CHEMIN DE CROIX (1)
Chers lecteurs et lectrices,
En ce temps du Carême, nous vivons le Chemin de Croix en paroisse à chaque vendredi soir. Nous utilisons pour la méditation des quatorze stations, un Chemin de Croix que j'ai composé en l'année 2018. Je participe à cette activité paroissiale. Je m'étonne à chaque vendredi soir d'être profondément ému et touché lors de certaines stations. Cela m'incite à penser qu'il y a cinq ans, j'ai dû être inspiré en composant ce Chemin de Croix. C'est pour cette raison que je vous le partage à nouveau aujourd'hui. J'en profite pour vous souhaiter une merveileuse et fructueuse montée vers Pâques.
Devant l’autel :
Prêtre : Seigneur notre Dieu, nous voulons t’offrir ce Chemin de Croix pour le salut du monde. Il en a coûté à ton Fils de sauver le monde, et dans ta bonté, tu donnes la grâce à chaque baptisé de coopérer avec Jésus au salut de l’humanité. Nous voulons aujourd’hui exercer ce rôle sacerdotal qui nous est confié en tant que baptisé, et vivre ce Chemin de Croix en union avec Jésus et la Vierge Marie, pour le salut éternel de tous tes enfants. Amen.
Première station : Jésus est condamné à mort.
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Lecteur ou lectrice : Jésus, tu as été injustement condamné. Tu n’as jamais commis de mal et on te condamne à une mort infâme. Nous, nous avons tous péché; nous, nous sommes tous coupables et tu prends sur toi le châtiment qui nous était réservé. Car c’est bel et bien le péché que tu es venu expier et réparer. Pitié pour nous Seigneur. Pitié pour les personnes qui sont accusées injustement et pour celles qui sont emprisonnées sans avoir commis de délit. Comme c’est dur d’être accusé faussement! Comme cela prend de la foi pour ne pas se révolter dans de telles circonstances !
Prêtre : Merci Seigneur d’avoir accepté de vivre cette première grande humiliation publique, le jour du Vendredi Saint. Merci de tant nous aimer. Notre Père.
Deuxième station : Jésus est chargé de sa croix.
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Lecteur ou lectrice : Jésus, tu nous as dit à tous, durant ta vie publique, que nous aurions à porter notre croix et à te suivre, si nous désirons être tes disciples. La croix, personne ne peut l’éviter, personne ne peut y échapper. C’est le lot de tous. Comme tu es bon Seigneur d’avoir voulu connaître la croix! Mais ta croix à toi, elle est lourde de tous les péchés du monde. Tu ne portes pas la croix d’un seul individu; tu portes la croix de tous. Ainsi, pour chacun de nous, la croix sera plus légère car tu as voulu la porter pour nous et avec nous.
Prêtre : Merci Seigneur d’avoir porté la croix pour nous tous. Fais que nous pensions à toi quand notre croix se fait lourde et que nous sommes tentés par le découragement. Je vous salue Marie.
Troisième station : Jésus tombe pour la première fois.
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Lecteur ou lectrice : Jésus, l’évangile ne nous dit pas que tu es tombé en portant ta croix; mais nous le croyons tous. D’ailleurs le Saint Suaire en est la preuve, pour quiconque croit à cette relique sainte. La plaie que l’on voit sur ton épaule droite sur le Saint Suaire, est la blessure qui t’a fait le plus souffrir durant ta Passion, d’après ce que tu as confié à quelques-uns de tes amis (1). Cette plaie est aussi le signe évident que tu es tombé sous le poids de la croix.
Prêtre : Seigneur Jésus, il nous arrive aussi de tomber sous le poids de la fatigue ou sous le poids de nos péchés. Comme il fait bon de penser à toi en de telles circonstances et de t’entendre nous dire : « Courage, je suis avec toi. » Notre Père.
Quatrième station : Jésus rencontre Marie, sa Mère.
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Lecteur ou lectrice : Tous tes amis ont fui devant le danger, à l’exception de ta Mère et de saint Jean, le disciple bien aimé. La Vierge Marie, ta Mère et notre Mère, est la femme forte de l’évangile, la femme promise au début des âges; la femme qui nous est donnée comme modèle de vie chrétienne. Tout comme Toi, Jésus, Marie est sans péché, mais elle veut coopérer avec toi, au salut du monde. Elle comprend très bien que ta mort est inévitable et sur le point de se produire. Elle ne veut surtout pas te laisser seul en ce moment tragique. Bravant le mépris, les insultes et les possibles coups, elle se fraye un chemin au milieu de la foule et se rend jusqu’à toi pour te consoler et t’encourager.
Prêtre : Seigneur Jésus, comme il fait bon de voir Marie te consoler, ne serait-ce que quelques instants. Vos regards se sont croisés, vos regards ont été source d’encouragement. Le regard de ta Mère, en ce moment précis, a dû te donner une grande force. Merci Marie d’être à nos côtés quand nous souffrons. Je vous salue Marie.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=ghg7etYsLyQ
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