Quel est ton rêve ?
Dans la vidéo mise ci-dessous et dont le titre est :
« Je n’ai pas de rêve », un des personnages dit que tout le
monde a un rêve; que si on est en vie, on a un rêve. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement, je crois que c'est vrai; ou du moins vrai en très grande partie.
Je pense aussi que les personnes les plus actives dans la vie, sont les personnes qui sont conscientes d'avoir un rêve, et qui y croient au plus profond d'eux-mêmes. De telles personnes sont prêtes à tout pour réaliser leur rêve, même à mourir.
J'AI UN RÊVE:
Une des personnes qui a exprimé son rêve de façon très claire, est le pasteur noir Martin Luther King, dans un discours désormais fameux prononcé le 28 août 1963 au Lincoln Memorial de Washington D.C., devant 250,000 personnes. L'endroit était bien choisi car c'est le président Lincoln, cent ans auparavant (1865) qui est le grand responsable de l'abolition de l'esclavage aux États-Unis. Voici un court extrait de ce discours:
Martin Luther King : « I
Have a Dream”.
« Je vous le dis ici et maintenant, mes amis: même si
nous devons affronter des difficultés aujourd'hui et demain, je fais pourtant
un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que,
un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son
credo : « Nous tenons ces vérités
pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux. »
Je rêve que, un jour,
sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils
des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de
la fraternité. ... Je rêve que mes quatre
petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la
couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd'hui un
rêve! ... Je
rêve que, un jour, tout vallon sera relevé, toute montagne et toute colline
seront rabaissés … Telle est mon espérance. »
Voici ces phrases puissantes prononcées par Martin Luther King lui-même et sous-titrées en français:
JE N'AI PAS DE RÊVE:
J’ai visionné
ces jours-ci une vidéo intitulée « Je n’ai pas de rêve » dont
le réalisateur est un jeune homme dont le nom est: Émile Roy. J’ai trouvé
cette vidéo très éclairante. Voici en gros quelle est l’histoire:
Nous
sommes au niveau collégial. La professeure de français dit à ses élèves :
« Comme vous le savez, au retour des
vacances d’hiver, c’est la période des exposés oraux. On commence les
présentations dans deux semaines. Bien sûr, c’est individuel. Cette année, le
thème que j’ai choisi sera votre rêve. Je vais vous demander de me décrire
le plus grand rêve de votre vie. Vous pouvez commencer à prendre des notes. »
Déjà,
certains élèves se mettent à écrire. Nicholas est là, embêté, à sa place, ne
sachant quoi écrire et il nous raconte : « Un lundi après-midi, comme ça, j’ai su que je n’avais pas de rêve …
mais maintenant, j’avais deux semaines pour en trouver un. »
À
table, en famille (avec ses parents et sa sœur), Nicholas demande à sa
mère : « Maman, c’est quoi mon
rêve? » Elle lui répond : « J’sais pas moi. Tu voulais
pas devenir astronaute? ». Ce à quoi Nicholas répond : « Maman, j’avais sept ans ». Son
père intervient et lui dit : « Nico,
tu sais, ton rêve là, y’a personne qui va le trouver pour toi. De toute façon,
un rêve, ça se trouve pas, un rêve … c’est
juste là. »
Nicholas
va sur l’internet pour trouver des idées de rêve. Il dit : « L’affaire, c’est que Google offrait
seulement des choses exotiques : sauter en parachute ou en élastique,
nager avec des dauphins, etc. Je
ne voulais pas d’un rêve tout fait d’avance. »
Une des
scènes du film nous montre Nicholas en face d’un de ses professeurs qui lui
dit : « Pourquoi tu as écrit
que ton plus grand défaut, c’est ton manque d’originalité? »
En
plein milieu du film, il y a une scène essentielle. Nicholas entre chez lui et
se regarde dans le miroir. Il se voit avec ses jeans et son t-shirt de la même
couleur. Il descend dans la cave, cherche parmi ses vieux vêtements et choisit
la chemise la plus psychédélique, aux couleurs variées.
Une de
ses amies veut devenir danseuse, une autre veut devenir peintre.
Nicholas
dit à une amie : « Comment vous
faites pour être certain de votre rêve? » Son amie lui répond :
« On a tous des rêves, si on n’avait
pas de rêve, on ne serait pas humain. Tu
en as un rêve, c’est juste que tu ne le sais pas. Tu vas le trouver. On est
tous sur terre pour une raison. »
Nicholas
répond : « J’ai juste
l’impression que peu importe ce qu’on va faire, ça va jamais avoir
d’importance, ça va jamais rien changer. »
Son
amie : « Tu sais ce que je
pense? On est tous sur terre pour une raison. La tienne, tu vas la trouver,
inquiète-toi pas. »
Le jour
de l’exposé oral, Nicholas se rend à l’école. On le suit dans la rue et dans
les corridors de l’école. On l’entend se parler à lui-même alors qu’il
prépare dans sa tête ce qu’il prévoit dire devant la classe.
