22 octobre: saint Jean-Paul II
C'est aujourd'hui que l'Église universelle célèbre liturgiquement la mémoire de saint Jean-Paul II. On a choisit le 22 octobre car c'est à cette date, en 1978 que Jean-Paul II a commencé son ministère pétrinien. Le pape Jean-Paul II est de loin le pape que j'ai le mieux connu. J'ai vécu à Rome de septembre 1977 à juillet 1986. J'ai participé à de nombreuses cérémonies papales dont quelques béatifications et canonisations. J'ai été diacre d'office à la canonisation de sainte Marguerite Bourgeoys, le 31 octobre 1982 (voir la photo ci-dessous) et j'ai été ordonné par Jean-Paul II le 12 juin 1983 (voir la photo ci-dessus).
J'ai une fois de plus vu la main du Seigneur dans la célébration liturgique d'aujourd'hui. Les lectures de la messe en ce jeudi 22 octobre, jeudi de la vingt-neuvième semaine du temps ordinaire, était particulièrement adaptées à la commémoration de Jean-Paul II.
La prière d'ouverture de la messe d'aujourd'hui disait ceci :
"Dieu, riche en miséricorde, tu as appelé le saint pape Jean-Paul II à guider ton Église répandue dans le monde entier; forts de son enseignement, accorde-nous d'ouvrir nos coeurs avec confiance à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l'homme. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen."
Cette prière d'ouverture fait référence à l'encyclique du pape Jean-Paul II sur la "Miséricorde Divine". Les mots "riche en miséricorde" de la lettre de Paul aux Éphésiens, sont les tout premiers mots de l'encyclique papale: "Dives in Misericordia" ("Riche en Miséricorde").
Le pape Jean-Paul II a vraiment partie liée avec la Miséricorde Divine. C'est lui qui, lors du grand Jubilé de l'an 2000, a institué la fête de la Miséricorde Divine alors qu'il canonisait Soeur Faustine, lors du deuxième dimanche de Pâques. Soeur Faustine a fait rayonner dans le monde entier la dévotion au Sacré-Coeur (au Coeur de Jésus).
Or, sans que cela soit prévu ou arrangé humainement parlant, la première lecture de la messe d'aujourd'hui, en ce jeudi de la vingt-neuvième semaine du temps ordinaire, est tirée d'un passage de la lettre de saint Paul aux Éphésiens que l'on entend lors de la solennité du Sacré-Coeur de Jésus lors de l'année liturgique B. Voici cette lecture:
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens, chapitre 3, versets 14-19 :
Frères,
je tombe à genoux devant le Père,
de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom.
Lui qui est si riche en gloire,
qu’il vous donne la puissance de son Esprit,
pour que se fortifie en vous l’homme intérieur.
Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ;
restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour.
Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles
quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur…
Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance :
l’amour du Christ.
Alors vous serez comblés
jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu.
– Parole du Seigneur.
Les trois petits points à la fin du verset 18, laisse supposer que saint Paul ne peut pas terminer de nous révéler sa pensée, tant il est plongé dans l'infini amour du Christ Jésus pour nous. C'est du moins l'impression que l'on a.
La prière de conclusion de la messe d'aujourd'hui disait ceci:
"Que cette communion, Seigneur notre Dieu, ravive en nous l'ardeur de charité et nous brûle de ce feu qui dévorait saint Jean-Paul II, alors qu'il se dépensait pour ton Église. Par Jésus... Amen."
Or voici un extrait de l'évangile de la messe d'aujourd'hui :
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Luc chapitre 12, versets
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême,
et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Oui le Seigneur fait bien les choses.
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