les entrailles compartimentent les petites gens, les honnêtes bourgeois et la haute-société. À son bord, un confort inégalé jusqu'ici. Même les plus pauvres ont le droit à des cabines, bien qu'évidemment plus modestes que celles de "la haute", mais toujours plus agréables que les dortoirs dans lesquels ils sont habituellement parqués. Parti quatre jours plus tôt du port de Southampton, le Titanic compte au total 2.201 passagers. À 23h40, au milieu d'une mer pourtant paisible, sans houle ni courants forts, un bruit sourd. Devant le Titanic se dresse une masse noire qui va signer le début d'une agonie de trois heures. À 1h15, l'océan s'engouffre dans l'orgueilleux insubmersible, devenu titan d'argile.

Sur le pont, un homme en soutane lit son bréviaire. Le père Thomas Byles, 42 ans, avait embarqué sur le Titanic en vue de rejoindre son frère pour célébrer son mariage. S'il ne peut maîtriser les éléments comme l'a fait le Christ au milieu de la tempête, il décide d'apaiser les hommes pris de panique devant la fin tragique, irrémédiable, qui les attend. Au milieu de la panique, il lève une main, et invite les passagers à se maîtriser : "Du calme, mes bonnes gens". Avec lui, au moins deux autres prêtres catholiques périront dans ces eaux sombres et glaciales, en ayant exercé leur ministère jusqu'au bout : le père Juozas Montvila, Lituanien de 27 ans, et le père Josef Benedikt Peruschitz, Allemand de 41 ans. Tous endosseront avec courage leur rôle de phares spirituels, véritables bouées de sauvetage des âmes destinées à périr au milieu des abysses.

Ces hommes tout à fait "ordinaires", vivaient leur sacerdoce de façon simple et sans avoir particulièrement été remarqués de leurs pairs et de leurs supérieurs. Le pape Pie X n'hésitera pourtant pas à qualifier le père Byles de "martyr de l'Église". Martyr, car le père Byles, comme ses confrères, refuse de quitter le navire. Pourtant, il lui est proposé une place à bord d'un canot de sauvetage à deux reprises. À chaque fois, le marin qui le presse de monter se voit opposer un "non" catégorique. Descendant d'abord auprès des passagers de troisième classe, le père Byles distribue les bénédictions et enchaîne les confessions. "Quelques personnes autour de nous étaient très excitées, puis le prêtre a de nouveau levé la main et, instantanément, le calme est revenu. Les passagers ont été immédiatement impressionnés par la maîtrise absolue du prêtre. Il a commencé la récitation du rosaire. Les prières de tous, toutes confessions confondues, se sont mêlées", raconte une survivante, Agnes McCoy, qui s’était confiée au New York Sun en 1912.

Thomas Byles.

Catholiques, protestants, juifs : tous s'agenouillent et prient. "Poursuivant nos prières, il [le père Byles] nous a conduits là où les bateaux étaient descendus. Aidant les femmes et les enfants à monter, il leur murmura des paroles de réconfort et d'encouragement", ajoute Bertha Moran, passagère de troisième classe. Restant sur le pont, alors que le paquebot sombre dans une panique suffocante à la limite de la folie, le père Byles fait réciter aux passagers agenouillés avec lui un acte de contrition et donne l'absolution générale, puis entonne un chant : "Plus près de toi, mon Dieu, Mon Dieu, plus près de toi, plus près de toi ! C’est le cri de ma foi, plus près de toi ; Dans le jour où l’épreuve déborde comme un fleuve ; Garde-moi plus près de toi, plus près de toi !"

Témoins de l'espérance

Le père Peruschitz, lui aussi, préfère rester à bord. Ce bénédictin bavarois faisait partie des passagers de deuxième classe. Depuis le début de son embarquement, il a dit, comme ses confrères, la messe tous les jours. Selon plusieurs témoignages, il est vu en train de réciter le rosaire avec le père Byles, devant les passagers n'ayant pas trouvé de place dans les canots. "Alors que le dernier bateau était descendu, ceux qui étaient dessus ont pu voir clairement deux prêtres dirigeant le rosaire, et pouvaient entendre un grand nombre de passagers agenouillés leur répondre avec ferveur", raconte Ellen Mockler, passagère irlandaise. "Ensuite, toutes les lumières du Titanic se sont éteintes et tout était plongé dans la pénombre. Pourtant, aucun cri ni gémissement n'ont été entendus. Seules des voix jointes dans une prière paisible". Un étudiant du père Peruschitz, survivant du drame, se souvient aussi : "Il aurait pu avoir une place dans un de ces bateaux. Mais il a refusé de la prendre. À la place, crucifix à la main, il courait de cabine en cabine, consolant les passagers et récitant des prières pour les mourants."

