Pourquoi évangéliser ?
Pourquoi évangéliser ????
À cette question, on peut trouver
diverses réponses. Je veux ici en souligner deux.
Du côté de Dieu:
C’est « le commandement de Jésus
Ressuscité ». À Marie Madeleine, la première personne à avoir vu
le Ressuscité, Jésus dit: « Va dire
à mes frères que je monte vers mon Père, qui est aussi votre Père »
(Jn 20, 17).
Le même soir, le soir du premier
jour de la semaine, les disciples étaient rassemblés dans une maison. Jésus
vint et debout au milieu d’eux, Il leur dit: « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »
(Jn 20, 21).
Et le grand commandement reçu de
Jésus le jour de son Ascension au
ciel, est le suivant: « Allez! De
toutes les nations faites des disciples »
(Mt 28, 19).
De notre côté:
On peut donner plusieurs raisons
au fait que nous devons évangéliser. Une des raisons qui me plaît beaucoup, et
vous devinerez, je pense, assez facilement pourquoi, est le fait qu’évangéliser
nous procure une grande joie. C’est un des messages qui revient souvent sur les
lèvres de notre pape actuel, le pape François. J’ai lu à ce sujet, assez
récemment, une preuve biblique de cette joie que donne l’évangélisation, dans
un commentaire du pape Benoît XVI. Le pape cite à ce propos, la première lettre
de saint Jean:
« Oui,
la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage :
nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est
manifestée à nous. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous
soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le
Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et nous écrivons cela, afin
que notre joie soit parfaite. » (1 Jn 1, 2-4)
Il est
très clair, dans ce passage, que la joie dont parle saint Jean, vient du fait
que nous annonçons Jésus Christ. Il est sûr que l’évangélisation comporte une
part de souffrance. Mais elle apporte aussi son lot de joies. Et de cela, nous
ne parlons pas assez.
Mais je
voudrais aujourd’hui mentionner une autre raison pour laquelle nous devons
évangéliser. Cette raison résonne en mon cœur depuis un certain temps et me
convainc de la nécessité d’évangéliser. Nous devons évangéliser pour éviter à
tout être humain et à nous-mêmes, une très grande tristesse en fin de vie.
Nous
vivons dans une société qui a rejeté le Christ Jésus depuis des décennies, ici
au Québec. Toutes ces personnes qui ont rejeté Jésus, auront l’évidence de
s’être trompées, au moment de leur mort. Car il est certain que notre bon Père
du ciel, au moment de la mort de chacun de ses enfants, « met le paquet » (comme on dit au
Québec) pour que chaque personne se tourne vers Lui et implore son pardon et
son salut. Le dernier moment de vie est donc crucial. Tous sauront alors que
Dieu existe, que Jésus est Dieu, et tous devront faire un choix qui
conditionnera leur éternité.
Imaginez
la tristesse que tant de nos concitoyens éprouveront à la fin de leur vie,
quand ils constateront qu’ils ont passé complètement à côté de la Vie , de la vraie Vie; que
toute leur vie, ils ont fait fausse route et ignoré et même peut-être
méprisé le SEIGNEUR DES VIVANTS. QUELLE
TRISTESSE CE SERA !!!!
Et nous
aussi, nous serons tristes de ne pas avoir suffisamment évangélisé. Et je pense
que beaucoup de nos concitoyens seront en droit de nous en vouloir de ne pas
leur avoir annoncé suffisamment Jésus Christ et la beauté de l’Évangile.
J’ai lu
une histoire un jour, qui m’a beaucoup impressionné. Je ne sais pas s’il s’agit
d’un fait véridique. Mais peu importe; je suis certain qu’un tel événement est
non seulement plausible, mais très probable:
Un
homme avait ignoré Dieu et méprisé Dieu durant toute sa vie. Sur son lit de
mort, il reçoit le don de la foi. Sa femme et ses enfants étaient réunis autour
de lui, pour lui tenir compagnie durant ses derniers instants de vie. Soudain
les membres de sa famille entendent ces mots qui les bouleversent: « Chère famille, Dieu vient de me faire le
cadeau insigne de la foi, à moi, si indigne. Je n’ai jamais cru à ce Dieu qui
m’aime infiniment et qui me veut avec Lui. Je ne lui ai jamais parlé. Par amour
pour moi, je vous prierais de vous retirer de cette chambre et de me laisser
seul avec mon Dieu. Je veux profiter de mes derniers instants de vie pour être
avec Lui et lui parler. »
Les
membres de sa famille se sont retirés un à un et l’homme les remercia.
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