vendredi 17 mai 2024

Fête de la Trinité

 Fête de la Trinité

Icône de la Trinité de Rublev

Dimanche le 26 mai nous fêterons notre Dieu en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. 

Quelle est belle cette solennité ! Quelle est étonnante et miséricordieuse cette Trinité de Personnes ! Jamais l'être humain n'aurait pu imaginer un tel Dieu. 

J'aime beaucoup ce que dit de l'Esprit Saint le cardinal Raniero Cantalamessa

"L’Esprit est comme le vent, le feu, la lumière, etc. Mais c’est avant tout une personne divine, n’est-ce pas?

Oui et nous pouvons, nous devons même, continuer à parler du Saint-Esprit comme d’une «personne». Non pas cependant, suggérait le théologien Heribert Mühlen, comme la troisième personne du singulier de la Trinité, mais comme la première personne du pluriel! En d’autres termes, le Saint-Esprit serait le «nous» du Père et du Fils, l’amour qui les unit. En ce sens, la Trinité ne s’exprime pas en «Je – Vous – Lui», mais en «Je – Vous – Nous». Loin d’être un «appendice» de la Trinité, le Saint-Esprit en est le cœur même !" (1)

Cela est tout à fait conforme à ce que nous dit le Credo de Nicée-Constantinople :  

1- 

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,

2- 

Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé,
consubstantiel au Père ;

et par lui tout a été fait.

3-

Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes.

Le Père engendre le Fils et l'amour qu'il y a entre ces deux Personnes divines est si grand et si consistant qu'il forme l'Esprit Saint qui est la troisième Personne de la Sainte Trinité. Oui, l'Esprit Saint procède du Père et du Fils mais non pas dans le temps mais dans l'éternel présent. Le trois Personnes divines existent instantanément et de toute éternité.  

Nous ne comprendrons jamais le mystère de la Trinité mais nous pouvons déjà nous en émerveiller. Il en est de notre Dieu un peu comme du monde qui nous entoure. L'univers est si beau, si merveilleux et si grand qu'on est incapable de l'expliquer. On en comprend quelque chose mais bien du mystère demeure. Cependant, ce qu'on en sait ne cesse de nous émerveiller. 


(1) 

9 mai 2024 — Le Verbe: Selon saint Séraphin de Sarov, la véritable fin de la vie des chrétiens est d'acquérir l'Esprit Saint. Néanmoins, pour plusieurs, le ...


(2)

Credo : symbole de Nicée-Constantinople

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé,
consubstantiel au Père ;
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Ecritures, et il monta au ciel;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes.

Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.

Amen



jeudi 16 mai 2024

"Père, qu'ils soient un comme nous." (Jn 17, 22)

 "Père, qu'ils soient un comme nous." (Jn 17, 22) 

Depuis deux jours, l'évangile à la messe, nous présente la Prière Sacerdotale que Jésus a adressée à son Père la veille de sa mort, en présence de ses apôtres. Comme ce moment a dû être émouvant ! Nous pouvons voir dans cette prière, les intentions qui lui sont les plus chères. Jésus demande à son Père diverses faveurs pour ses disciples et la principale semble être que tous soient un comme le Père et lui sont "UN". Jésus répète à quelques reprises cette intention en l'exprimant de différentes façons, ce qui en prouve l'importance. 

Le fondateur de notre Congrégation religieuse des Oblats de la Vierge Marie, le Vénérable Bruno Lantéri, a fait sienne cette intention de prière de Jésus sur son lit de mort et a demandé à notre Père du ciel "que ses Oblats demeurent toujours unis de coeur, quoi qu'il en coûte, en Jésus et Marie". Je demande de tout coeur à Dieu d'exaucer ce saint désir de notre bien-aimé fondateur.   

Voici le récit des dernières heures de vie du Père Lantéri : 

« Durant la nuit du 5 août, la condition de Bruno semblait stable. À 8:00 du matin, le 5 août, Antonio Ferrero était en train de lire une lettre reçue de Giovanni Battista Rubino, un prêtre ami de Bruno et associé aux Oblats depuis longtemps. Soudain Ferrero reçut l’annonce que Bruno venait d’entrer dans son agonie finale. Il courut dans la chambre de Bruno où la communauté se rassembla rapidement.

