mercredi 17 avril 2019

Sartre et de Beauvoir mis au ban

Sartre et de Beauvoir mis au ban

J’éprouve de la tristesse à mettre ce blogue sur le web en la veille du Triduum pascal 2019. Et pourtant, je juge qu’il s’agit d’un mal nécessaire.

Nous vivons la GRANDE SEMAINE de l’année, la SEMAINE SAINTE, qui nous permet de « faire mémoire » des actes extraordinaires du salut que Dieu a opérés en notre faveur. Et pourquoi tant d’amour et de compassion de la part de Dieu envers nous ??? Parce que Dieu nous aime et veut nous délivrer du mal numéro un sur cette terre : LE PÉCHÉ. Le péché, cette offense faite à Dieu, est si grave, qu’il a fallu que Dieu lui-même vienne sur cette terre pour nous en délivrer. De cela, Seigneur, nous te serons éternellement reconnaissants. Par la mort et la résurrection de Jésus, le Fils unique de Dieu, le ciel est depuis deux mille ans ouverts à l’humanité; l’homme peut désormais être sûr de pouvoir non seulement vaincre la mort, mais vivre éternellement auprès de Dieu.

Mais du péché, on parle très peu de nos jours. Et pour cause. Le pape Jean-Paul II a dit clairement que « le sens du péché se perd, parce que le sens de Dieu se perd » (Le chapelet médité par Jean-Paul II, Les mystères joyeux).

Avant Jean-Paul II, le pape Pie XII affirmait : « Le plus grand péché dans le monde d’aujourd’hui, est peut-être le fait que les hommes ont commencé à perdre le sens du péché » (« Perhaps the greatest sin in the world today is that men have begun to lose the sense of sin ») (1). Et après Jean-Paul II, le pape Benoît XVI a clairement dit :  « Le relativisme relativise tout et, à la fin, on n'arrive plus à distinguer le bien du mal» (2) Il a aussi dit: « L’homme du vingt et unième siècle se présente comme l’artisan de son destin, sûr de lui et autosuffisant, comme l’auteur enthousiaste d’indiscutables succès. » (3)

Tout cela est très logique: si Dieu n’existe pas, le péché n’existe pas puisque le péché, dans son essence, est une OFFENSE FAITE À DIEU. Et si Dieu n’existe pas, il appartient à l’homme de décider ce qui est bien et ce qui est mal. Mais ce qui sera bien pour l’un, sera peut-être mal pour une autre personne, et vice versa: ce qui est mal pour un individu, sera peut-être jugé bien par une autre personne. Voilà le danger du " relativisme ". Sans notre Dieu qui nous dit de façon si bienveillante ce qui est bien et ce qui est mal, il est normal et très facile, étant donné notre nature pécheresse, que de nombreux êtres humains se méprennent sur ce qui est bien et sur ce qui est mal. 

Le pape Benoît XVI a clairement dit dernièrement ce qu'il considérait comme étant la cause des abus sexuels que l'Église et le monde actuel connaissent. Il a osé dire que selon lui, tout cela remonte aux années 1960 où l'existence de Dieu a été niée et où le sens moral a été mis à mal. La supposée "libération sexuelle" des années 60 n'a pas libéré l'être humain aux yeux du pape, mais l'a plutôt fait entrer dans un esclavage beaucoup plus grand. 

Certains journalistes, dont monsieur Alain Crevier, ont laissé entendre que le pape émérite jugeaient ainsi défavorablement tous les athées, comme si une personne athée ne pouvait pas avoir une conscience morale et des valeurs morales. Mais le pape n'a jamais dit cela et je suis certain qu'il n'a jamais voulu dire cela. Ce qu'il a dit clairement cependant, c'est que le fait de nier l'existence de Dieu, nuit énormément au sens moral et à la juste vie en société. Aucun croyant en Dieu ne peut nier cela. Et, normalement, il me semble que tout être humain devrait voir assez clairement qu'il en est ainsi. 

