lundi 30 septembre 2019

Kodi Lee a gagné à AGT

Kodi Lee a gagné à AGT
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En juin dernier, j’écrivais un blogue à propos de Kodi Lee, ce jeune homme aveugle et autiste:  


 
Or il vient tout juste de gagner le grand prix de 1,000,000 $ de l’émission America' s Got Talent :
19 sept. 2019
22-year-old Kodi Lee returns to the America's Got Talent stage for a stunning finale performance of 'Lost ... 


Voici maintenant une autre vidéo très touchante. Josh Daniel, 21 ans, interprète la chanson "Jealous" du groupe "Labyrinth". Quand Simon, un des juges, lui demande pourquoi il a choisi cette chanson, Josh répond que c'est une chanson très spéciale pour lui à cause de l'interprétation qu'il lui donne: il a perdu son meilleur ami il y deux ans. Josh et cet ami faisaient tout ensemble. Josh est jaloux parce qu'il croit que son ami est heureux sans lui, là où il est. 

La traduction française apparaît au bas de la vidéo. Malheureusement, la traduction n'est pas parfaite. La personne qui a traduit la vidéo a oublié de traduire un mot très important: le mot "CIEL". À 1:46 de la vidéo, Josh dit: "Je suis jaloux parce qu'il est heureux au ciel et rendu dans un meilleur endroit et parce que je ne peux pas être encore avec lui."

16 déc. 2015 - Téléversé par jgpilou
50+ videos Play all Mix - (traduction en français)Josh Daniel Jealous | Auditions Week 1 | The X Factor UK ...


Simon le juge que l'on voit au début de la vidéo, est très touché par la façon dont Josh interprète "Jealous". Il est même incapable de dire une seule phrase au terme de la prestation. Cela est dû probablement au fait que la mère de Simon est décédée quelques jours auparavant. On comprend donc que cette chanson l'ait touché.   

dimanche 29 septembre 2019

Accueil du nouveau curé

Accueil du nouveau curé

Photo de Gérald Lajeunesse.
Le Père Gérald Lajeunesse rencontre le pape François

Note: Aujourd'hui, les paroissiens souhaitent officiellement la bienvenue à leur nouveau curé. Je suis maintenant le vicaire de la paroisse et on m'a demandé de prononcer l'homélie. Voici l'essentiel de ce que je vais dire



Chers amis, nous vivons aujourd’hui un moment très important pour notre paroisse. Nous accueillons le nouveau curé de notre paroisse, le Père Gérald Lajeunelle, omv, Oblat de la Vierge Marie. J'ai été curé de votre paroisse durant douze ans. Un peu avant Noël, j'ai décidé de quitter la cure de la paroisse et de la confier au Père Gérald. Nous vivons aujour'hui non pas tant une "passation de pouvoir", mais une "passation de service". Car la prêtrise, le sacerdoce ministériel, est d'abord et avant tout un "service". Gérald a accepté d'être à votre service, de se mettre à votre service. Et je l'en remercie de tout coeur. 

Comme chrétien, je crois que "rien n'arrive pour rien". Même un dicton populaire dit cela. C'est signe que la plupart des gens croient en la vérité que "rien n'arrive pour rien". Mais ce dicton, selon moi, a été inventé par des Occidentaux qui proviennent d'une culture chrétienne. Nous les chrétiens, nous avons une raison extraordinaire de croire que "rien n'arrive pour rien" car nous croyons en Dieu et nous croyons en ce que nous appelons la PROVIDENCE. Nous croyons que Dieu pourvoit à nos moindres besoins et aussi, bien sûr, à nos plus grands besoins. Je crois aussi que Dieu pourvoit à toute chose; car tout est prévu par Lui et pour Lui. 