L’agonie de Bruno fut « très douce », nous dit Loggero. Bruno « s’unit avec une profonde dévotion aux prières qui recommandaient son âme à Dieu ». Des larmes coulaient des yeux des Oblats réunis autour du lit de leur fondateur, exprimant ainsi la conscience qu’ils avaient de la perte qu’ils étaient en train de vivre. Ferrero raconte que « Bruno désira qu’un large crucifix soit mis autour de son cou et qu’on lui apporte un contenant rempli de reliques ». Il demeura « parfaitement conscient et en paix jusqu’à son dernier souffle ».

Des prières et des passages des Saintes Écritures furent lues aux côtés du lit de Bruno et, nous dit Ferrero, « notre fondateur sourit à toutes les pensées qui exprimaient des sentiments de confiance et des épanchements d’amour ». Quelques instants avant de mourir, « il nous a tous bénis une fois de plus », et il enjoignit ses Oblats « de s’aimer les uns les autres, et de demeurer toujours unis de cœur, quoi qu’il en coûte, en Jésus et en Marie ». Bruno « nous demanda pardon s’il nous avait offensés ». 

Loggero décrit ainsi la dernière requête de Bruno: « Quand les mots de l’évangile de saint Jean furent lus, « Père Saint, garde-les fidèles à ton nom, que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme toi et moi nous sommes un », il demanda au Père Ferrero qui l’assistait, de répéter ces mots ».

Comme Ferrero lisait à nouveau le texte évangélique, le moment tant attendu arriva. Loggero raconte: « Quand il entendit ces mots, il leva les yeux au ciel et eut un large sourire. Puis il baissa les yeux, et entra au Paradis ». Ferrero ajoute: « Quand les mots de l’Évangile « garde-les, pour qu’ils soient un comme nous sommes un », furent lus, il baissa les yeux et n’était plus dorénavant parmi nous. » Il était 9 :05 du matin, le 5 août 1830.

Ferrero a écrit que même si tous regardaient leur fondateur, la respiration de Bruno cessa si doucement « que personne ne s’en aperçut ». De fait, continue Ferrero, « je pensai qu’il était toujours en vie et je dis le Proficiscere (prière pour les mourants), mais il était déjà avec Dieu ». Loggero parle de la mort de Bruno comme d’un « heureux passage vers le repos éternel », et Ferrero écrivit que Bruno « mourut en homme juste, tout comme il avait toujours vécu ». (1)


(1) Timothy Gallagher, Begin Again : 
                       

mardi 14 mai 2024

L'Esprit Saint selon Raniero Cantalamessa

 L'Esprit Saint selon Raniero Cantalamessa


Cet article est tiré de notre magazine Le Verbe 

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Simon Lessard, collaborateur au magazine Le Verbe, a eu la bonne idée d'interviewer le Cardinal Raniero Cantalamessa pour qu'il nous parle de l'Esprit Saint à l'approche de la Pentecôte 2024. La vie de ce cher Capucin a pris un tournant inattendu et décisif quand il a fait une expérience vive de l'Esprit Saint dans sa vie. 

Voici quelques extraits de cette interview : 

Cardinal Cantalamessa: Le Saint-Esprit n’est pas une entité concrète. Dans la Bible, nous ne trouvons que des images et des symboles qui expriment ses fonctions: le vent – d’où dérive son nom hébreu ruah –, la lumière, la colombe, le feu, l’eau, le parfum. Même le nom «Paraclet» n’indique qu’une de ses fonctions, celle de défenseur et de consolateur. Dans le grec du Nouveau Testament, son nom même, pneuma, est un neutre! De tous les symboles retenus, celui qui lui convient le mieux est peut-être la lumière. La lumière illumine tout et suscite des couleurs différentes selon l’endroit où elle atterrit, sans qu’elle soit visible, tout comme le Saint-Esprit.

L’Esprit est comme le vent, le feu, la lumière, etc. Mais c’est avant tout une personne divine, n’est-ce pas?

Oui et nous pouvons, nous devons même, continuer à parler du Saint-Esprit comme d’une «personne». Non pas cependant, suggérait le théologien Heribert Mühlen, comme la troisième personne du singulier de la Trinité, mais comme la première personne du pluriel! En d’autres termes, le Saint-Esprit serait le «nous» du Père et du Fils, l’amour qui les unit. En ce sens, la Trinité ne s’exprime pas en «Je – Vous – Lui», mais en «Je – Vous – Nous». Loin d’être un «appendice» de la Trinité, le Saint-Esprit en est le cœur même!

Vos armoiries et votre devise épiscopale  Veni Creator Spiritus  font référence à l’Esprit Saint. Quel rôle a-t-il joué dans votre histoire personnelle et quel don avez-vous spécialement reçu de lui ?

