vendredi 31 janvier 2020

31 janvier : anniversaire très important pour moi

31 janvier : anniversaire très important pour moi
Iceberg
La partie immergée des icebergs : image du « désir le plus profond »

Aujourd'hui, le 31 janvier, je vis un anniversaire très important pour moi : l'anniversaire du jour où j'ai découvert mon « désir le plus profond », c’est-à-dire le sentiment ou la réalité qui m’attire le plus dans la vie, qui m’encourage le plus et me pousse à l’action. J’ai découvert que mon « désir le plus profond » est « LA JOIE ». J’ai fait cette découverte le 31 janvier 1994, dans ma ville natale de Québec, alors que je vivais une retraite en silence total d’une durée d’un mois. Cette forme de retraite porte le nom de « mois ignatien ». Durant ce mois, la personne (le retraitant), est invitée à vivre ce qu'on appele « les exercices spirituels de saint Ignace de Loyola ». Plusieurs personnes, dont moi, pensent que le but principal des exercices spirituels de saint Ignace, est de découvrir son désir le plus profond.  

Vous connaissez désormais mon blogue intitulé: « DIEU MA JOIE ». Mais vous ne saviez probablement pas pourquoi j'ai donné ce titre à mon blogue. Vous le savez désormais. Au tout début de l'existence de mon blogue, en juin 2011, j'ai tenu à ce que les gens connaissent la raison pour laquelle j'avais donné ce nom à mon blogue C'est pourquoi le premier long texte que j'ai écrit à l'époque, est celui-ci:  



samedi 25 janvier 2020

Chant en l'honneur de Jean-Paul II

Chant en l’honneur de Jean-Paul II
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Aujourd’hui, en ce 25 janvier, l'Église célèbre la fête de la CONVERSION DE L’APÔTRE PAUL. La prière d’ouverture à la messe dit ceci :

ORAISON

« Dieu qui as instruit le monde entier par la parole de l'Apôtre saint Paul, dont nous célébrons aujourd'hui la conversion. Accorde-nous d'aller vers toi en cherchant à lui ressembler, et d'être, dans le monde, les témoins de ton Évangile. »
Comme il est extraordinaire de connaître un homme dont les écrits ont touché et influencé LE MONDE ENTIER et illumineront les générations de croyants jusqu’à la fin des temps! Quelle conversion que celle de l’Apôtre des nations !

De la même façon, comme nous sommes chanceux et bénis d'avoir connu le pape Jean-Paul II, qui a délibérément choisi pour son ministère pétrinien le nom de l'apôtre des nations: PAUL. Tout comme l'apôtre Paul, Jean-Paul II a instruit le monde entier par ses écrits et ses exemples. 

En l'honneur du centième anniversaire de la naissance du pape polonais (Jean-Paul II est né le 18 mai 1920), quelques uns des meilleurs chanteurs de son pays se sont réunis pour lui rendre hommage. Le chant que vous pourrez entendre dans quelques instants, a été écrit par Marek Dutkiewicz et la musique est de Romuald Lipko. 

Il n’existe pas encore de traduction de ce chant mais j’ai utilisé Google traduction pour vous donner une idée des paroles. J’ai dû user de mon imagination pour rendre intelligible la traduction de Google

PERSONNE NE VOUS REMPLACERA

Le pèlerin blanc marche sur la route sombre parmi les nuages. ​​
Vous entendez la planète prier pour un miracle,
Le désir sonne comme une cloche d'argent.
Toutes vos roses d’entremetteur sont là
parce que personne ne peut vous remplacer.

La lumière dont vous avez ouvert la porte
a touché nos cœurs et nos esprits  
et le miracle est survenu : la peur a disparu.
Vous nous avez dit d’avancer dans l’espérance.
Subito santo (tout de suite saint), finalement. 
Vous avez touché nos esprits et nos coeurs
et le miracle est survenu : la peur a disparu.

