Paroles de Notre-Dame à Juan Diego
Je me nomme Guy Simard. Je suis un Père Oblat de la Vierge Marie, Congrégation religieuse fondée en Italie par le Père Bruno Lantéri en 1826. J'exerce mon ministère presbytéral dans le diocèse de Montréal. Si un thème vous intéresse et que vous désirez savoir si je l'ai traité, allez sur Google et écrivez Dieu ma joie et le thème désiré. Exemples : Dieu ma joie Eucharistie ;Dieu ma joie adoration eucharistique; Dieu ma joie Vierge Marie; Dieu ma joie La joie de Marie; Dieu ma joie sainteté.
mardi 10 décembre 2024
Paroles de Notre-Dame à Juan Diego
lundi 9 décembre 2024
Un miracle de l'Immaculée
Un miracle de l'Immaculée
"La statue de la Vierge à l'Enfant revêt une grande signification pour les fidèles et les visiteurs de la cathédrale. Elle symbolise la maternité divine de Marie ainsi que la relation entre Marie et Jésus. Pour de nombreux croyants, elle est aussi un symbole de réconfort, de protection et d'espérance.
La statue a survécu à plusieurs événements majeurs de l'histoire, y compris l'incendie dévastateur de la cathédrale en avril 2019. Bien que la cathédrale ait subi d'importants dommages, la statue de la Vierge à l'Enfant a été préservée et restaurée. "(1)
Paul Claudel est un des plus grands écrivains français. Il a été converti à Dieu par l'intercession de la Vierge Immaculée au pied de la statue de la Vierge du pilier le 25 décembre 1886.
La Vierge du pilier, cathédrale Notre-Dame de Paris
Voici quelques phrases glanées de son témoignage de conversion :
"J’ai été élevé, ou plutôt instruit, d’abord par un professeur libre, dans des collèges (laïcs) de province, puis enfin au lycée Louis-le-Grand. Dès mon entrée dans cet établissement, j’avais perdu la foi, qui me semblait inconciliable avec la pluralité des mondes... A dix-huit ans, je croyais donc ce que croyaient la plupart des gens dits cultivés de ce temps... Je vivais d’ailleurs dans l’immoralité et, peu à peu, je tombai dans un état de désespoir.
Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C'est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand'messe. Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur à droite du côté de la sacristie. Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie.
En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, de l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable.
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela,
que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête. Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
laisser le cœur chanter dans son propre langage.
Ne rien dire, mais seulement chanter,
parce qu’on a le cœur trop plein,
comme le merle qui suit son idée,
en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
la femme dans la Grâce enfin restituée.
La créature dans son honneur premier,
et dans son épanouissement final,
telle qu’elle est sortie de Dieu au matin,
de sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes
la Mère de Jésus-Christ,
qui est la vérité entre vos bras,
et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme,
l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,
dont le regard trouve le cœur tout à coup
et fait jaillir les larmes accumulées.
Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,
parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense,
parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,
parce que vous avez sauvé la France une fois de plus.
Parce qu’il est midi,
parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
parce que vous êtes là pour toujours,
simplement parce que vous êtes Marie,
simplement parce que vous existez.
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
Paul Claudel,
1922
(2) https://www.dieumaintenant.com/conversionclaudel.html
mercredi 4 décembre 2024
La Vierge Marie durant l'Avent
La Vierge Marie durant l'Avent
Le temps de l'Avent est le temps marial par excellence. Dieu a voulu que la Mère de son Fils et notre Mère soit louée, honorée et remerciée à plusieurs reprises à l'approche de la naissance du Messie.
Voir ci-dessous les dates qui ont un rapport direct avec la Vierge Marie durant le mois de décembre. Au fil des ans, j'ai écrit plusieurs blogues sur ces journées mariales. J'ai mis sous chacune des dates un lien vous conduisant à un blogue que j'ai écrit sur le sujet. Pour lire ce blogue, vous n'avez qu'à cliquer sur les mots de couleur turquoise.
Le 8 décembre : Solennité de l'Immaculée Conception
Le 9 décembre : Saint Juan Diego (l'homme à qui le Vierge de Guadalupe est apparue)
Le 10 décembre : Bienheureuse Vierge Marie de Lorette
Le 12 décembre: La Vierge Marie de Guadalupe, patronne des Amériques. (1)
Du 17 au 25 décembre : À partir du 17 décembre, commence l'octave (huit jours : 17 + 8 = 25 décembre) solennelle de préparation à Noël où Marie est très présente dans la liturtie de la messe, dans les évangiles et la préface. Le 20 décembre est la journée la plus solennelle du temps de l'Avent car nous entendons à la messe l'évangile de l'Annonciation (l'annonce de l'ange faite à Marie).
(1) Voir ci-dessous deux récentes vidéos à propos de Notre-Dame de Guadalupe. La deuxième vidéos nous révèle les faits mystérieux qui entourent l'image de la Vierge Marie imprégnée sur la "tilma" (le manteau) de Juan Diego
lundi 2 décembre 2024
Carlo Acutis et l'attente
Carlo Acutis et l'attente
En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » (Mt 3, 1-2)
Jean proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » (Mc 1, 7-8)
(1) L'attente : j'aime ce mot qu'emploie la mère de Carlo pour parler de son fils. Je suis allé en septembre dernier faire une pèlerinage en Italie sur les pas de Carlo. J'avais apporté avec moi le livre "Le secret de mon fils" écrit par sa mère. Malheureusement j'ai oublié ce livre dans l'avion qui venait de se poser à Venise. J'étais très déçu car j'étais rendu à la fin du livre et j'avais souligné les passages qui m'avaient le plus touché. À Assise, si je me souviens bien, j'ai acheté le livre en italien. Cette perte du livre fut un mal pour un bien car si je ne l'avais pas perdu, je n'aurais pas écrit le blogue que vous êtes en train de lire. La personne qui a traduit le livre en français, a ajouté des mots au texte d'Antonia la mère de Carlo ; elle a traduit ainsi : " Attendre dans l'espérance, voilà un des mots qui le décrit mieux que tout autre" (3). Je trouve cela dommage. Il est vrai que l'attente fait partie de l'espérance mais pourquoi ajouter des mots que la mère de Carlo n'a pas mis. Cela démontre une fois de plus qu'il n'y a rien de mieux que de lire un livre dans sa langue originale.
(2) Antonia Salzano Acutis, Il segreto di mio figlio, pp. 7 et 8.