jeudi 28 mai 2020

Seul l'Amour de Dieu apaise

 Seul l'Amour de Dieu apaise

Parfois, seul l'Amour de Dieu apaise. C'est ma conviction.

C'est ce à quoi m'a fait penser la vidéo ci-dessous. Le vrai but de la vidéo est de montrer autre chose, mais les dernières images me font vraiment penser à Dieu. 


Dieu ma joie: Seul l'Amour de Dieu apaise
La création de l'homme par Michel-Ange

a baby keeps crying until he meets an uncle.
6 mars 2017 - Téléversé par FAN YAOWEI



"L'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné." (Rm 5, 5)

Il y a deux jours, le 26 mai, nous avons fêté la mémoire de saint Philippe Néri. Dans l'histoire de l'Église, saint Philippe Néri se démarque par son amour pour l'Esprit Saint. À trois jours de la Pentecôte 2020, Pentecôte très spéciale dans l'histoire de l'humanité en raison de la pandémie universelle qui nous frappe, il fait bon se rappeler à quel point saint Philippe Néri fut marqué au fer rouge de l'Amour du Saint-Esprit. Voici pour vous, des extraits du blogue que j'ai écrit le 30 juin 2018:

Philippe Néri a cultivé durant sa vie une grande dévotion à l’Esprit Saint. Et l’Esprit Saint le lui a bien rendu. Dans l’histoire de l’Église, nous connaissons tous des saints et des saintes qui ont été touchés ou convertis par Jésus Notre Seigneur: pensons à saint Paul, saint François d’Assise, sainte Marguerite Marie, sainte Faustine, saint Padre Pio, etc. Mais peu nombreux, semble-t-il, ont été les saints et les saintes qui ont été marqués au fer rouge de l’Amour divin par l’Esprit Saint lui-même. Philippe Néri est en tout cas au plus haut point un de ceux-là. En cela, sa vie est tout à fait remarquable et est pour moi un stimulant à développer une relation intime avec la troisième Personne de la Trinité. Voici ma traduction de quelques extraits du livre que je lis présentement:   

« Philippe s’est constamment senti attiré par les catacombes où il aimait se retirer en solitaire. À cette époque, les catacombes ou grottes de Saint Sébastien (à Rome), comme on les appelait, étaient presque les seules qui étaient connues. On trouvait leur entrée en poussant de côté les branches de certains arbustes tout près de l’entrée de l’église … Les catacombes, qui étaient l’endroit où on ensevelissait les premiers chrétiens, n’avaient rien d’effrayant … Pour Philippe, c’était l’endroit où reposaient les premiers chrétiens dans l’espérance de la résurrection. Philippe passait souvent des nuits entières en prière en ce lieu. Plus tard, un Dominicain du couvent de Santa Maria Sopra Minerva a dit que Philippe avait "vécu" à cet endroit durant dix ans. 

Dans les catacombes de Saint Sébastien, quelque chose se passa qu'on peut vraiment appeler la "Pentecôte" de Philippe. Ce fut une sorte d'invasion du Divin dans sa vie. Cet événement est mentionné ici parce qu'avec lui, les années d'attente et de solitude de Philippe ont atteint leur apogée. 

Qu'est-il arrivé alors, dans les catacombes, en 1544 ?

Philippe était dans une petite chambre dans les catacombes, où il y a aujourd'hui un autel et une image qui servent de mémorial à l'événement. Il était en train de prier l'Esprit Saint avec grande dévotion, un peu avant la Pentecôte, comme nous le dit Gallonio, son premier biographe: "C'était l'habitude de Philippe de prier à chaque jour l'Esprit Saint, et avec une grande humilité, de lui demander ses dons et ses grâces." Comme il priait avec grande dévotion un jour de 1544, "il s'est senti soudainement rempli par la puissance de l'Esprit Saint avec une telle force que son coeur commença à palpiter à l'intérieur de son corps et à être enflammé de tant d'amour que, sa nature n'étant pas habituée à une telle palpitation de son coeur, il a indiqué qu'il était complètement incapable d'endurer cela."

Selon le témoignage de Pietro Consolini, un confident spécial de Philippe durant ses dernières années, Philippe vit une boule de feu entrer dans sa bouche et il sentit ensuite sa poitrine s'élargir au-dessus de son coeur. La sensation du feu intérieur était si forte que Philippe se jeta par terre et cria: "Assez, Seigneur, assez! Je ne peux pas en prendre plus." Capecelatro écrit: "Sa prière était remplie d'amour; mais puisque l'amour est toujours insatiable, il demanda encore plus d'amour et un amour plus grand. » Cette prière a été entendue: « L’amour de Dieu a débordé de son âme sur son corps; son sang a couru si rapidement dans ses veines que son visage en fut tout illuminé et rouge; ses yeux, ses joues, son front, tout était rayonnant d’un éclat rouge et inhabituel. » Cette expérience de l’amour de Dieu donna à Philippe une joie sans limite, « une félicité tout entière due à l’amour divin ».

Ses contemporains ont témoigné d’un autre étrange phénomène: une chaleur intérieure qui réchauffait son corps tout entier et qui l’a dérangé durant toute sa vie. Le mot « chaleur » doit être entendue littéralement et d’une manière corporelle. Cette chaleur était telle que même durant l’hiver, il se promenait avec sa soutane déboutonnée. Et durant l’hiver aussi, il laissait sa fenêtre ouverte et passait souvent des nuits entières à prier dehors sur la galerie du toit. Plusieurs ont été témoins de cette chaleur qui irradiait de son cœur – surtout les gens qui plus tard sont allés se confesser à Philippe et que parfois Philippe pressait contre son cœur. Les médecins qui ont traité Philippe durant sa vieillesse, n’ont jamais compris cet étrange phénomène. (1)


(1) https://dieumajoie.blogspot.com/2018/06/lesprit-saint-en-philippe-neri.html?m=1

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