dimanche 12 février 2017

"Le sermon sur la montagne" (Jésus)

« Le sermon sur la montagne »  (Jésus)
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Nous continuons aujourd’hui la lecture du Sermon sur la montagne, que l'on retrouve dans les chapitres 5, 6 et 7 de l'évangile selon saint Matthieu. Cela fait trois dimanches que nous sommes dans ce sermon. Je vous invite à le lire chez vous, à vous en nourrir et à le méditer. Jésus nous parle de la conduite morale. Et il ne mâche pas ses mots. Il ne fait pas dans la dentelle, comme on dit parfois. Nous les prêtres de l’an 2000, nous faisons souvent dans la dentelle quand nous parlons de la morale. Nous avons tellement peur de heurter les gens. Nous savons que le discours de Jésus et de l’Église va à l’encontre de la pensée ambiante. Or nous avons tellement peur de déplaire, d’être ridiculiser ou de je ne sais quoi, qu’on préfère éviter le sujet ou l’édulcorer. Les dernières paroles de Jésus dans l’évangile qui est proclamé aujourd’hui en Église, sont celles-ci: « Que votre parole soit « oui », si c’est « oui », « non », si c’est « non ». Ce qui est en plus vient du Mauvais (le Mauvais ici, c’est le démon» (Mt 5, 37). Il est malheureux que nous ayons parfois peur de proclamer la vérité alors que Jésus a dit: "La vérité nous rendra libres " (Jn 8, 32).

Nous les prêtres, nous avons grandement peur de parler de sexualité, même à nos paroissiens. La preuve de cela est faite dans la vidéo mise au bas du présent blogue. Cette vidéo amateur, prise ce matin à la messe dominicale, montre un Guy Simard qui se "dandine" pas mal, signe évident du malaise que j'avais à aborder des questions d'ordre sexuel. Mais le gouvernement, lui, n’a pas peur de parler de sexualité même aux enfants de la maternelle et du primaire. Le nouveau cours sur la sexualité concocté par des fonctionnaires dont on ne sait rien, ne peut qu’inquiéter tout croyant en Dieu et en l’Église.  

« La connaissance des choses du sexe est trop importante pour être facultative, aux yeux du ministère de l'Éducation. Au même titre que le français et les mathématiques, l'éducation sexuelle sera donc obligatoire pour tous, de la maternelle à la cinquième secondaire dans les écoles du Québec, sans égard aux convictions religieuses et valeurs des parents issus de différentes communautés.
La Presse canadienne
Aucune exemption ne sera tolérée.
Dans un premier temps, un projet pilote d'éducation sexuelle, qui démarre dans quelques jours, dès la rentrée scolaire, dans une quinzaine d'écoles, durera deux ans. Ce programme, dont bénéficieront 8200 élèves, devrait par la suite être intégré au curriculum des élèves dès 2017.
Mais on sait déjà que ce programme est loin de faire l'unanimité, comme en font foi divers documents obtenus par La Presse Canadienne et une série d'entrevues menées sur le sujet au cours des dernières semaines.
Qu'il s'agisse du caractère obligatoire du cours, du manque de formation des enseignants, de l'absence de consultation du milieu ou de l'approche pédagogique retenue par le ministère de l'Éducation, les sujets de controverse ne manqueront pas au cours des prochains mois.
Et que cela leur plaise ou non, les parents plus frileux en matière de sexualité devront se faire à l'idée que leurs enfants vont entendre parler des manifestations de la puberté, voire des différentes pratiques sexuelles, pendant un cours sur la règle de trois ou un autre sur l'accord des participes passés.
« Pour l'instant, aucune exemption n'est prévue », a indiqué un porte-parole du ministère, Pascal Ouellet. (1)

LOUISE LEDUC
La Presse
C'est ce mois-ci qu'est implanté le projet-pilote d'éducation sexuelle dans 15 écoles du Québec (12 écoles publiques, trois écoles privées), qui s'étendra sur deux ans. Le ministère de l'Éducation vient de dévoiler ce que le programme contient. Aperçu et réactions.
En première année, les élèves seront exposés aux stéréotypes sexuels - dans les jeux, les métiers, etc. Ils apprendront aussi à reconnaître les situations d'agression sexuelle et à s'en protéger (par exemple en criant ou en disant non) et à les dénoncer s'ils en sont victimes.
À la fin de la 2e année, les enfants sauront le nom et la fonction des organes sexuels et ils apprendront comment se fait un bébé. On leur parlera aussi d'hygiène personnelle, de pudeur et de la diversité des sentiments qu'ils peuvent éprouver envers des gens de leur entourage.
En 3e année, on reviendra sur les différentes formes d'agression sexuelle (exposition forcée à du matériel pornographique, exhibitionnisme, contact sexuel) et on discutera «des représentations stéréotypées de la féminité et de la masculinité».
En 4e année, on parlera de puberté et d'inégalité entre les sexes. On abordera en outre la question de la différence entre camaraderie et amour.
En 5e année, on traitera encore de la prévention des agressions sexuelles, en insistant sur les stratégies des agresseurs et sur l'importance d'être prudent sur le web. Il sera aussi question d'hormones, de désir sexuel et de masturbation.
En 6e année, les discussions tourneront autour du sexisme, de la diversité sexuelle, d'éveil amoureux et sexuel. (2)

Homélie du Père Guy Simard, omv, dimanche le 12 février 2017

(2) Éducation sexuelle à l'école: des questions soulevées | Louise Leduc ...

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