Dans  les aéroports du monde entier  
la foule s’est rassemblée pour voir comment vous embrasser la terre.
Maintenant vous nous manquez et nous sommes comme des enfants      
 
qui marchent lors d'une sombre nuit sans leur père à leurs côtés. 
 
Personne ne vous remplacera.
Par la lumière dont vous avez ouvert la porte,
l’Esprit Saint est entré dans nos coeurs.
Et le miracle s’est produit : l’anxiété a disparu.  
Vous nous avez dit d’avancer dans l’espérance.
subito santo, finalement.
L’Esprit Saint est venu dans nos coeurs
et le miracle s’est produit : la peur a disparu.

Sans vous il nous sera plus difficile de vivre,
de rêver et d’aimer.
La vie semble avoir perdu son sens.
Mais lors des bons ou mauvais jours,
grâce à la prière, vous régnez toujours sur nous, 
roi de nos cœurs.

Personne ne vous remplacera.
Par la lumière dont vous avez ouvert la porte,
l’Esprit Saint est entré dans nos coeurs.
Et le miracle s’est produit : l’anxiété a disparu.  
Vous nous avez dit d’avancer dans l’espérance.
subito santo, finalement.
L’Esprit Saint est venu dans nos coeurs
et le miracle s’est produit : la peur a disparu.


J'ai fait mon grand possible pour rendre ce chant intelligible en français, mais je ne suis pas certain d'avoir réussi. 

Ce chant est un merveilleux commentaire des premiers mots prononcés par saint Jean-Paul II, du haut du balcon de la Basilique Saint-Pierre, le 16 octobre 1978 : " N'AYEZ PAS PEUR ". 
8 janv. 2020 - Téléversé par InstytutDialoguJP2
"Nie zastąpi Ciebie nikt" - muzyczny hołd; hymn z okazji 100. rocznicy urodzin Karola Wojtyły - Jana ...


Je remercie le Seigneur d'avoir permis et voulu que je sois ordonné prêtre par ce saint pape, le 12 juin 1983. QUELLE GRÂCE !!!

Post scriptum: Après tant d'efforts et de fatigue, je viens de réaliser que la traduction en anglais est sur la vidéo. Je n'avais qu'à traduire les mots qui sont sur la vidéo. " PAUVRE DE MOI ", comme dirait un personnage fameux au Québec. 



vendredi 24 janvier 2020

"Une vie cachée" : film trop long ???

« Une vie cachée » : film trop long ???
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Guy Fournier, qui signe une chronique dans Le Journal de Montréal, qualifie « Une vie cachée » comme étant un film « désespérément long ». Il se demande alors ce qui aurait pu être coupé dans le film: 

« C’est vrai que cette œuvre magistrale du réalisateur hors normes qu’est Terrence Malick est désespérément longue. Mais quoi couper ? Sûrement pas ces images grandioses des montagnes autrichiennes sous la neige ou dans la verdeur du printemps ? Pas plus qu’il ne faut couper les images bucoliques du labeur agricole d’un autre âge, accompli de peine et de misère avec l’aide d’un bœuf ou d’un âne. 
Peut-être qu’on aurait pu raccourcir les innombrables séquences d’incarcération du héros dans des conditions d’une violence à se boucher les yeux et les oreilles. Mais ce fut le sort brutal réservé à l’infortuné objecteur de conscience. » (1)

Guy Fournier a raison: on ne doit pas couper sur les magnifiques prises de vue de la nature et des montagnes; on ne peut pas couper non plus sur les scènes qui montrent la vie très dure des agriculteurs du temps car ces scènes montrent la grandeur du sacrifice que Franz fera, lui qui sait très bien que son épouse a besoin de lui pour exécuter les tâches que requiert la ferme. Mais on ne peut pas non plus couper les scènes de violence car c'est précisément la marque de commerce du nazisme que Franz a combattu toute sa vie. Et normalement, quand on va voir le film, on devrait savoir qu'on va voir un long métrage qui raconte la vie d'un MARTYR DE L'ÉGLISE. Or l'âme d'un martyr ne se forge pas en un jour. Les pleurs que Franz a versés en prison ont préparé son ULTIME " OUI " au Seigneur. 