Providentiellement, presque en même temps que la prise de parole du pape, paraissait dans le Journal de Montréal un blogue du journaliste Normand Lester qui jetait une lumière foudroyante sur les comportements immoraux du fondateur de l'exitentialisme athée, monsieur Jean-Paul Sartre et sa conjointe Simone de Beauvoir. Cet article de Normand Lester est très révélateur selon moi. Qui après avoir lu ce texte pourra nier qu'il existe très souvent un corrélation intrinsèque entre athéisme et comportenements immoraux. De plus, quant à moi, je considère madame Simone de Beauvoir comme étant la principale instigatrice et promotrice de la " théorie du genre ". La théorie du genre est une façon très moderne d'être " artisan et maître de son destin ".  

Comment des idoles des années soixante comme Sartre et de Beauvoir, pourraient-ils encore être présentés comme des modèles pour notre jeunesse et pour notre monde ?
Le documentaire de la chaîne HBO sur Michael Jackson prédateur sexuel a provoqué une vague d’horreur indignée et de désapprobations. Mais il y a une autre célébrité, plus éthérée celle-là, qui, elle, échappe à l’opprobre malgré tout ce qui a été révélé sur ces prédations sexuelles. Je parle de Simone de Beauvoir dont l’Université Concordia honore la mémoire. Son institut d’études féminines, qui porte son nom, se présente comme l’un des lieux les plus novateurs au Québec et au Canada pour l’étude du féminisme.  
Plusieurs livres et articles publiés depuis 20 ans font de Simone de Beauvoir la complice de son compagnon de vie, le philosophe Jean-Paul Sartre, dans ses agressions sexuelles sérielles sur des mineures. Avec un physique plutôt ingrat, Sartre, avait un appétit particulier pour les vierges que Simone de Beauvoir lui livrait après les avoir elle-même séduites. Elle les choisissait souvent parmi ses élèves.   
L'une d'entre elles, Bianca Lamblin, a décrit comment les deux dépravés ont abusé d’elle à l’âge de 16 ans dans son autobiographie intitulée Mémoires d'une jeune fille dérangée. C’est l’expression utilisée par Simone de Beauvoir pour la décrire avec un mépris hautain dans sa correspondance avec Sartre rendue publique après sa mort. Choquée et humiliée par la duplicité de l’égérie de Sartre à son endroit, elle a écrit : « J’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre. » Elle raconte que Sartre lui a déclaré en la déviergeant dans un hôtel miteux qu’il y avait pris le pucelage d’une autre fille la veille.    
Après l’invasion allemande en 1940, les deux complices d’agression sexuelle contre elle la fuient. Elle pense que c’est parce qu’elle est juive qu’ils ont déguerpi.   
Une autre victime du couple repoussant, Nathalie Sorokine, une lycéenne de 17 ans, fut elle aussi séduite par de Beauvoir pour le lit de Sartre. Ses parents ont porté plainte à la police. En 1943, de Beauvoir fut accusée de séduction de mineure. L’enquête criminelle n’ira nulle part. Mais Simone de Beauvoir perdra le droit d'enseigner en France. Elle trouvera un emploi à Radio-Vichy du gouvernement collaborationniste de Pétain.   
Sous le titre «The Philosophy Teacher and the Girl», The Philosophers' Magazine écrit que tout cela révèle que Simone de Beauvoir, la célèbre auteure du livre Le deuxième sexe, le texte fondateur du féminisme, était sous la domination de son amant Sartre. Le Magazine ajoute que dans ses lettres, on découvre à la fois sa jalousie des filles qu’elle lui fournissait ainsi que sa dépendance et sa soumission au philosophe.   
Elle est ainsi mortifiée par la passion que Sartre voue à Olga Kosakiewicz, une autre de ses étudiantes. De Beauvoir insiste qu'elle n'a « aucune intention de lui céder la position souveraine que j'avais toujours occupée, au centre même de l'univers [de Sartre]. » Ne pouvant posséder Olga, Sartre se rabattra sur sa jeune sœur Wanda avec qui il couchera.     
Conséquents dans leur perversion, de Beauvoir et Sartre ont signé des pétitions en 1977 appelant à la dépénalisation de la pédophilie, dénonçant la condamnation de trois hommes pour avoir eu des relations sexuelles avec des enfants de 12 et 13 ans.    
J’ai contacté l’Institut Simone de Beauvoir et l’Université Concordia pour avoir leur réaction au sujet de ces révélations. Au nom de l’Institut Simone de Beauvoir, la professeure titulaire Viviane Namaste m’a écrit que: « L'Institut n'a pas pris position sur ces allégations, et ne les commente pas.» La Directrice des communications de l’Université Concordia, Mary-Jo Barr, de son côté, m’a déclaré dans un courriel: « C’est la première fois que ces allégations sont portées à notre connaissance. Nous allons suivre l’évolution du dossier.»   
L’Institut Simone de Beauvoir vient de fêter son 40anniversaire. Est-ce normal à l’ère du #MeToo qu’il porte encore le nom de Simone de Beauvoir après toutes les informations qui circulent depuis des années au sujet de ses prédations sexuelles contre des mineures?   
On a retiré le nom de Claude Jutra du prix honorant des cinéastes québécois à la demande de la ministre libérale Hélène David. La Cinémathèque québécoise a débaptisé sa salle Claude-Jutra. Et je ne pense pas qu’on donne un jour le nom de Gilbert Rozon à l’École nationale de l’humour.  
J’ai demandé en novembre dernier à Hélène David, maintenant porte-parole de l’opposition libérale en matière de condition féminine, si elle pensait que l’Institut Simone de Beauvoir devait changer de nom ? Je n’ai jamais eu de réponse. (4)