Une équipe de bénévoles, à la fin de l'été, a choisi une date pour accueillir notre nouveau curé; ces gens ont choisi le 29 septembre. Pourtant Gérald est notre curé depuis le premier septembre. Pouquoi avoir choisi le 29 septembre? Je ne sais pas. Mais Dieu, Lui, savait qu'on accueillerait Gérald aujourd'hui. Et il a préapré le menu, le menu qu'est la Parole de Dieu. Il a choisi pour le jour où nous accueillons Gérald, de nous faire entendre la parabole très frappante et bouleversante de " l'homme riche et le pauvre Lazare. Cette parabole est proclamée aujourd'hui dans le monde entier; mais elle vaut spécialement pour nous. 

Un homme très riche faisait chaque jour des festins somptueux. À sa porte, se tenait tous les jours un pauvre nommé Lazare. Lazare aurait bien aimé se nourrir un peu des miettes qui tombaient de la table du riche, mais le riche ne lui donnait absolument rien. C'étaient plutôt les chiens qui venaient se nourrir du pauvre, se nourrir sur le pauvre en léchant ses plaies. Quelle horreur ! Le riche, rempli de nourriture, mais surtout rempli de lui-même, ne semblait même pas voir le pauvre Lazare. 

La parabole décrit très bien notre monde actuel où tant de riches ne semblent pas du tout se soucier des pauvres. Mais je veux surtout aujourd’hui appliquer cette parabole à nous, les paroissiens de la paroisse Saint-Enfant-Jésus qui fréquentons cette église on notre autre église à chaque semaine et qui disons croire en Dieu. Chers amis, la plus grande pauvreté, ce n’est pas la pauvreté matérielle, même si celle-ci et terrible et si terrible que plusieurs personnes en meurent. Non. LA PLUS GRANDE PAUVRETÉ EST LA PAUVRETÉ SPIRITUELLE. Et ici à Montréal, il y a beaucoup de pauvres matériellement, mais il y a encore plus de pauvres spirituellement. Et cela c’est un fait. Nous sommes entourés ici même dans notre quartier, d’une quantité innombrable de pauvres en spiritualité. Et quand je dis de pauvres en spiritualité, je veux dire en particulier de pauvres en croyance religieuse. Nous sommes faits pour Dieu et tant de gens ne connaissent pas Dieu. Pourquoi ne connaissent-ils pas Dieu? À cause de qui? À cause de nous les riches en spiritualité qui faisons feinte de ne pas voir autour de nous les pauvres en spiritualité, les pauvres en croyance. Ou pire encore, nous savons qu’ils sont là autour de nous et nous ne nous en préoccupons pas. Nous n’avons pas assez d’amour envers eux pour nous préoccuper d’eux et vouloir les aider.

Le riche de la parabole d'aujourd'hui, c'est malheureusement nous, chacun d'entre nous ici aujourd'hui, à commencer par moi, Guy Simard, Oblat de la Vierge Marie et prêtre. Oui, À COMMENCER PAR MOI. Qu'est-ce que j'ai fait à date, moi, Guy Simard, pour connaître les personnes qui vivent ici sur ma rue, juste en face de chez nous. Qu'est-ce que j'ai fait à part me tenir dans ma tour d'ivoire, à me nourrir de tous les dons spirituels que Dieu m'a donnés si abondamment et si généreusement, à faire bombance des dons de Dieu ?

J’aimerais que chacun de nous aujourd’hui, commence par faire une prière à Dieu :

« Dieu notre Père, accorde-nous la grâce aujourd’hui de reconnaître à quel point nous sommes riches. Merci d’avoir mis en nous la conviction que nous sommes aimés infiniment par toi; la conviction que jamais tu ne nous laisseras tomber, que tu seras toujours là pour nous secourir. Merci de nous donner foi en ta Parole, de voir dans la Bible notre PAIN QUOTIDIEN que nous te demandons à chaque jour dans le Notre Père. Merci pour la foi que tu mets en nous pour le PAIN DE VIE que nous sommes tous venus chercher aujourd’hui pour nous en nourrir et vivre pleinement. Merci d’être la seule personne qui puisse enlever de notre cœur notre péché, la pire des souillures, la pire des pollutions. Oui, nous sommes riches, infiniment riches ! Et pardon pour notre manque d’amour et de compassion pour nos frères et sœurs Montréalais qui vivent sans te connaître et sans t’aimer, pour leur propre malheur. OUI, PARDON SEIGNEUR, PARDON !!! »