jeudi 23 janvier 2020

Le cas Jägerstätter

Le cas Jägerstätter



Ce fermier autrichien a refusé de servir une guerre qui s’opposait à sa conscience : « aucune souffrance extérieure et aucune persécution ne peuvent briser la résistance intérieure de celui dans lequel le Christ vit et agit ». Il est fêté en Autriche le 21 mai comme bienheureux et martyr.
Cette année, ce jour coïncide avec la fête de Marie, Mère de l’Eglise, nouvellement instaurée par le Pape François. Heureux hasard du calendrier car l’histoire de cet autrichien, si peu connue en dehors des frontières, illustre bien, à la suite de Marie, comment l’Esprit Saint reçu à la Pentecôte inspire aux chrétiens des réponses prophétiques. Ce fut le cas de Franz Jägerstätter dont la mission fut de manifester à son peuple la liberté de la conscience au milieu de circonstances inextricables. 

Jeunesse et conversion

Franz Jägerstätter est né en 1907, dans le village de St Radegonde, en Haute Autriche, fils d’une fille de ferme célibataire, il est élevé par sa grand-mère et plus tard adopté par le mari de sa mère, un fermier de la région. 
Jeune homme, il est doté d’un caractère fougueux. En 1933, il devient père d’une fille illégitime avec qui il gardera cependant toujours de bons rapports. Deux ans plus tard, il rencontrera sa femme Franziska et son mariage avec elle marquera le début d’un grand tournant dans sa vie, sa véritable conversion intérieure. 
Dès lors, Franz devient un croyant fervent. La vie et les enseignements de Jésus déterminent désormais ses priorités. Il s’engage dans l’église de son village comme sacristain. De son mariage naîtront trois filles. 

Le don de clairvoyance

Cet homme simple, doté par ailleurs d’un esprit très indépendant, n’avait fréquenté que l’école primaire. Mais contrairement à la majorité de ses compatriotes, il fît preuve d’une grande clairvoyance, jugeant très tôt le national-socialisme et la foi chrétienne inconciliables. Dés le tout début de la montée du nazisme en Autriche, sa conscience aura été très claire. Déjà en 1938, lors du vote pour l’Anschluss, il était le seul de son village à voter contre. 
Après une première et brève période de service militaire, il est autorisé à retourner à sa ferme mais il rentre convaincu qu’il ne devra pas se battre pour une guerre injuste. Il rejette le mensonge selon lequel cette guerre aurait pour but de délivrer l’Europe du communisme athée. Pour lui, c’est une guerre contre le peuple de Russie. Rappelé sous les drapeaux, il répond « qu’il ne peut servir à la fois Hitler et Jésus », tout en sachant que ce refus était passible de peine de mort.

Sauver Jägerstätter !

Son refus de servir donne alors lieu à une pression sans précédent, exacerbée par sa fidélité inébranlable au jugement de sa conscience. Par sa droiture et malgré le signe de contradiction qu’il représente pour ses interlocuteurs, il suscite partout la sympathie et le respect. Chacun se fait un devoir de le raisonner pour tenter de le sauver. AInsi, depuis le prêtre de son village jusqu'à son évêque, en passant par les officiers, tous tentent de le faire changer d’avis. Mais Franz reste ferme. Seule sa femme, consciente de la détermination de Franz et de ses motivations profondes, le soutiendra. 
A son évêque qui lui reproche de manquer à son premier devoir d’époux et de père de famille en s’exposant à la peine de mort, il rétorque : « la réponse est-elle de tuer d’autres pères de familles ? ». Arrêté, il écrira depuis la prison locale : « mes mains sont enchaînées mais pas ma volonté ». 
Transféré à la prison de Berlin, c’est au tour de la Cour suprême militaire de tout tenter pour le faire changer d’avis. Jägerstätter demande alors à servir en tant que secouriste pour sauver des vies et non les prendre. Mais sa demande est refusée. Il est finalement condamné à être décapité en août 1943. 
Jusqu’au bout, il aura été soutenu par la lecture de la Bible, par l’Eucharistie et par une photo de sa famille qu’il aimait si tendrement. Peu de temps après, le juge qui avait prononcé la sentence se suicidera, révélant combien son attitude exempte de tout jugement à l'égard des autres, mettait chacun devant le drame de sa propre conscience. 

