1er octobre: SAINTE THÉRÈSE
L'Église célèbre aujourd'hui ma sainte préférée: sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. Même si le jour s'achève, je tiens à écrire un blogue sur celle que l'on surnomme parfois "la plus grande sainte des temps modernes". Je le ferai en me servant de textes que nous pouvons trouver dans le bréviaire ou la Prière du temps présent.
Voici l'hymne de l'office des lectures de la fête d'aujourd'hui:
HYMNE : THÉRÈSE DE L'ENFANT JÉSUS
Jacqueline.Frédéric Frié — CNPL
Thérèse de l'Enfant Jésus,
le plus
petit peut suivre ta voie
ouverte
vers le Seigneur de toute joie
qui a reçu ta vie offerte.
Refrain:
Chaque geste pour Lui,
chaque instant avec Lui
et brûler les ombres de la terre,
au feu de la prière,
dans l'Esprit !
Au Père, le grand abandon,
le don
du bien caché, tu l'as fait
d'avance,
et Lui qui voit dans le secret
a dépassé ton espérance.
Tu as demandé d'être un jour
l'Amour
au cœur de l'Église, à part
entière,
et l'Époux chaste, sans retard,
t'a consumée à Sa lumière.
Amen, amen, rappelle-nous
que tout,
jusqu'à l'extrême douleur,
est grâce
par le Seigneur, Fils du Seigneur,
Thérèse de la Sainte Face.
La première strophe de cette hymne fait allusion à la voie d'enfance dont Thérèse a témoigné durant toute sa vie et qu'elle désire enseigner à tous du haut du ciel. C'est la raison pour laquelle elle a choisi comme nom: Thérèse de l'Enfant-Jésus. Le plus petit peut suivre cette voie. On remarquera dans cette strophe le mot "joie" qui est très cher à Thérèse.
Le refrain témoigne du don de l'oraison continuelle dont a été gratifiée Thérèse. Dans les Conseils et souvenirs recueillis par sa soeur Céline (Soeur Geneviève de la Sainte Face), voici ce qui est dit:
" L'union à Dieu de Soeur Thérèse était simple et naturelle, de même que sa façon de parler de Lui. Comme je lui demandais si elle perdait quelquefois la présence de Dieu, elle me répondit très simplement: "Oh ! non, je crois bien que je n'ai jamais été trois minutes sans penser au bon Dieu." Je lui témoignai ma surprise qu'une telle application soit possible. Elle reprit: "On pense naturellement à quelqu'un que l'on aime." (1)
La deuxième strophe fait allusion à l'acte d'offrande de Thérèse à l'Amour Miséricordieux.
La troisième strophe se réfère à ce que Thérèse appelle sa "VOCATION". Voir la page ci-dessous, tirée de l'office du bréviaire d'aujourd'hui.
La quatrième strophe nous plonge dans le deuxième nom qu'a choisi Thérèse: Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. Thérèse, comme Jésus notre Sauveur, a connu l'épreuve et elle est convaincue que TOUT EST GRÂCE; mais cela n'est possible que par le Seigneur Jésus
LETTRE DE STE THÉRÈSE À SŒUR MARIE DU SACRÉ-COEUR (8 SEPTEMBRE 1896)
À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre, j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse. Les chapitres XII et XIII de la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux... J'y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs… que l'Église est composée de différents membres et que l'œil ne saurait être en même temps la main... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix...
Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ». Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'Amour... Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l'Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d'amour. Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations, que l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...
Wouah!Merci pour ce témoignage de Thérèse.Je prends conscience que je ne dois pas perdre de vue l'Essentiel:L'Amour.Je suis passionnée comme Thérèse,mais je dois appendre à dire les choses avec amour....en "m'accrochant" à l'AMOUR...Toute seule,impossible....
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