Josef Peruschitz

Né dans ce qui correspond aujourd'hui à la Lituanie (à l'époque sous domination russe), le père Juozas Montvila est le plus jeune des membres du clergé à bord. Il avait été ordonné quatre ans plus tôt, le 22 mars 1908. Affecté dans une paroisse à Lipskas, il soutient les membres de l'Église grecque catholique ukrainienne proscrite par le Tsar et est contraint de fuir, espérant exercer son ministère auprès des communautés lituaniennes immigrées aux États-Unis. De son action sur le Titanic, peu de témoignages sont parvenus jusqu'à nous, si ce n'est qu'il a lui aussi refusé de partir. "Le jeune prêtre lituanien a servi sa vocation jusqu'au bout", indiquent les rapports.

Juozas Montvila

2h20. Le paquebot coupé en deux disparaît par le fond, emportant avec lui les trois prêtres dans le néant des profondeurs marines. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés ou identifiés. Avec eux, 1.500 personnes ont péri, parmi lesquels environ 1.150 hommes, 110 femmes et 53 enfants majoritairement issus de la 3eme classe. Mais combien d'âmes ont été sauvées du naufrage par le sacrifice ultime de ces prêtres qui ont fait le don de leur vie ? Ces hommes, comme l'a dit saint Jean Eudes, étaient portés dans le cœur de Dieu avant la création du monde, incarnation vivante du mystère de l'amour du Christ à travers les âges et les épreuves.

Tiré de :

Quel beau témoignage à lire en ce Jubilé de l'espérance !

Un de mes psaumes préférés est le psaume 22 : "Le Seigneur est mon berger ..." C'est un psaume de confiance et aussi de grande espérance. J'ai toujours aimé particulièrement le verset 4 de ce psaume, qui dit ceci : "Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure." J'ai toujours aimé cette phrase mais c'est seulement aujourd'hui, après avoir lu le témoignage sur le Père Thomas Byles et ses deux compagnons prêtres. que je me suis mis à penser que l'auteur du psaume n'avait certainement pas écrit des paroles en l'air, comme ça, sans avoir vraiment expérimenté un péril mortel. Cette phrase est d'une force inouïe parce qu'elle émane sûrement d'une personne en chair et en os qui a fait l'expérience de ce qu'elle dit. Je n'avais jamais vraiment imaginé jusqu'à aujourd'hui que le psalmiste avait vécu une telle expérience. Et cela fait toute la différence. Je ne serais pas surpris d'apprendre que le Père Byles et ses compagnons prêtres avaient forgé leur spiritualité autour de ce psaume et l'avaient mis pour ainsi dire dans la bouche de Jésus. Car, comme l'a si bien dit saint Augustin, c'est Jésus qui parle dans toute la Bible. Cela fait du sens puisque Jésus EST LA PAROLE DE DIEU. 

Psaume 22

01 Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. *

02 Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles

03 et me fait revivre ; * il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.

04 Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, * car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.(Quelle espérance ! )

05 Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; * tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. (Quelle espérance ! )

06 Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; * j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.(Quelle espérance ! ) 


dimanche 25 mai 2025

Paroles de Jésus ????

 Paroles de Jésus ????


25 mai 2025

 6ème Dimanche de Pâques   — Année C

Évangile

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean    (Jn 14, 23-29)


"... Je vous parle ainsi 
tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

Nous savons que les évangiles ont été écrits plusieurs années après la mort de Jésus. Le premier évangile à avoir été écrit semble être celui de Marc. Marc aurait écrit son évangile peu avant la destruction de Jérusalem par Titus en l'an 70. Cela faisait au moins trois décennies que Jésus était mort. De plus Marc n'a jamais rencontré Jésus. C'est en sa qualité de disciple de saint Pierre qu'il a pu nous raconter la vie de Jésus. 

Alors comment pouvons-nous penser et croire que les évangiles nous rapportent les paroles mêmes de Jésus ? Pour ma part, c'est grâce à l'autorité suprême de Jésus que je crois que ses paroles relatées dans les évangiles, sont authentiques. C'est la parole de Jésus proclamée dans l'évangile de la messe d'aujourd'hui, en ce sixième dimanche de Pâques, qui me donne cette certitude. Lors du dernier repas que Jésus a pris avec ses apôtres, il leur a dit : "L'ESPRIT SAINT QUE LE PÈRE ENVERRA EN MON NOM, LUI, VOUS ENSEIGNERA TOUT ET VOUS FERA SOUVENIR DE TOUT CE QUE JE VOUS AI DIT" (Jn 14, 26).

C'est l'Esprit Saint qui est le véritable auteur des Saintes Écritures. C'est ce que nous enseigne la Constitution du Concile Vatican II sur la Révélation divine, appelée "DEI VERBUM". Ce document conciliaire nous dit qu'il existe deux sources de la Révélation divine : la Bible et la Traditon de l'Église. Pour ce qui est de la Bible, la Constitution Dei Verbum nous dit :    

"La Sainte Écriture est la Parole de Dieu en tant que, sous l’inspiration de l’Esprit divin, elle est consignée par écrit" (Dei Verbum, no. 9). (1)

 

(1)

CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR LA RÉVÉLATION DIVINE DEI VERBUM. 1. Préambule. En écoutant religieusement et proclamant avec assurance la Parole de Dieu, le saint .