Un cas problématique

Après la guerre, ses cendres furent rapportées par des religieuses dans son village natal. S’en suivit un silence très embarrassé de la part de la société civile comme de l’Église, silence qui durera de longues années et qui sera brisé entre autre par l’excellent film d’Axel Corti en 1971 : Le cas Jägerstätter. Une reconnaissance publique aurait trop risqué d’embarrasser tous ceux qui avaient dû servir dans l’armée. En effet, pour beaucoup un citoyen ne faisait que son devoir en servant sa patrie dans l’effort de guerre, fut-elle allemande depuis l’Anschluss. Il ne lui appartenait pas de se prononcer sur la moralité ultime de la guerre et du régime qui la mettait en oeuvre, il fallait « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». 
Mais le cas Jägerstätter vient déplacer la question : fait-on son devoir lorsqu’on participe à une guerre intrinsèquement injuste? La force de son témoignage ne tient pas tant à  de grands principes généraux, qui condamneraient les autres, qu'à sa fidélité inébranlable au jugement de sa conscience: il ne pouvait participer à une guerre promue par un régime déclaré mauvais par le pape Pie XII et qui avait fait montre d’une violente hostilité à l’égard de l’Eglise. 

L’objection de conscience est-t-elle canonisable ?

En juin 2007, le Pape Benoît XVI publiait un décret autorisant à reconnaïtre Franz Jägerstätter comme martyr. S’il est désormais cause de fierté pour son pays et son Église, son cas reste aujourd'hui encore source de polémiques: peut-on canoniser l’entêtement ou la désobéissance formelle aux institutions et à un évêque ? Reconnaître l’héroïcité de son refus, n’est-ce pas soutenir un idéalisme irresponsable? N’est-ce pas aussi condamner implicitement tous ceux qui n’ont pas su s’opposer au régime et tant d’hommes morts au front ? 
Paysan, Jägerstätter était un homme concret, ancré dans le réel, doté d’un solide bon sens et d’une grande détermination. Jamais fanatique, ni idéaliste, étranger à toute vue partisane, la lecture de ses dernières lettres écrites en prison nous montre un homme pratique et terre-à-terre, soucieux du travail à la ferme, un mari et un père aimant.
A partir de sa conversion, Franz Jägertätter a fait preuve d’une extraordinaire cohérence dans sa vie. Il aimait le Christ par-dessus tout et c’est de cet amour inconditionnel que proviennent sa disponibilité à l’Esprit Saint et son exigence à suivre le Christ de façon si concrète et radicale, allant jusqu’à offrir sa vie pour la vérité. 
Il n’était pas, comme on peut l’entendre, rétif à l’obéissance. Ainsi, dans une lettre à son épouse : « Lorsque l'on voit le Christ dans un autre, la soumission n'est pas difficile, surtout dans le mariage et la famille ».
Enfin, il est frappant de constater que jamais il n’a songé à condamner les autres. Comme l’a rappelé le Cardinal Schönborn dans une homélie,  ceux qui pensent que la béatification d’un homme qui a refusé de servir dans l’armée sous Hitler équivaut à une condamnation par l’Église de tous ceux qui ont participé à la guerre, n’ont pas compris le geste. A cette accusation, les mots même de Jägerstätter répondent clairement : «  J’ai reçu la grâce de reconnaître cela (i.e. l’impossibilité de concilier Hiltler et le Christ) et c’est pourquoi je dois suivre ma conscience ». « Il ne m’appartient pas de juger les autres », répétait-il inlassablement : « Nous pouvons condamner l'idée ou le sentiment national-socialiste, mais pas l'homme lui-même ».
Pour lui, être incompris et même être jugé dans son chemin solitaire et à contre-courant faisait partie de sa mission. Il devait, par son sacrifice, montrer la liberté ultime d’une conscience droite face aux circonstances.

