dimanche 31 décembre 2023

Chant : African Dream

 Chant : African Dream

Kimmy Skota

Dans 30 minutes, nous serons en 2024, du moins ici au Canada. J'ai trouvé un chant ce soir qui exprime bien mes sentiments à la veille d'une nouvelle année. Ce chant s'intitule "African Dream", mais il pourrait tout aussi bien s'appeler "Ukrainian Dream" ou "Palestinian Dream" ou "Canadian Dream". 

Le refrain de la chanson dit ceci : "Parce que dans mon rêve africain, il y a un nouveau demain. Mon rêve africain est un rêve que nous pouvons suivre."

Oui, chaque année nous plonge dans un rêve pour un nouveau demain, pour un nouveau futur où il n'y aura plus de guerres, plus d'armes, plus de violence et plus de haine. Le rêve africain dans cette chanson, est aussi un rêve d'unité, le rêve d'un monde où tous ne feront qu'un. 

Le rêve de voir un monde qui ne fasse qu'un, c'est aussi le rêve de Jésus : "Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé." (Évangile selon saint Jean, chapitre 17, 21)

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YouTube · keep thebestalive · 29 avr. 2022

Afrikan Dream 

Paroles
Parfois seul le soirSometimes alone in the eveningJe regarde par ma fenêtreI look outside my windowAux ombres de la nuitAt the shadows in the nightJ'entends le bruit de pleurs lointainsI hear the sound of distant cryingL'obscurité se multiplieThe darkness multiplyingEt les cœurs fatigués ont été refusésAnd weary hearts denied
Tout ce que je ressens, c'est mon cœur qui batAll I feel is my heart beatBattant comme un tambour, battant avec confusionBeating like a drum, beating with confusionTout ce que j'entends, ce sont des voix qui me disent d'y allerAll I hear are the voices, telling me to goMais je ne pourrais jamais courirBut I could never run
Parce que dans mon rêve africain, il y a un nouveau demain'Cause in my African dream, there's a new tomorrowMon rêve africain, c'est un rêve que nous pouvons suivreMy African dream, is dream that we can follow
Maintenant, quand la nuit commence à tomberNow when the night begins to fallJ'écoute ton appel, j'écoute ton battement de coeurI listen for your call, I listen for you heartbeatSeul, mon rêve n'est qu'un rêveAlone my dream is just a dreamUne autre fausse illusion, une ombre dans la nuitAnother false illusion, a shadow in the nightTout ce que je veux c'est que nos cœurs battent comme un seulAll I want is for our hearts to be beating just as onePour faire taire la confusionTo silence the confusionAlors la douleur et l'illusion disparaîtront à nouveauThen the pain and the illusion will disappear againEt nous ne courrons jamaisAnd we will never run
Parce que dans mon rêve africain, il y a un nouveau demain'Cause in my African dream, there's a new tomorrowMon rêve africain est un rêve que nous pouvons suivreMy African dream is a dream that we can followEt même s'il semblerait que mon espoir soit une illusionAnd though it would seem my hope's an illusionMon rêve africain est la fin de la confusionMy African dream is an end to the confusion
Mawetbu we Afrika (C'est mon rêve africain)Mawetbu we Afrika (This is my African dream)Neuf kusasa ElittlbeNine kusasa ElittlbeIgugu e Afrika (Ouais, laissons nos voix)Igugu e Afrika (Yeah, let us left our voices)Sizoni landela ma Afrika (Chanter en harmonie, toi et moi oui oui)Sizoni landela ma Afrika (Sing in harmony, you and me yeah yeah)Siyayibona Intlanzi (Je veux que nous vivions comme un seul)Siyayibona Intlanzi (I want us to live as one)Ukukbanya Kwentokozo (Ooh, plus de guerres)Ukukbanya Kwentokozo (Ooh, no more wars)Iguguletbu le Afrika (Plus de guerres, plus de guerres, plus d'armes)Iguguletbu le Afrika (No more wars, no more wars, no more guns)Ukupbela Kwenkinga ZonkeUkupbela Kwenkinga Zonke
Mawetbu nous AfriqueMawetbu we AfrikaNeuf kusasa Elittlbe (C'est pour l'amour)Nine kusasa Elittlbe (This is for love)Igugu e Afrika (C'est ton amour)Igugu e Afrika (This is your love)Sizoni landela ma AfriqueSizoni landela ma AfrikaSiyayibona InternationalSiyayibona IntlanziUkukbanya Kwentokozo (luttons pour la paix, l'amour et l'harmonie)Ukukbanya Kwentokozo (Let's for fight for peace, love and harmony)Iguguletbu le AfriqueIguguletbu le AfrikaUkupbela Kwenkinga ZonkeUkupbela Kwenkinga Zonke
Source : Musixmatch
Compositeurs : Alan Lazar / Marilyn Nokwe
Je souhaite à tous une 
BONNE, HEUREUSE et SAINTE 
ANNÉE 2024