Aujourd’hui le Seigneur nous donne un nouveau curé en la personne du Père Gérald. Merci Seigneur pour Gérald. Gérald est selon moi l’homme de la situation en ce moment; l’homme tout désigné pour nous servir. Je ne l’ai pas choisi pour rien. Je connais Gérald depuis des années. Je connais ses qualités et je connais ses défauts. Gérald a les qualités nécessaires pour faire vivre et revivre notre paroisse. Il a surtout une vision de ce qu’il doit faire et de ce qui doit être fait. Il vous a déjà partagé ses intuitions et ses désirs. Je concélèbre souvent avec lui à la messe et je l’entends prêcher. Je sais ce qu’il nous dit. Je vais insister aujourd’hui sur une chose qu’il a dite plus d’une fois depuis qu’il est curé. Il nous a dit qu’il a besoin de chacun et chacune de nous. Cela il l’a dit et il l’a répété. Et il y croit profondément. Mais la question qu’il faut se poser, est celle-ci? Est-ce que chacun d’entre nous ici est CONVAINCU QU’IL (OU ELLE) PEUT FAIRE UN GRAND BIEN POUR SES AMIS PAROISSIENS ? Est-ce que chacun de nous est CONVAINCU QU’IL (OU ELLE) PEUT FAIRE UNE DIFFÉRENCE POUR LA PAROISSE ET LE QUARTIER OÙ NOUS VIVONS ?

Voilà la véritable question qu'il faut se poser aujourd'hui: est-ce que chaque personne ici aujourd'hui est prête à faire quelque chose pour la paroisse. Et quand je dis "faire quelque chose", je ne pense pas d'abord à donner de l'argent. Donner de l'argent, ça viendra peut-être un peu plus tard. Je veux dire: est-ce que chaque personne est prête à donner ce qu'elle est, ses talents, ses qualités. Qui d'entre nous n'est pas capable de donner de son temps pour accueillir des personnes à l'église soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'église, déjà dans le stationnement. Qui d'entre nous ne peut pas donner une heure par semaine pour rendre un service paroissial. Qui d'entre nous ne peut pas à un moment donné s'inscrire aux nombreux ressourcements spirituels que nous offre la paroisse? Si nous nous nourrissons davantage de la Parole de Dieu, elle nous enverra vers les autres personnes qui vivent autour de nous et qui ont un grand besoin de Dieu, même si elles ne le savent pas ou n'y croient pas. 

Le Seigneur attend de nous aujourd'hui plus que de l'écoute; il attend de nous un engagement. 

Que Dieu nous aide à devenir de meilleurs DISCIPLES-MISSIONNAIRES !  Amen. 






samedi 28 septembre 2019

Commentaire du psaume 50: le MISERERE

Commentaire du psaume 50 : le MISERERE
première partie
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Le psaume 50 est un de mes psaumes préférés. J’utilise souvent un des versets de ce psaume quand je vais recevoir le sacrement de la réconciliation. Dernièrement il m’est venu à l’idée d’écrire un commentaire de ce psaume. Je mets donc dès maintenant à exécution ce désir. Sachez que je ne suis pas un spécialiste des Écritures Saintes. Je n’ai fait aucune étude particulière sur la Bible. Je prends donc le texte ci-dessous tel qu’il est, sans avoir vérifié si la traduction correspond au texte original. J’exprime les idées qui me viennent à la lecture de chaque verset.