Citations

On prend la mesure de la profondeur de son engagement en parcourant sa correspondance avec sa femme :
« Celui qui est le plus à même de consoler, est celui qui a lui-même traversé une souffrance profonde et qui s’est rapproché de Dieu sur le chemin de Croix. »
« Qu'en est-il de nos fils, frères ou époux qui se battent au front ou sont peut-être tombés ? Nous devons laisser complètement ce jugement à Dieu, nous n'avons ni le droit de le condamner ni de le sanctifier ».
« L'amour de l'ennemi n'est pas une faiblesse de caractère, mais le pouvoir d'une âme héroïque et une imitation du modèle divin ».
« Chaque heure où nous vivons dans l'inimitié est perdue pour la béatitude éternelle ; parce que quiconque vit dans l'inimitié avec les gens ne peut pas être en amitié avec Dieu. Le Christ a dit oui, va, réconcilie-toi avec ton frère, puis viens et offre ton don en sacrifice ».
« Aucune souffrance extérieure et aucune persécution ne peuvent briser la résistance intérieure de celui dans lequel le Christ vit et agit. Quand le regard est dirigé vers l'Eternel, les tribulations temporelles ne terrifient plus ».
« Les adversaires de saint Paul l’ont ridiculisé quand il s'est donné avec un zèle infini pour sauver les âmes. Le slogan: « il ne faut rien exagérer » est toujours propre à ceux qui ne sont pas guidés par l'amour du Christ, mais par l’amour-propre et la crainte de sortir de sa zone de confort ».
« A propos du mariage: L'homme est l'image du Christ, le Rédempteur de son corps qui est l'Église. La femme est l'image de l'Église, épouse bien-aimée du Christ jusqu'au don total de lui-même. Ce n'est pas un amour égoïste qui les unit, mais la volonté de se sanctifier . L'un devient un autre « moi » pour l'autre. Et cette unité dans la dualité est intégrée dans la communion surnaturelle avec le Christ. Ainsi, le mariage est infiniment plus qu'une « chose mondaine ».
« Le Christ a suffisamment souffert sur la croix pour racheter toute l'humanité. Mais parce que chaque chrétien est membre du corps mystique du Christ, Dieu lui a aussi donné une certaine part de souffrance. Puisque il la vit en communion avec le Christ mystique, elle peut aussi être appelée "souffrance du Christ" ou "tribulation du Christ". Elle profite à l'Église, qui est le corps mystique du Christ, et n'est achevée que lorsque l'Église souffrante et militante est devenue triomphante. De cette profonde mystique de la souffrance surgit la joie pour les autres. »
« L'amour est comme le vêtement extérieur," l'uniforme "des disciples de Jésus. C’est à lui qu’on les reconnaît »
« Il ne faut pas abuser de l'autorité parentale. Les enfants incompris et injustement traités deviennent timides ou aigris ».
« De même que les randonneurs, les travailleurs et les combattants ceignent un vêtement long et ample autour de la taille afin de se déplacer plus facilement, ainsi les chrétiens doivent s'équiper pour travailler et combatre au service de Dieu en se dépouillant de tout ce qui les empêche de parvenir à destination. Ils doivent être spirituellement sobres, c'est-à-dire libres de l'ivresse du péché. »
« L’union (der Anschluss) au Christ ne nous sauve pas des souffrances terrestres, mais nous donne la force de souffrir pour la rédemption éternelle. »
« L'image du Christ ne devrait pas se former selon le goût du temps, sinon elle sera falsifiée ».​

Pour approfondir en allemand et en anglais : 

Le site du diocèse de Linz (Autriche), version anglaise disponible. 
Le film d'Axel Corti, Der Fall Jängerstätter, en allemand sous-titré anglais. 
Quelques photographies sur le site Denver Catholic en anglais. 
Les photographies de la béatification de Franz Jungerstätter en présence de son épouse.  


