dimanche 28 avril 2019

Dimanche de la Miséricorde Divine 2019

 Dimanche de la Miséricorde divine 2019
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Nous vivons aujourd’hui le magnifique et extraordinaire Dimanche de la Miséricorde Divine. Ce dimanche a été institué lors du GRAND JUBILÉ de l’an 2000, précisément lors du deuxième dimanche de Pâques de l’an 2000 (voir les blogues que j’ai écrits sur ce sujet en allant sur un moteur de recherche et en écrivant: Dieu ma joie Dimanche de la Miséricorde). L'Église, en la personne du pape Jean-Paul II, a ainsi répondu au désir explicite que Jésus a exprimé à Sœur Faustine, une religieuse polonaise qui a été la première sainte à être canonisée durant le Grand Jubilé de l’an 2000, lors du Dimanche de la Miséricorde
Voici la prière d’ouverture (aussi appelée « collecte ») de la messe d’aujourd’hui :

« Dieu de miséricorde infinie, tu ranimes la foi de ton peuple par les célébrations pascales ; augmente en nous ta grâce pour que nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a purifiés, quel Esprit nous a fait renaître, et quel sang nous a rachetés. » 


Cette prière est magnifique car elle indique trois sources du salut divin : le baptême, l’Esprit Saint et le sang du Christ. Et que dire des premiers mots de cette prière : « Dieu de miséricorde infinie ».

Chers amis comme nous sommes bénis et choyés de savoir que nous avons un Sauveur! Le but de la vie humaine est d’être sauvé et de vivre en sauvé. Et qui sait cela, dites-le-moi?

Et la seule façon d’être sauvé, c’est de se reconnaître bien humblement pécheur devant Dieu. C’est l’unique façon d’être sauvé, d’être purifié, d’être justifié, d’être rendu juste.

La page des évangiles qui nous dit cela le plus clairement, selon moi, est la parabole du pharisien et du publicain en saint Luc chapitre 18, versets 9 à 14 :

« À l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Comme elle est belle cette page des évangiles; comme elle est lumineuse! SEUL DIEU REND JUSTE; SEUL DIEU JUSTIFIE.

Le pharisien aura beau prendre conscience de tous les gestes de bonté et de générosité qu’il ait pu faire, cela ne le rendra jamais juste aux yeux de Dieu. Car l’être humain est essentiellement un être pécheur. Heureux ceux qui savent cela et qui y croient de tout leur cœur. Le publicain lui, se reconnaissait vraiment pécheur et demandait à Dieu de lui être favorable, d'avoir pitié de lui. Et  c'est grâce à cela qu'il a pu recevoir la grâce de la JUSTIFICATION.

La façon dont Dieu REND JUSTICE, c’est en nous RENDANT JUSTES. Saint Paul nous dit: « Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? » (Rm 8, 33-34)

La seule façon de ne pas être justifié, c’est d’être imperméable à la JUSTICE DE DIEU QUI EST DE FAIT SA MISÉRICORDE. Si vous désirez faire pénétrer de l’eau dans une pierre, il faut que la pierre ait un trou. Si la pierre n’a pas de trou, l’eau coulera sur la surface de la pierre et ne pénétrera jamais dedans. De même, c'est par les blessures de Jésus que nous sommes guéris et c’est par nos blessures que Jésus nous guérira et nous justifiera.
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Aujourd’hui, toutes les écluses de la Miséricorde Divine sont ouvertes et répandues sur les croyants. Même les peines temporelles dues aux péchés peuvent être effacées de notre coeur en ce grand jour. En quoi consistent ses "peines temporelles dues au péché"? Lorsque nous péchons et que nous allons demander pardon à Dieu, Dieu nous pardonne. Mais le péché n'a pas seulement offensé Dieu; il a aussi nui et causé une blessure au Corps de Jésus qu'est l'Église. Ce mal causé à l'Église doit aussi être réparé, expié. Si nous ne réparons pas ce mal de notre vivant, par des gestes de bonté, par des prières et des sacrifices, nous devrons expier ce mal au purgatoire. La souffrance que nous endurerons au purgatoire pour les torts que nous aurons causés à l'Église, c'est ce qu'on appelle la "peine temporelle due au péché". Prenons l'exemple suivant: si un enfant de dix ans joue à la balle avec ses amis et envoie la balle chez le voisin et casse une vitre, ce jeune pourra aller demander pardon au voisin et celui-ci lui pardonnera probablement tout en lui disant: " Je te pardonne, mais tu dois réparer la vitre." La réparation de la vitre est l'équivalent de la "peine temporelle due au péché". Le péché peut être pardonné par Dieu, mais le tort fait à l'Église doit être expié. 

Pour les peines dues au péché, voir les paragraphes suivants du Catéchisme de l'Église CatholiqueX. Les indulgences.

En ce jour extraordinaire de la Miséricorde Divine, une indulgence plénière peut être accordée aux fidèles. L'indulgence plénière enlèvera toutes les peines dues au péché que nous avons encourues durant notre vie. Voici comment nous pouvons recevoir aujourd'hui la rémission de toutes nos peines dues au péché :

L’indulgence plénière :

L’Église a pris au sérieux le désir exprimé par Jésus que l’on retrouve au numéro 699 du Petit Journal de Sœur Faustine (voir le texte ci-dessus). Elle a donc émis deux documents à cet effet: Le 5 mai 2000, La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements publiait un décret instituant officiellement la fête de la Miséricorde Divine. Cette institution correspond à un engagement profond de l'Église dans sa mission de salut et prend solennellement en compte les promesses faites par le Christ à l'humble religieuse polonaise :

« Toute âme qui se confessera dans les huit jours [qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde] et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate »(Loc. cit.).

En conséquence, la Pénitencerie apostolique a publié, le 29 juin 2002, une longue note relative aux conditions de cette fête et aux dispositions que les fidèles devaient y cultiver pour recevoir les grâces ainsi promises. Il est en effet possible, à cette occasion, de bénéficier d'une indulgence plénière - ce qu'il est demandé aux prêtres de rappeler - aux conditions qui sont explicitement indiquées :

On accorde l'Indulgence plénière aux conditions habituelles (Confession sacramentelle, Communion eucharistique et prière selon l'intention du Souverain Pontife) au fidèle qui, le deuxième Dimanche de Pâques, c'est-à-dire de la "Divine Miséricorde", dans chaque église ou chapelle, l'âme totalement détachée de tout péché, même véniel, participe à des pratiques de piété accomplies en l'honneur de la Divine Miséricorde, ou tout au moins qui récite, en présence du Très Saint Sacrement de l'Eucharistie, publiquement exposé ou conservé dans le Tabernacle, le Notre Père et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus miséricordieux (par exemple "Jésus miséricordieux, j'ai confiance en toi"). 

JOYEUSE FÊTE DE LA MISÉRICORDE DIVINE !!!


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