(1) À l'occasion de la clôture du Congrès catéchétique national des États-Unis à Boston (26 octobre 1946) [ Anglais ]


(2) Voyage apostolique en Autriche: Entretien avec les journalistes ...

https://w2.vatican.va/.../benedict-xvi/fr/.../hf_ben-xvi_spe_20070907_intervista.html


(3) Message Urbi et Orbi - Noël 2006 Français  - 


(4) Concordia honore une prédatrice sexuelle: «Who cares!» | JDM




3 commentaires:

  1. Oh ! Bonne entrée, père Guy, dans le Triduum Pascal et belles célébrations. Juste une question n'a-t-on pas déjè écrit et dit que Jean-Paul Sartre s'était converti peu avant sa mort ? N'aviez-vous pas déjà publié un texte sur votre blog concernant cela, si ma mémoire ne me fait pas defaut. Je ne veux juste pas que vous me jugiez impertinente dans ce que je vous commente. Merci

    RépondreSupprimer
  2. Chère Colette, oui, vous avez raison. J'ai écrit un blogue où je dis croire que Sartre s'est converti avant sa mort. Je le souhaite vraiment. Mais il est important que les gens sachent comment a vécu cet homme. Pour lire le blogue dont vous parlez, vous n'avez qu'à aller sur un moteur de recherche et écrire: Dieu ma joie la conversion de Jean-Paul Sartre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci bien de votre réponse. C'est apprécié. Ma mémoire ne m'avait pas trop fait défaut. Nécessairement, il ne menait pas une vie bien saine.. J'irai sûrement relire votre texte comme vous me le mentionnez. Je vous réitère mes vœux pour un beau Triduum pascal, et une belle montée vers Pâques, ainsi qu'au père Gérald et toutes-tous vos paroissiennes-paroissiens. Dommage que je n'aie pu vous saluer de visu, lors de la Messe Chrismale à la Cathédrale, une fort belle célébration. Je vous y vu ainsi que le Père Gérald, ça m'a fait chaud au coeur que de vous revoir tous les deux, surtout le père Gérald que je n'ai pas eu la chance de revoir depuis son retour au Canada.

      Supprimer