Pour en savoir plus sur Franz Jägerstätter, lire cet excellent article:
https://www.jeansevillia.com/2019/12/09/franz-jagerstatter-lautrichien-qui-a-dit-non-a-hitler/

Voir mon blogue sur le film " Une histoire cachée " qui raconte la vie de Franz Jägerstätter: 

20 juin 2012 - Téléversé par GNV Team
THE REFUSAL - Story of Franz Jägerstätter. 7 years ago More. GNV Team ... Does anyone know where to ...



dimanche 19 janvier 2020

vendredi 17 janvier 2020

Film: " Une vie cachée " (" A Hidden Life ")

Film : « Une vie cachée » (« A Hidden Life »)
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Bienheureux Franz Jägerstätter 20 mai 1907 - 9 août 1943

J’ai été voir hier au cinéma le dernier film de Terrence Malick. 

Ce film est un CHEF-D'OEUVRE. 

Je vous encourage tous à aller le voir. Mais de grâce, allez le voir au cinéma. C'est le genre de film qu'il ne faut pas voir en vidéo, peu importe la grandeur de votre téléviseur. Le film dure trois heures. La première heure nous montre la vie merveilleuse mais ardue que vit Franz Jägerstätter, son épouse Franzisca (qui se fait appeler "Fani" dans le film) et leurs trois filles dans leur ferme située au pied des merveilleuses montagnes autrichiennes. Grâce à la magie du grand écran, nous avons l'impression d'être avec eux dans l'étable avec les animaux ou dans les champs qu'ils essaient de cultiver. Le rythme du film est très lent, ce qui est une raison supplémentaire de voir ce film au cinéma. Sur petit écran, on risque même de se lasser, aussi étonnant que cela puisse paraître, vu l'éloge que je fais en ce moment du film.   

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Franz refusera jusqu'au bout de prêter allégeance au régime nazi et sera tué pour avoir suivi ce que sa conscience lui dictait. En cela, il est beaucoup plus édifiant que les autorités ecclésiastiques qui lui ont conseillé  de signer le document d'allégeance au nazisme pour sauver sa famille. 

Franz Jägerstätter a été béatifié le 26 octobre 2007, en la cathédrale de Linz, le jour de la fête nationale autrichienne. 

Le film est écrit et réalisé par Terrence Malick, un des plus grands réalisateurs de notre époque. 

Le titre du film est tiré du roman « Middlemarch » de George Eliot (ce nom est un pseudonyme; le vrai nom de l'auteure est: Mary Ann Evans). Dans ce roman, George Eliot écrit :

« Le bien qui grandit dans le monde dépend en partie d’actes non historiques (NDLR : entendre par "non historiques" : qui ne sont pas normalement répertoriés dans les livres d'hisoire) ; et si les choses ne vont pas pour vous et moi aussi mal qu’elles auraient pu aller, nous en sommes redevables en partie à ceux qui ont vécu fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes non visitées. »

La citation originale est celle-ci: 

« The growing good of the world is partly dependent on unhistoric acts; and that things are not so ill with you and me as they might have been, is half owing to the number who lived faithfully a hidden life, and rest in unvisited tombs. »

Cette phrase de George Eliot apparaît à l'écran à la fin du film.


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Le texte écrit sur l'icône: 

"On doit faire tout notre possible pour parvenir à la patrie éternelle 
et préserver une bonne conscience."

Voici deux critiques élogieuses du film par un journaliste très connu de Montréal et un journaliste de Québec qui est peut-être très connu mais que je ne connais pas: