« Je crois en la résurrection des
morts »
Photo: Yves Morin
Je viens de voir ce magnifique vitrail, sur la page Facebook de mon confrère, le Père Yves
Morin, omv. Voici ce que répondait Yves à une dame qui lui disait qu’elle
trouvait ce vitrail magnifique:
« C’est un vitrail assez récent, de la cathédrale de
Fossano, près de Cuneo (l’endroit où est
né le fondateur de notre Congrégation religieuse, le Père Bruno Lantéri),
dans le Piémont. Je le trouvais beau pour ses couleurs et son sujet
naturellement. Je crois que c’est la résurrection du fils unique de la veuve… »
Il n'est pas facile, selon moi, de dire si ce vitrail représente un épisode biblique précis. Il semble plutôt être un condensé de l'oeuvre salvifique de Jésus: Jésus guérit les malades, ressuscite les morts, chasse les démons. Le fils de la veuve de Naïm était un jeune homme que j'imagine dans la vingtaine. Le vitrail fait plutôt penser à la fille de Jaïre que Jésus ressuscita en lui prenant la main et en lui disant: " Talitha koum ":
« Jésus entre et leur dit: « Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L’enfant n’est pas morte: elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit: « Talitha koum », ce qui signifie: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne; puis il leur dit de la faire manger. » (Mc 5, 39-43)
D'après le contexte, on comprend que la fille était bel et bien morte et que Jésus l'a ressuscitée. Un des problèmes que pose ce vitrail, est la présence du démon tout en haut de l'oeuvre. D'après ce que je crois comprendre, l'artiste a aussi voulu représenter Jésus qui expulse les démons. Ici, l e démon semble comme expulsé non seulement de l'enfant, mais aussi du décor, par un jet de lumières en demi-cercle qui sort de l'enfant. Dans l'Évangile, il est question d'un enfant possédé par un démon que Jésus a expulsé (Mc 9, 17-27), mais je doute que l'artiste ait voulu représenter cette scène.
« Jésus entre et leur dit: « Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L’enfant n’est pas morte: elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit: « Talitha koum », ce qui signifie: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne; puis il leur dit de la faire manger. » (Mc 5, 39-43)
En ce mois de novembre, le mois des morts, qui débute à chaque année par la solennité de
Yves est un excellent photographe. À preuve, la photo ci-dessous qu'il a prise lui-même, j'en suis sûr.Yves a donné à cette photo automnale, le titre suivant: "Ogni età ha la sua bellezza" ("Chaque âge a sa beauté"). Comme on le sait, l'automne représente l'âge de la vie qu'est la vieillesse. Parmi les beautés de la vieillesse, il y a celle d'être le prélude ou l'antichambre du ciel.
Photo: Yves Morin, omv
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