Paul VI à Nazareth : MAGNIFIQUE

 Paul VI à Nazareth : MAGNIFIQUE

Le pape Paul VI célébrant la messe dans la Basilique de l'Annonciation à Nazareth le 5 janvier 1964. C'était la première fois qu'un pape visitait la Terre Sainte. 

L'Église célèbre aujourd'hui la fête de la Sainte Famille (Jésus, Marie et Joseph). Un des plus beaux textes que j'aie lu sur la sainte famille est sorti du coeur de saint Paul VI. Ce cher pape est très méconnu et pas suffisamment aimé. D'apparence froide, autoritaire et aristocratique, ce pape est en réalité un homme de coeur, comme le prouve l'hommage qu'il a rendu à la Sainte Famille et tout particulièrement à la très sainte Vierge Marie en 1964, lors de son pèlerinage en Terre Sainte. Je suis très heureux de vous partager aujourd'hui les paroles qu'il a prononcées en la Basilique de l'Annonciation lors de ce pèlerinage. Une phrase qu'il a dite vers la fin de son discours prend une signification particulière en ces jours où une guerre qui semble interminable fait rage au pays de Jésus :  

"Bienheureux serons-nous, si formés à la douceur des forts nous savons renoncer à la funeste puissance de la haine et de la vengeance et avons la sagesse de préférer à la crainte qu’inspirent les armes la générosité du pardon, l’alliance dans la liberté et le travail, la conquête par la bonté et par la paix."
 

PÈLERINAGE DU PAPE PAUL VI EN TERRE SAINTE

PAROLES DU SAINT-PÈRE
À L'OCCASION DE SA VISITE À LA BASILIQUE DE L'ANNONCIATION À NAZARETH

Dimanche 5 janvier 1964

À Nazareth, Notre première pensée ira à la Très Sainte Vierge: – pour lui présenter l’hommage de Notre dévotion filiale, – pour nourrir cette dévotion des motifs qui doivent la rendre vraie, profonde, unique, conformément au dessein de Dieu : elle est la créature pleine de grâce, l’immaculée, la toujours vierge, la Mère du Christ, et par le fait la Mère de Dieu et notre Mère, la femme montée au ciel, la Reine bienheureuse, le modèle de l’Église et notre espérance. 

Nous lui offrons immédiatement Notre humble et filiale volonté de l’honorer et de la célébrer toujours par un culte spécial qui reconnaisse les merveilles de Dieu en elle, avec une dévotion particulière qui manifeste Nos sentiments les plus pieux, les plus purs, les plus humains, les plus personnels, et les plus confiants, et qui fasse briller bien haut, sur le monde, l’exemple encourageant de la perfection humaine. 

Et Nous lui présenterons tout de suite les demandes qui nous tiennent le plus à cœur, car Nous voulons rendre hommage à sa bonté et à sa puissance d’amour et d’intercession : 

- la prière de maintenir dans notre cœur une sincère dévotion à son égard ; 

- la prière de nous faire comprendre, désirer, posséder paisiblement la pureté de l’âme et du corps, dans les pensées et les paroles, dans les arts et dans l’amour ; cette pureté que le monde d’aujourd’hui s’acharne à battre en brèche et à profaner ; cette pureté, à laquelle le Christ a rattaché une de ses promesses, une de ses béatitudes : celle du regard lumineux dans la vision de Dieu ; 

- la prière par conséquent d’être admis par elle, Notre-Dame, la maîtresse de maison, et par son époux, le doux et fort saint Joseph, dans l’intimité du Christ, son humain et divin Fils, Jésus.

Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la vie de Jésus: l’école de l’Évangile. Ici on apprend à regarder, à écouter, à méditer et à pénétrer la signification, si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu. Peut-être apprend on même insensiblement à imiter. Ici on apprend la méthode qui Nous permettra de comprendre qui est le Christ. Ici on découvre le besoin d’observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, tout ce dont s’est servi Jésus pour se révéler au monde.

Ici tout parle, tout a un sens. Tout revêt une double signification: une signification extérieure d’abord, celle que les sens et les facultés de perception immédiate peuvent tirer de la scène évangélique, celle des gens qui regardent l’extérieur, qui se contentent d’étudier et de critiquer le vêtement philologique et historique des livres saints, ce que le langage biblique appelle « la lettre ».

Cette étude est importante et nécessaire, mais qui s’y arrête, demeure dans l’obscurité ; elle peut même susciter l’illusion orgueilleuse du savoir chez ceux qui observent les aspects extérieurs de l’Évangile sans avoir le regard limpide, le cœur humble, l’intention droite et l’âme en prière.

L’Évangile ne livre sa signification intérieure, c’est-à-dire, la révélation de la vérité, de la réalité qu’il manifeste et à la fois soustrait aux regards, qu’à celui qui se met en accord avec la lumière, accord venant de la rectitude de l’esprit, c’est-à-dire de la pensée et du cœur, - condition subjective et humaine que chacun devrait se procurer à lui-même, - mais accord venant en même temps de l’impondérable, libre et gratuite illumination de la grâce. Celle-ci, en raison du mystère de miséricorde qui régit le destin de l’humanité, ne fait jamais défaut; du moins en certaines heures et sous certaines formes, elle ne fait jamais défaut aux hommes de bonne volonté. C’est là « l’esprit ».

Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir disciples du Christ. Oh ! comme Nous voudrions redevenir enfant et Nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth ! Comme Nous voudrions près de Marie, recommencer à acquérir la vraie science de la vie et la sagesse supérieure des vérités divines. 

Mais Nous ne faisons que passer. Il Nous faut laisser ce désir de poursuivre ici l’éducation jamais achevée à l’intelligence de l’Évangile. Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth. 

Une leçon de silence d’abord. Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l’esprit; en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de tracas et de cris dans notre vie moderne bruyante et hypersensibilisée. Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu seul voit dans le secret. 

Une leçon de vie familiale. Que Nazareth nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ; apprenons de Nazareth comment la formation qu’on y reçoit est douce et irremplaçable ; apprenons quel est son rôle primordial sur le plan social. 

Une leçon de travail. Nazareth, ô maison du « fils du charpentier », c’est ici que Nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain ; ici rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici rappeler que le travail ne peut pas être une fin à lui-même, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui le finalisent ; comme Nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes, le Christ notre Seigneur.

Voici que Notre pensée s’est éloignée de Nazareth et qu’elle se porte sur ces monts de Galilée, qui ont fourni cadre et décor naturels à la voix du maître notre Seigneur. Le temps manque, manquent aussi les forces suffisantes pour proclamer, en ce moment, le Message divin destiné à tout l’univers.

Mais Nous ne pouvons Nous empêcher de regarder près d’ici la montagne des béatitudes, qui constituent le synthèse et le sommet de la prédication évangélique, ni non plus de tendre l’oreille aux échos que ce discours, dans l’atmosphère mystérieuse de ces lieux, semble faire parvenir jusqu’à Nous. 

C’est la voix du Christ qui promulgue le Nouveau Testament, la loi nouvelle qui intègre et dépasse l’ancienne, et porte au sommet de la perfection la conduite de l’homme. Le grand motif de l’activité humaine, c’est l’obligation, qui fait appel à sa liberté : dans l’Ancien Testament c’était la crainte ; dans la pratique de tous les temps et dans la nôtre, c’est l’instinct, c’est l’intérêt ; pour le Christ, que le Père a donné au monde par amour, c’est l’amour. Lui-même nous apprit à obéir par amour : ce fut sa libération.

Car, comme nous l’enseigne saint Augustin : « Dieu donna des commandements moins parfaits au peuple qu’il fallait tenir encore sous la crainte; et des commandements plus parfaits par son fils au peuple qu’il avait décidé de libérer désormais par l’amour » (P.L. 34, 1231). 