PSAUME 50
03 Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Voilà une très belle prière. J’emploie souvent ce verset au début de ma confession sacramentelle. C’est un cri du cœur adressé à la MISÉRICORDE INFINIE de Dieu notre Père. Nous pouvons être certains que si nous sommes désolés d’avoir péché et que nous nous tournons vers Dieu afin de lui demander pardon, Il effacera tout péché de notre âme, dans sa très GRANDE MISÉRICORDE.
04 Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
On dit souvent que le pardon sacramentel est un second baptême. Les effets du baptême sont donc présents d’une façon spéciale quand nous allons nous confesser. Dieu nous lave totalement, TOUT ENTIER de notre faute. J’aime à penser que le verbe laver s’adresse à mon corps et que le verbe purifier s’adresse à mon âme. Jésus quand il guérissait un lépreux, ne disait pas « je le veux, sois guéri », mais « je le veux, sois PURIFIÉ ». Il est vrai que les lépreux au temps de Jésus étaient considérés comme des êtres impurs dans leur âme même. Ce qui était faux en un sens, mais ce qui était vrai en un autre sens car nous sommes tous pécheurs, nous sommes tous lépreux, la lèpre étant dans la Bible une des images les plus parlantes et visuelles du péché.
05 Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Quelle grâce c’est de connaître son péché! Et spécialement de nos jours alors qu’on nous répète sans cesse que le péché n’existe pas ou n’existe plus. Et quelle grâce c’est que d’avoir toujours notre faute devant nous, présente à notre esprit. Il ne s’agit pas d’être masochiste ou traumatisé par nos péchés. Il s’agit, à l’aide de notre mémoire et de nos sens internes, de réaliser à chaque instant que nous sommes pécheurs; car c’est la pure vérité.  
06 Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Le péché n’existe que parce que Dieu existe. Si Dieu n’existait pas, le péché n’existerait pas. D’ailleurs, la raison pour laquelle plusieurs personnes disent que le péché n’existe plus, c’est précisément parce que beaucoup de gens pensent aujourd’hui que Dieu n’existe pas. Le péché, dans son essence, est une « OFFENSE FAITE À DIEU ». On dit souvent que le psaume 50 est d’inspiration davidique. On aime à mettre les paroles de ce psaume dans la bouche du roi David après les terribles péchés qu’il a commis et qu’on peut connaître en lisant le chapitre 11 du deuxième livre de Samuel. David a commis l’adultère en s’accouplant à Bethsabée, la femme d’Ourias le Hittite. Et lorsque Bethsabée lui apprend qu’elle est enceinte, David panique et ne veut pas qu’on apprenne le grave péché du roi, il fait alors assassiner Urie qui aurait été le seul à savoir un jour que sa femme l’avait trompé. Quand le prophète  raconte une petite histoire à David dans le but de le réveiller et de lui faire voir la gravité de ses péchés, David s’exclame: « J’AI PÉCHÉ CONTRE LE SEIGNEUR ». J’ai toujours été impressionné par ces mots prononcés par le roi David. Il n’a pas dit : « J’ai péché contre Bethsabée », ce qui aurait aussi été vrai;  il n'a pas dit  «j’ai péché contre Ourias», ce qui aussi aurait été vrai ; il a dit « J’ai péché contre le Seigneur. » Il a été à la source du problème, à la source de ce qu'est le péché. Pourquoi? Parce que le péché est essentiellement une OFFENSE FAITE À DIEU.
07 Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Je trouve extraordinaire qu’une personne ayant vécue des siècles avant la venue de Jésus, dise une phrase semblable. Ici, nous avons devant les yeux toute la doctrine du péché originel, cette doctrine si difficile à comprendre et à croire pour l’homme et la femme du vingt-et-unième siècle. Toute personne venant en ce monde, du seul fait qu’elle entre dans le monde est pécheresse, est marquée par le péché. Comment est-ce possible qu’une personne ayant vécu il y a si longtemps, ait pu avoir une telle clairvoyance? La réponse pour moi est simple : c’est une preuve de plus que l’auteur des Saintes Écritures est l’ESPRIT SAINT.
08 Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m'apprends la sagesse.
09 Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
10 Fais que j'entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.
11 Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
12 Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
13 Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
14 Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
15 Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
16 Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.
17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.
18 Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste.
19 Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.
20 Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.
21 Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.


vendredi 27 septembre 2019

Reliques de saint Jean-Paul II et de saint Padre Pio chez nous le 4 octobre

Reliques de saint Jean-Paul II et de saint Padre Pio chez nous le 4 octobre

Photos prises à la Cathédrale Marie-Reine du monde, Montréal, 19-09-22

Chers amis, 

Nous aurons l'insigne grâce de recevoir vendredi prochain (le 4 octobre) en notre paroisse, les reliques de deux grands saints de notre époque: saint Jean-Paul II et saint Padre Pio de Pietrelcina.