J’avais appris tout ce que je vous ai dit jusqu’à présent sur le Saint-Esprit au cours de mes études de théologie. Ce qui m’a fait non seulement comprendre, mais vivre tout cela, c’est l’expérience de l’Esprit faite dans le renouveau charismatique et en particulier le baptême dans l’Esprit. Maintenant, je comprends ce que Jésus voulait dire quand, dans ses discours d’adieu, il a promis que le Paraclet conduirait à toute la vérité sur lui, qu’il serait avocat, conseiller et surtout qu’il prendrait ce qui lui appartient et nous le donnerait. Le plus beau don que m’a fait le Saint-Esprit, en plus de renouveler mon amour pour la Parole de Dieu et la prière, a été de me faire comprendre ce que signifie avoir une relation personnelle avec le Christ comme «mon Seigneur».

À la suite du concile Vatican II, plusieurs groupes dits «charismatiques» ont développé une spiritualité fortement marquée par une prière à l’Esprit Saint et l’exercice de ses charismes. Pourquoi Dieu a-t-il suscité ces mouvements et comment peuvent-ils influencer positivement toute l’Église?

J’aimerais répondre à votre question en vous partageant l’expérience réelle de mon ami Johannes Hartl, qu’il m’est arrivé de relire ces derniers jours. Elle parle mieux selon moi que toute explication, et elle est loin d’être un cas isolé. Lisons-la directement de sa plume:

«Tout s’est passé un soir d’été lors d’une conférence du renouveau charismatique catholique. Non pas que je sois heureux d’être là, et encore moins de chercher Dieu: je suis déjà chrétien, quoiqu’un adolescent rebelle qui fait ce qu’il veut. Je ne veux rien écouter ni participer à quoi que ce soit. Pendant le sermon et le chant, je sors jouer au frisbee avec mon ami, ou je m’assois sur le dernier banc, prenant l’attitude d’un observateur désintéressé. Ce sont des gens sympas, surtout les filles. Des gens normaux et pourtant si différents: mains levées, visages radieux… Plus pour échapper à l’ennui qu’autre chose, au moment de l’appel, je me dirige vers l’autel. Ce qui a suivi a divisé ma vie en deux parties pour toujours. Un jeune homme a posé sa main sur mon épaule et a dit quelques prières impromptues. J’ai dit “Amen” et je suis reparti. Je fais quelques pas et, chose étrange, tout est devenu différent. Pas de vision, d’extase ou de “voyage”. Juste une certitude absolue. Une joie infinie et douce qui a fait disparaitre pendant quelques heures tout le reste. C’est comme tomber amoureux, mais d’une manière infiniment plus profonde et plus calme. J’ai eu la certitude absolue d’avoir rencontré une personne, une beauté qui n’est pas de ce monde. Mon ami a eu la même expérience. Nous nous sommes embrassés en murmurant: “C’est donc ça le Saint-Esprit!”» (Hartl, 2018; traduction libre).

Cela fait une vingtaine d’années que cet adolescent rebelle a fondé, à Augsburg en Allemagne, une maison de prière (Gebetshaus Augsburg) où l’on prie, en présentiel ou en ligne, 24 heures sur 24, 365 jours par année. Les réunions ouvertes attirent plus de dix-mille personnes chaque fois, en majorité des jeunes. Tout cela en pleine harmonie et collaboration avec l’Église catholique locale et avec les autres réalités chrétiennes de la région. J’ai été invité à l’une de ces rencontres ouvertes en 2018 et j’ai eu la preuve qu’il est possible encore aujourd’hui d’être «fascinés par Jésus Christ», comme disait le titre de la rencontre. (1)

NDLR : J'ai mis ci-dessus deux extraits qui sont des témoignages (celui du Père Cantalamessa et celui de Johannes Hartl) qui montrent que l'important dans la vie ce n'est pas tant de savoir des choses sur l'Esprit Saint, mais de faire l'expérience de son amour et de son action dans nos vies. Autrement dit de faire l'expérience qu'il est une Personne réelle. Il en est aussi de même pour Jésus et pour notre Père du ciel que nous ne voyons pas mais que nous pouvons rencontrer. La rencotre se vit normalement par les effets qu'elle produit en nous.  

(1) 
9 mai 2024 — Le Verbe: Selon saint Séraphin de Sarov, la véritable fin de la vie des chrétiens est d'acquérir l'Esprit Saint. Néanmoins, pour plusieurs, le ...

lundi 13 mai 2024

Dieu fait bien ce qu'il fait

 Dieu fait bien ce qu'il fait 


Un de mes meilleurs amis qui a lu le blogue SAUVONS NOS ENFANTS !, m'a envoyé ce courriel

Cher Guy,

Je me suis grandement réjoui de ton blogue relatif aux changements de sexe.

Cela m’a fait penser à une fable de la Fontaine peu connue que j’ai lue, autrefois, lorsque j’étais enfant et qui m’a marqué à jamais.
 
Ton ami,

Michel

LE GLAND ET LA CITROUILLE 

Dieu fait bien ce qu’il fait. Sans en chercher la preuve
En tout cet Univers, et l’aller parcourant,
          Dans les Citrouilles je la treuve.
          Un villageois, considérant
Combien ce fruit est gros, et sa tige menue
A quoi songeait, dit-il, l’Auteur de tout cela ?
Il a bien mal placé cette Citrouille-là :
          Hé parbleu, je l’aurais pendue
          A l’un des chênes que voilà.
          C’eût été justement (1) l’affaire ;
          Tel fruit, tel arbre, pour bien faire.
C’est dommage, Garo, que tu n’es point entré
Au conseil de celui que prêche ton Curé ;
Tout en eût été mieux ; car pourquoi par exemple
 Le Gland, qui n’est pas gros comme mon petit doigt, 
          Ne pend-il pas en cet endroit ?
          Dieu s’est mépris ; plus je contemple
Ces fruits ainsi placés, plus il semble à Garo
           Que l’on a fait un quiproquo.
Cette réflexion embarrassant notre homme :
On ne dort point, dit-il, quand on a tant d’esprit.
Sous un chêne aussitôt il va prendre son somme.
Un gland tombe ; le nez du dormeur en pâtit.
II s’éveille ; et portant la main sur son visage,
Il trouve encor le Gland pris au poil du menton.
Son nez meurtri le force à changer de langage ;
Oh, oh, dit-il, je saigne ! et que serait-ce donc
S’il fût tombé de l’arbre une masse plus lourde, 
          Et que ce gland eût été gourde ?
Dieu ne l'a pas voulu : sans doute il et raison ;
          J’en vois bien à présent la cause.
          En louant Dieu de toute chose,
          Garo retourne à la maison.

Oui, Dieu fait bien ce qu'il fait. N'en doutons pas. 

2 févr. 2019 — 28 octobre 1965, n° 1. 5 CONGRÉGATION POUR L'ÉDUCATION CATHOLIQUE, Orientations éducatives sur l'amour humain. Traits d'éducation sexuelle, ...


dimanche 12 mai 2024

Jésus notre Roi

 Jésus notre Roi

Messe pour les vocations, vendredi le 10 mai 2024, chez nous

Au centre de la photo : Mgr Christian Lépine, en train de faire le salut à l'autel 

Les deux photos ci-dessus ont été prises lors du chant d'ouverture à la messe
Nous tenions à célébrer notre Roi ; voir la quatrième ligne du chant

Le 10 mai 2024 a été une journée mémorable en notre paroisse La Purification de la Bienheureuse Vierge Marie, et cela pour plusieurs raisons. Ce jour-là, certains de nos paroissiens ont eu un signe très fort que Jésus est notre Roi, notre divin Roi. Je vous parlerai de cela une autre fois. Mais il est bon aujourd'hui, en cette solenntité de l'Ascension du Seigneur, de mentionner cela. Notre Roi aujourd'hui retourne au ciel à la droite de son Père qu'il a si admirablement servi sur cette terre.  

Notre archevêque, Mgr Christian Lépine, est venu vendredi dernier célébrer une messe pour les vocations sacerdotales.Voir le blogue suivant : Mgr Lépine vient nous visiter. Les jeunes hommes que vous voyez en aubes blanches sur la photo ci-dessus, sont des séminaristes qui se préparent à recevoir le sacrement de l'ordre. Nous avons prié pour eux et avec eux. Ce fut une joie de les connaître. 

En ce vendredi de mai, comme je le fais à chaque vendredi, je vais vivre une heure d'adoration dans notre "Chapelle d'adoration Carlo Acutis" (voir: Notre chapelle miraculeuse), de 13h à14h. En me rendant à la chapelle ce jour-là, j'ai aperçu pour la première fois de ma vie la statue du Christ Roi qui se trouve à quelques pas de la chapelle, sur le terrain de l'église. Je ne suis vraiment pas "visuel" comme on dit, car je n'avais jamais remarqué auparavant cette statue et les monuments qui l'accompagnent, dont l'un d'entre eux fut érigé à la mémoire du premier curé de la paroisse, l'abbé Pierre Volant (curé de 1684 à 1705). 

Oui, honneur, gloire et louange à Jésus notre Roi  !

JOYEUSE SOLENNITÉ DE L'ASCENSION DU SEIGNEUR !

 

samedi 11 mai 2024

SAUVONS NOS ENFANTS !

 SAUVONS NOS ENFANTS !


"De nos jours le danger le plus affreux est l'idéologie du genre, qui efface les différences. J'ai demandé à ce que des études soient réalisées sur cette affreuse idéologie de notre époque" (Pape François, 1er mars 2024) (1)

Chers amis, 

Il est grand temps que les chrétiens du Québec élèvent leur voix sur la place publique. En cela, les catholiques en France nous sont un modèle. Quand le gouvernement s'apprête à légiférer en un sens qui est contraire aux droits de l'homme tels que décrétés par Dieu, ils manifestent dans les rues. Des milliers de personnes répondent à l'appel et quittent leurs pantoufles pour manifester publiquement leur désaccord. 

Plusieurs d'entre nous ont été témoins de ce que le "phénomène des Yvettes" a produit en 1980 sur la scène québécoise ; 

"Rappelons, pour mémoire, que l'affaire commence le 9 mars 1980 quand Lise Payette, alors ministre de la Condition féminine, compare la femme de Claude Ryan, Madeleine, à une Yvette, c'est-à-dire cette petite fille modèle des manuels scolaires de l'époque qui la cantonnent aux tâches ménagères. Voter Non, ce serait refuser la libération du Québec de la même façon que les femmes soumises, les Yvettes, refusent leur propre libération." (2)

Madame Madeleine Ryan a alors organisé une manifestation monstre au Forum de Montréal (le défunt amphithéâtre des Canadiens de Montréal) pour montrer que des milliers de femmes québécoises sont fières d'être femmes au foyer. Le clan du "Oui" cette année-là a perdu le référendum sur la souveraineté. Madame Lise Payette a toujours été considérée comme une des principales responsables de l'échec de ce premier référendum sur la souveraineté.  

Nous avons eu la preuve en 1980 de ce que la force d'une conviction peut faire. Ces femmes étaient convaincues qu'il n'y avait rien de mal à désirer être des "femmes au foyer" et qu'elles en voyaient plutôt de grands avantages. Cela allait à contre-courant des idées supposément "féministes" de l'époque et qui perdurent encore aujourd'hui. Le vrai féminisme est de désirer le bien véritable des femmes. Les Yvettes en ce sens, étaient autant "féministes" et même plus féministes à mes yeux que les soit-disant féministes de l'époque.  

Les gouvernements du Québec font depuis des années des lois qui sont contraires au plan de Dieu. C'est là une conviction de plusieurs d'entre nous. Or en ce moment ce sont nos enfants qui en payent le prix. On peut aller contre le bien de l'être humain en mettant en vigueur de mauvaises lois, mais aussi en ne légiférant pas. En ce moment il n'y a pas vraiment de loi qui régisse la "théorie du genre" mais au rythme où va la société, il faut s'attendre à ce que de nouvelles lois voient le jour qui iront vraiment contre le bien de l'être humain. ASSEZ C'EST ASSEZ , comme on dit. 

J'encourage toutes les personnes qui liront ce blogue à aller manifester dans la rue le 25 mai prochain pour SAUVER NOS ENFANTS. D'autant plus que le pape vient de décréter que la première JOURNÉE DE L'ENFANCE dans l'Église catholique, aura lieu précisément le 25 mai prochain. Quelle belle façon pour nous les catholiques du Québec, d'honorer cette PREMIÈRE JOURNÉE DE L'ENFANCE ! 

(1) https://www.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2024/march/documents/20240301-convegno-uomo-donna.html

(2) https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/74052/retour-sur-les-yvettes

Voir aussi : 

  

vendredi 10 mai 2024

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                             Fête le 30 avril                          Fête le 6 mai 
Canonisés le 3 avril 2014 

Au cœur de la ville de Québec se trouve l'Édifice Marie-Guyart, communément appelé Complexe G. Savez-vous que Marie Guyart et Marie ...
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François de Laval a été le premier évêque de Québec et d'Amérique du Nord. Il a dédié sa vie au service des autres en Nouvelle-France, ...
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