Dans son Évangile, le Christ a apporté au monde le but suprême et la force suprême de l’action, et par là même de la liberté et du progrès : l’amour. Aucun but ne peut le dépasser. Aucun lui être supérieur, aucun le remplacer. Son Évangile constitue le code de la vie. C’est dans la parole du Christ que la personne humaine atteint son niveau le plus élevé ; et la société humaine y trouve sa plus authentique et sa plus forte cohésion. Nous croyons, Seigneur, à ta parole. Nous chercherons à la suivre et à la vivre.

Maintenant nous en écoutons l’écho qui vient se répercuter dans nos esprits d’hommes du XXe siècle. Voici les enseignements que cette parole semble nous donner. 

Bienheureux serons-nous, si pauvres en esprit nous savons nous libérer de la trompeuse confiance dans les richesses matérielles et placer nos désirs d’abord dans les biens spirituels et religieux, et si nous avons du respect et de l’amour pour les pauvres, comme pour des frères et des images vivantes du Christ. 

Bienheureux serons-nous, si formés à la douceur des forts nous savons renoncer à la funeste puissance de la haine et de la vengeance et avons la sagesse de préférer à la crainte qu’inspirent les armes la générosité du pardon, l’alliance dans la liberté et le travail, la conquête par la bonté et par la paix. 

Bienheureux serons-nous, si nous ne faisons pas de l’égoïsme le principe directeur de la vie, et du plaisir son but, mais si au contraire nous savons découvrir dans la tempérance une source d’énergie, dans la douleur un instrument de rédemption, dans le sacrifice le sommet de la grandeur.

Bienheureux serons-nous, si nous aimons mieux être opprimés qu’oppresseurs, et si nous avons toujours faim d’une justice en progrès. Bienheureux serons-nous, si pour le Règne de Dieu nous savons, dans le temps et au delà, pardonner et lutter, agir et servir, souffrir et aimer. 

Nous ne serons pas déçus pour l’éternité.

Tels sont les accents que sa voix Nous semble prendre de nos jours : Alors, elle était plus forte, plus douce et plus redoutable : elle était divine. 

Mais nous, en cherchant à recueillir quelques échos de la parole du maître, il nous semble devenir ses disciples et posséder, non sans raison, une nouvelle sagesse et un nouveau courage. (1)


(1)https://www.vatican.va/content/paul-vi/fr/speeches/1964/documents/hf_p-vi_spe_19640105_nazareth.html

samedi 30 décembre 2023

Olivier Rioux: le plus grand adolescent au monde

  Olivier Rioux : 

le plus grand adolescent au monde

Du haut de ses sept pieds sept pouces, le jeune Montréalais Olivier Rioux est le plus grand adolescent (en anglais, on dit "teen", mot qui désigne la catégorie d'âge entre 13 et 19 ans, dont les nombres se terminent tous en "teen") au monde. Il est originaire d'Anjou, un des 19 arrondissements de la ville de Montréal.  

He's seven-foot-six and possibly still growing. Montreal's Olivier Rioux has been towering over his peers since he was five years old.
YouTube · Official W5 · 11 févr. 2023

mercredi 27 décembre 2023

26 décembre : Saint Jean

 26 décembre : Saint Jean

Saint Jean l'évangéliste par Guido Reni

Aujourd'hui l'octave de Noël continue et nous fêtons l'apôtre saint Jean. Notre Mère l'Église, lors des trois premiers jours de l'octave de Noël, veut nous présenter les mytères centraux de notre foi. Le 25 décembre, nous fêtons la naissance du Sauveur, le 26 décembre sa Passion avec Étienne, le premier martyr et le 27 décembre la Résurrection avec saint Jean.

Ce qui me frappe le plus cette année, c'est l'aspect témoignage qu'il y a dans ces trois journées. L'évangile de la nuit de Noël nous présente les bergers qui ont été les premiers êtres humains à avoir annoncé l'arrivée du Sauveur sur terre. L'évangile de la journée de Noël nous présentait le Prologue de saint Jean qui nous parlait de Jean le Baptiste qui était venu pour rendre témoignage à la lumière. Le lendemain de Noël, l'Église nous a présenté comme modèle Étienne qui fut la première personne à avoir rendu le témoignage suprême de la foi, le témoignage du martyr. Aujourd'hui nous fêtons saint Jean, apôtre et évangéliste. Toute la première lecture à la messe, nous parle de témoignage :    

27 DÉCEMBRE 2023

Saint Jean, apôtre et évangéliste —
Fête

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons » (1 Jn 1, 1-4)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu,
ce que nous avons vu de nos yeux,
ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché
du Verbe de vie,
nous vous l’annonçons.
Oui, la vie s’est manifestée,
nous l’avons vue,
et nous rendons témoignage :
nous vous annonçons
la vie éternelle qui était auprès du Père
et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous l’annonçons à vous aussi,
pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père
et avec son Fils, Jésus Christ.
Et nous écrivons cela,
afin que notre joie soit parfaite.