L'abbé Robert Gendreau, le directeur du Service de pastorale liturgique de Montréal, a été interviewé au sujet de ces reliques à l'occasion de leur venue à Montréal: 

Des reliques de saint Jean-Paul II et saint Padre Pio de ...

16 sept. 2019
Des reliques de saint Jean-Paul II et saint Padre Pio de passage à Montréal. Agence QMI. | Publié le 16 ...


Pourquoi vénérer des reliques de saints ou de saintes ?

On peut légitimement se demander à quoi sert-il de vénérer des reliques de saints ou de saintes? Étant donné que les saints et les saintes sont au ciel, ils sont toujours avec nous. Ils nous sont toujours présents et nous pouvons les prier à chaque instant en sachant qu'ils nous écoutent. Alors pourquoi se déplacer pour aller vivre une rencontre spéciale avec eux grâce à un reliquaire? Il y a là certes un mystère. Ce mystère est dans la logique de l'Incarnation. Dieu, qui est présent partout, s'est incarné en son Fils Jésus pour qu'on le voit, qu'on l'entende et qu'on le touche (1 Jn 1,1). L'être humain a besoin de ses sens pour goûter Dieu. C'est là le fondement de la vie sacramentelle. Les sacrements sont des signes visibles et audibles de la présence et de l'action de Dieu dans nos vies. Et ainsi en est-il aussi des sacramentaux: la vénération des reliques, les médailles, l'eau bénite, etc. 

Pourquoi les papes vont-ils visiter des sanctuaires mariaux (dédiés à la Vierge Marie), s'ils croient que Marie notre Mère du ciel est toujours présente à nos côtés? C'est parce que dans la logique de l'Incarnation, il y a des grâces rattachées à cela. Dans un sanctuaire marial, il est plus facile à notre foi, en tant qu'être humain, de croire en la présence effective de Marie en ce lieu. Et notre foi étant plus grande, nous risquons fort bien que nos prières soient exaucées. 

Devant les reliques des saints, nous sommes souvent davantage conscients de leur présence et notre foi se trouve comme aiguisée. Nous prions alors avec plus de ferveur. Et c'est souvent la prière fervente qui est exaucée. 

Et même si on est un peu distrait en allant vénérer une relique, Dieu bénit souvent le fait que nous nous soyons déplacés pour aller vénérer un saint ou une sainte. C'est ce que j'ai vécu pour ma part quand le grand reliquaire contenant les reliques de ma sainte préférée, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus est venu ici même à Montréal. Je me suis rendu à l'Oratoire Saint Joseph pour vénérer les reliques de cette chère sainte. Étrangement, à l'heure où je suis arrivé à l'Oratoire Saint Joseph, il n'y avait quasiment personne dans l'enceinte du Sanctuaire. Je me suis donc approché assez distraitement du reliquaire. Comme je pouvais m'approcher rapidement du reliquaire, vu l'absence de pèlerins, je ne me suis pas très bien préparé mentalement et spirituellement à la vénération de la relique. Mais dès que j'ai mis la main sur le reliquaire, je fus rempli d'émotions et je me suis mis à pleurer. Je ne sais pas encore vraiment pourquoi je pleurais. J'ai ma petite idée là-dessus, mais je ne suis pas certain que ce soit la bonne interprétation. Gêné de pleurer devant les quelques personnes qui étaient là, j'ai été me mettre à l'écart, dans un banc et j'ai beaucoup pleuré pendant quelques minutes. Voilà ce que peut faire la vénération d'une relique. Et même si on ne ressent rien lors de la vénération, nous pouvons être assurés que le saint ou la sainte nous communique une aide pour notre vie en tant que chrétiens. 

L'auteur très connu qu'est Jacques Gauthier, a écrit un très beau petit livre racontant de nombreux témoignages de personnes qui sont allées vénérer les reliques de la petite Thérèse quand elles sont venues au Canada. Si vous voulez la preuve qu'il vaut la peine de se déplacer pour vénérer les reliques des saints, lisez ce livre (1).

