Dieu ma joie: Stephen Curry le non envieux

Stephen Curry le non envieux

Résultats de recherche d'images pour « Klay Thompson wins the three points shots »

Stephen Curry félicitant Klay Thompson d'avoir gagné le concours des tirs de trois points

Il peut arriver que nous soyons envieux du succès d’un autre, que nous soyons tristes du succès de nos semblables. C’est alors un signe que l’amour n’a pas encore atteint en nous sa perfection. Saint Paul a révélé aux Corinthiens qu’ils avaient ce défaut ou ce péché:

« Car vous êtes encore des êtres charnels. Puisqu’il y a entre vous des jalousies et des rivalités, n’êtes-vous pas toujours des êtres charnels, et n’avez-vous pas une conduite tout humaine? » (1 Co 3, 3)

« L’amour ne jalouse pas; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil. » (1 Co 13, 4)

Saint Thomas d’Aquin commentant le Credo, dit ceci à propos de la vie éternelle qui n’est autre que le ciel:

« La vie éternelle consiste encore dans la société jubilante de tous les bienheureux, et cette société sera extrêmement délicieuse parce que chacun possédera tous les biens que possèdent tous les bienheureux. Car chacun aimera l’autre comme soi-même et par suite se réjouira du bien de l’autre comme de son bien propre. De ce fait, l’allégresse et la joie d’un seul s’accroît dans la mesure où elle est aussi la joie de tous. » (Saint Thomas d’Aquin, Homélie sur le Credo, dans Opuscula theologica, 2, Turin, 1954, p. 216)).

Je suis un fan de basket-ball. J’ai déjà écrit un blogue sur mon joueur de basket préféré: Stephen Curry (Dieu ma joie: Mon joueur de basket préféré: Stephen Curry dieumajoie.blogspot.com). Stephen Curry est un très bon joueur de basket. Il a été élu meilleur joueur de la saison régulière (« most valuable player ») des deux dernières années (les saisons 2014-2015 et 2015-2016). J’admire Curry pour la qualité de son jeu, mais aussi et surtout pour le fait qu’il soit un chrétien convaincu qui n’a jamais peur d’affirmer sa foi en public.

Il y a une qualité humaine que j’aime de ce joueur: il ne semble pas être égocentrique ni imbu de lui-même. Probablement que Jésus notre Seigneur est responsable en grande partie de ce trait de caractère chez son disciple. Il semble que Curry ne tient pas mordicus à être le meilleur. Il se réjouit même lorsqu’un de ses coéquipiers accomplit une performance meilleure que la sienne. La première fois que j’ai remarqué cela, ce fut l’an dernier à l'occasion de la partie des étoiles de la NBA (National Basketball Association) qui a eu lieu à Toronto. Stephen était le champion défendant des tirs de trois points. Un de ses coéquipiers, qui joue sur la même équipe que lui (les Golden State Warriors) et qui se nomme Klay Thompson, a gagné la compétition des tirs de trois points. Je me suis plu alors à regarder la physionomie de Curry quand il a réalisé qu’il venait de perdre la compétition. D’ailleurs, Thompson était le dernier concurrent à exécuter des tirs. Jusqu’à ce moment, c’est Curry qui menait. Or tout dans l’attitude de Curry, montrait qu’il était fier et heureux de l’exploit de son coéquipier (1).

Hier soir, on présentait à la télévision, un match des Golden State Warriors. Ce fut littéralement la soirée « Klay Thompson ». Ce joueur a marqué 60 points à lui seul durant la rencontre. Dans la vidéo ci-dessous, vous verrez quelques uns des paniers réalisés hier par Thompson. Et à un certain moment, on voir les coéquipiers de Thompson, qui sont censés être sur le banc de l’équipe, à regarder le match, être debout et tout excités face à la performance éblouissante de l’arrière des Warriors. Celui qui manifeste le plus sa joie et son admiration face à la sublimité du jeu de Thompson, est précisément Stephen Curry. Il ne tient pas en place. Il se promène d’un côté à l’autre du terrain et va même jusqu'à faire une course dans le tunnel qui conduit à la chambre des joueurs. Il est beau de voir une telle camaraderie. C’est en quelque sorte un avant-goût du ciel.