« Je devrais vous parler de mon rêve. Mais
l’affaire, c’est que je n’en n’ai pas de rêve. J’aurais pu faire comme tout le
monde puis vous dire que je veux devenir médecin, avocat ou pompier, qui veut
faire le tour du monde, que je veux devenir riche, connu pi toute. Mais pour
une fois, je ne veux pas faire comme tout le monde. Parce que j’ai beau être le
gars le plus ordinaire qui existe, MES RÊVES, EUX, JE NE VEUX PAS QU’ILS SOIENT
ORDINAIRES.
Il
arrive devant la classe, fait une pause, se sent un peu mal à l’aise et
finalement exprime son rêve avec beaucoup d’assurance. Avant qu’il commence à
parler, on entend un décompte, comme au Cap Canavéral : 6, 5, 4, 3, 2,
1 :
« Mon rêve, ce serait d’être différent. Mon
rêve, ça serait que tout le monde soit différent et que tout le monde comprenne
qu’on a le droit d’être différent. Mon rêve, ce serait que tout le monde arrête
de penser qu’être comme tout le monde, c’est réussir, parce que la vérité c’est
que la seule façon de réussir c’est de trouver ce qui fait qu’on est unique
puis d’aller au bout de ça. Mon rêve, ça serait de changer quelque chose, même
minime; mais changer quelque chose dans le monde. … Merci ! »
L’écran
devient noir; en entend « Lift off; we have a lift off » et on voit une
fusée s’envoler dans le ciel. Nicholas
aussi vient de s’envoler en découvrant son rêve.
Cette vidéo m'a permis de voir les rêves
d’une façon nouvelle. J’ai pris conscience qu’il existe deux sortes de rêves:
des rêves très concrets, par exemple: vouloir être danseuse, être écrivain,
être pompier, médecin, etc., et des rêves moins concrets comme ceux de Nicolas et de Martin Luther King. Les rêves de ces deux personnes visent un
mieux être de toute la communauté humaine. Ils rêvent de rendre le monde
meilleur autour d’eux.
Cela m'a permis de mieux me comprendre. Quand j'avais une vingtaine d'années, je ne savais pas trop quoi faire dans la vie. J'étais un peu comme Nicolas: j'enviais en quelque sorte mes amis qui savaient exactement ce qu'ils voulaient faire. Quand est venu le temps de décider de ce que je désirais faire dans la vie, mon critère de discernement a été celui-ci: "Où est-ce que je pourrai être le plus heureux et faire le plus de bien autour de moi, pour les autres". Je pense maintenant, grâce à ce petit film, que les personnes qui n'ont pas de rêve précis dans la vie, sont celles qui sont susceptibles d'être appelés à des rêves plus vastes et universels. Or ce qui est universel, est souvent moins concret. Les personnes qui ont des rêves concrets rendent aussi, sûrement, le monde meilleur autour d'eux, mais de façon différente et moins universelle. Cependant, dans les deux cas, l’important est de s’impliquer dans la vie et de chercher à mettre à exécution son rêve.
Cela m'a permis de mieux me comprendre. Quand j'avais une vingtaine d'années, je ne savais pas trop quoi faire dans la vie. J'étais un peu comme Nicolas: j'enviais en quelque sorte mes amis qui savaient exactement ce qu'ils voulaient faire. Quand est venu le temps de décider de ce que je désirais faire dans la vie, mon critère de discernement a été celui-ci: "Où est-ce que je pourrai être le plus heureux et faire le plus de bien autour de moi, pour les autres". Je pense maintenant, grâce à ce petit film, que les personnes qui n'ont pas de rêve précis dans la vie, sont celles qui sont susceptibles d'être appelés à des rêves plus vastes et universels. Or ce qui est universel, est souvent moins concret. Les personnes qui ont des rêves concrets rendent aussi, sûrement, le monde meilleur autour d'eux, mais de façon différente et moins universelle. Cependant, dans les deux cas, l’important est de s’impliquer dans la vie et de chercher à mettre à exécution son rêve.
JE N'AI PAS DE RÊVE / Court-Métrage - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=RHy8LUxvOnw
18 févr. 2017 - Téléversé par Émile Roy
Nicolas, 17 ans, se retrouve un jour forcé de trouver son plus grand rêve. En 2 semaines. Le MAKING-OF juste ...