Venez donc en grand nombre vénérer les reliques de saint Jean-Paul II et de saint Padre Pio, 

VENDREDI LE 4 OCTOBRE PROCHAIN À 19H 
À L'ÉGLISE SAINT MARCEL, 
SITUÉE À LA POINTE-AUX-TREMBLES, AU 1630, BOULEVARD SAINT-JEAN BAPTISTE, MONTRÉAL, H1B 4A4

Horaire de la soirée: 

19h-        Récitation du chapelet
19h30     Messe
20h10     Introduction à la vénération des reliques
2015       Vénération individuelle des reliques

Profitez-en pour prier le pape Jean-Paul II pour le curé de la paroisse, le Père Gérald Lajeunesse, omv, et son vicaire le Père Guy Simard, omv, qui ont tous les deux été ordonnés prêtres par le saint pape Jean-Paul II à Rome, en la Basilique Saint-Pierre. Le Père Gérald a été ordonné le 31 mai 1984 et le Père Guy Simard (votre humble blogueur) a été ordonné le 12 juin 1983. 

              Père Gérald Lajeunesse, omv                                   P. Guy Simard, omv
                        31 mai 1984                                                         12 juin 1983

(1)
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jeudi 26 septembre 2019

Fête des saints martyrs canadiens

Fête des saints martrys canadiens
 
 








À genoux, de gauche à droite: 
René Goupil, Charles Garnier, Jean de Lalande
Debout, de gauche à droite: 
Noël Chabanel, Gabriel Lalemant, Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Antoine Daniel  

Aujourd’hui, en ce 26 septembre, c’est FÊTE AU CANADA. Nous fêtons les patrons secondaires de notre pays : les huit martyrs canadiens. Ces martyrs, nous les appelons « martyrs canadiens », même si le Canada comme pays n’existait pas comme tel au dix-septième siècle. Si ces huit géants de notre histoire avaient été martyrisés de nos jours, on dirait d’eux que cinq d’entre eux sont morts au Canada et trois aux États-Unis, dans l’état de New-York. L’énumération de nos martyrs faite ci-dessous, semble tenir compte de cette distinction. On énumère d’abord les cinq martyrs décédés au Canada actuel et ensuite les trois martyrs décédés aux États-Unis. 

À chaque année, en ce jour de fête, j’encourage nos paroissiens à connaître par cœur (de mémoire) les noms de nos HUIT MARTYRS CANADIENS. Il faut absolument, selon moi, connaître les noms de chacun de ces géants grâce auxquels le NOM DE JÉSUS a été planté en sol canadien et dans le sol de chacun d’entres nous, dans nos cœurs donnés à Dieu.  