– Parole du Seigneur.

Une des choses qui m'émerveillent dans ce texte, c'est la dernière phrase : "Et nous écrivons cela afin que notre joie soit parfaite." On se serait attendu à ce que l'auteur sacré dise plutôt:  "Et nous écrivons cela afin que votre joie soit parfaite." Mais non; il dit qu'il écrit cela pour que sa joie soit parfaite. Il faut voir selon moi dans ces mots, la joie qu'il y a à rendre témoignage. 

Et aux laudes de ce matin, toutes les intercessions portaient sur l'annonce de la Bonne Nouvelle : 

INTERCESSION

Prenons appui sur la foi qui nous vient des Apôtres et prions Dieu pour son peuple saint :


R/

Souviens-toi de ton Église, Seigneur.


Père, tu as voulu que ton Fils ressuscité se manifeste à tes Apôtres,
— fais de nous les témoins de sa résurrection.


Toi qui as envoyé ton Fils porter aux pauvres la Bonne Nouvelle,
— donne-nous d'annoncer l'Évangile.


Toi qui as envoyé ton Fils semer la parole,
— envoie des ouvriers à ta moisson.


Toi qui as envoyé ton Fils réconcilier le monde avec toi par son propre sang,
— fais de nous des instruments de paix.


SEIGNEUR FAIS DE NOUS TES TÉMOINS 



mardi 26 décembre 2023

26 décembre : Saint Étienne

 26 décembre : Saint Étienne

Le lendemain de Noël, c'est fête dans l'Église et ce sera ainsi durant toute l'octave de Noël. Aujourd'hui nous fêtons le premier martyr de l'Église : saint Étienne. Le mot martyr vient du mot grec "martus" qui signifie "témoin". On peut dire que le martyr est l'ultime témoignage que l'on puisse rendre au Christ. 

Hier, en la solennité de Noël, j'ai dit que les bergers ont été les premiers à témoigner de la Bonne Nouvelle de la venue du Sauveur. J'ai aussi dit qu'il revient maintenant à chacun et chacune de nous de témoigner de la Bonne Nouvelle, la Bonne Nouvelle qu'est Jésus. 

Il y a de la joie à témoigner de notre foi et nous retirons de grands fruits lorsque nous témoignons. L'hymne qui nous était suggérée ce matin aux Laudes, mentionne deux fruits que nous revevons de Dieu quand nous témoignons de notre foi : le témoignage augmente notre courage et nous obtient des lumières. Voici les deux premières strophes de cette hymne : 

HYMNE : PREMIER MARTYR DE LA FOI,

J.F Frié — CNPL

R/Premier martyr de la foi,
nous apprenons de toi
qu’annoncer Jésus vivant
exalte le courage
jusqu’au témoignage
du sang !

Quand tu prêches la Parole
à la foule qui t’immole,
tu vois s’ouvrir l’azur,
Étienne le pur,
et resplendir dans la lumière,
le Fils à la droite du Père.

Note : C'est moi qui ai mis certains mots en caractères gras. 

Accusé faussement et mis à mort à cause de faux témoignages, Étienne s'est mis à témoigner de sa foi et il reçut la grâce de voir les cieux s'ouvrir, ce qui lui permit de voir Jésus siégeant à la droite de Dieu. 

Au lieu de répondre aux gens qui faisaient de faux témoignages contre lui, Étienne a fait un long rappel de l'histoire du salut et il termina son discours de la façon suivante : 

Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères ! Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner. Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. » Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.» Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort." (Actes des Apôtres, chapitre 7, versets 51 à 60).

Étienne est mort en reprenant presque mots pour mots deux des phrases que Jésus a dites sur la croix. Il a demandé à notre Père du ciel de pardonner en quelque sorte à ses bourreaux et il a remis son esprit au Seigneur comme Jésus avait remis son esprit à son Père. 

Cher Étienne, apprends-nous à témoigner de notre foi.