Thérèse face à la mort
Chers ami(e)s,
Si vous lisez mon blogue depuis quelques années, vous savez que ma sainte préférée est sainte Thèrèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.
Thérèse est décédée le 30 septembre 1897 vers 19h30,
Comme vous le savez peut-être, je vis mes déjeuners matinaux en lisant un livre. En ce moment, je lis ce livre-ci :
Ce matin j'ai été touché par un passage d'une lettre écrite par Mère Agnès, la soeur de sang de Thérèse qui était la Mère supérieure de la communauté du carmel dont faisait partie sainte Thérèse. Cette lettre a été écrite le 16 juillet 1897, deux mois et demi avant la mort de Thérèse. Mère Agnès écrit ceci aux membres de la famille Guérin, la famille de Thérèse, alors que Thérèse était "très mal en point" :
" L'état de notre chère petite malade est toujours le même, je ne crois pas que le dénouement soit aussi prochain que nous l'avions d'abord pensé. Cet Ange va rester encore quelques mois près de nous pour nous édifier et nous préparer à son départ. Elle me disait tantôt avec un air presqu'inquiet : "Hélas ! si j'allais guérir ? " Je l'ai bien vite rassurée n'ayant pour ma part aucun espoir.
Distrayez-vous le plus possible à la Musse, c'est tout le désir de votre petite fille, et, en effet, pourquoi seriez-vous tristes d'un départ qui lui cause tant de joie. Elle envisage la mort comme la plus aimable messagère. C'est même curieux et amusant de l'entendre, elle se voit maigrir avec bonheur : " Que je suis contente, dit-elle, en regardant ses mains, que cela me fait plaisir de voir ma destruction." (1)
Voilà ce que l'espérance chrétienne peut faire dans un coeur humain.
(1) André Doze, JOSEPH ombre du Père, EdB, 2020, pp. 169-170.
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