J’ai écrit un blogue l'an dernier à pareille date pour célébrer nos chers martyrs canadiens. Pour aller lire ce blogue, veuillez cliquer sur les mots suivants: 26 septembre: fête des saints martyrs canadiens.
Jean de Brébeuf (1593-1649)
Jean de Brébeuf a été ordonné prêtre à 33 ans. Il fut le premier missionnaire jésuite en Huronie (1626) et un maître de la langue autochtone. Il a travaillé dans toute la région, fondé les avant-postes de la mission, converti des milliers de Wendats (Hurons) à la foi. Il a inspiré de nombreux jésuites à se proposer pour les missions de la Nouvelle-France. Robuste et de stature massive, et cependant doux de caractère, ses visions de la croix et de son futur martyre furent accomplies lors de sa capture le 16 mars 1649. Il fut torturé pendant des heures et martyrisé à Saint-Ignace, à 10 km de Sainte-Marie, à l’âge de 56 ans. On dit de Brébeuf qu’il avait le cœur d’un géant. Il était connu comme l’apôtre des Hurons, qui l’appelaient Echon.  
Gabriel Lalemant (1610-1649)
Gabriel Lalemant entra au noviciat jésuite à dix-neuf ans et fut ordonné prêtre à vingt-sept ans. Érudit, professeur et administrateur de collège, de santé délicate, il avait un fort désir de la Mission en Huronie. Après deux ans au Canada, il partit pour la Huronie. Après sept mois en Huronie, il était capable de parler la langue amérindienne. Pendant un mois, il fut l’assistant de Brébeuf, puis son compagnon dans le martyre pendant dix-sept longues heures. Il est mort le 17 mars 1649 à Saint-Ignace, à 38 ans. Il a exprimé sa propre force : « Ma force est la force de Dieu. En Lui, je peux tout faire. »
Antoine Daniel (1601-1648)
Antoine Daniel fut ordonné prêtre à vingt-neuf ans. Il fut missionnaire près du Lac Bras-d’Or (1632), fonda le premier collège de garçons en Amérique du Nord (Québec 1635) et travailla en Huronie pendant douze ans. En 1648, il fit sa retraite annuelle à Sainte-Marie et retourna à sa mission, distante de 19 km. Le 4 juillet, il avait juste achevé de dire la messe, lorsque la mission fut attaquée. Il fit face à l’ennemi en vêtements liturgiques, encourageant les chrétiens convertis à vivre leur foi et donnant ainsi le temps à certains de s’échapper. Son corps martyrisé fut jeté dans les flammes de l’église en feu. C’était au Mont Saint-Louis. Il avait 48 ans.
Charles Garnier (1606-1649)
Charles Garnier fut missionnaire jésuite en Huronie à l’âge de 31 ans. Pendant treize ans, il fut pasteur et missionnaire auprès des Hurons et des Pétuns. Doux, innocent, sans crainte, homme de foi, il attirait les convertis à la foi. Lorsque la mission de Etharita fut attaquée et lui-même blessé, il continua cependant de baptiser les néophytes et d’aider un Huron blessé. Il mourut dans cette action à l’âge de 44 ans, à environ 48 km de Sainte-Marie.
Noël Chabanel (1613-1649)
Noël Chabanel, prêtre jésuite à l’âge de vingt-huit ans, professeur et humaniste couronné de succès en France, il avait un grand désir de prendre part aux Missions du Canada. Sur place, il fut incapable d’apprendre la langue autochtone et se sentit inutile dans le ministère. Il fit le vœu de demeurer dans les missions, sur la croix de l’échec apparent, toujours dans l’ombre du martyre. Son martyre lui-même vint secrètement des mains d’un apostat le 8 décembre 1649, sur les rives de la rivière Nottawasaga, à 40 km de Sainte-Marie.
Isaac Jogues (1607-1646)
Isaac Jogues arriva en Huronie en 1636. Il servit aux avant-postes de la mission pendant trois ans. Il aida à construire Sainte-Marie (1639) et explora l’ouest du pays jusqu’à Sault-Sainte-Marie. Capturé par les Iroquois alors qu’il retournait à Sainte-Marie depuis Québec (1642), il fut torturé, perdit ses doigts, et fut fait esclave. Il s’échappa vers la France, mais il revint la même année pour être à nouveau un émissaire et missionnaire chez les Iroquois. Il fut martyrisé à Auriesville, NY, à l’âge de 39 ans.
René Goupil (1608-1642)
René Goupil dut quitter le noviciat des Jésuites à cause de sa mauvaise santé. Il étudia la médecine et offrit ses services à la mission jésuite du Canada. Sur le chemin de Sainte-Marie, en compagnie d’Isaac Jogues, il fut capturé et torturé (1642). Un mois plus tard, René Goupil fut martyrisé alors qu’il faisait le signe de la croix sur un enfant. Isaac Jogues reçut ses vœux dans la Compagnie de Jésus juste avant sa mort. Cela eu lieu à Auriesville, NY. Il avait 35 ans. Il fut le premier des huit martyrs à recevoir la palme du martyre.
Jean de Lalande (d. 1646)
Jean de Lalande, offrit à dix-neuf ans ses services comme laïc aux jésuites de Nouvelle-France. Il accompagna Isaac Jogues vers la Mission Mohawk (1646). Il fut capturé avec lui et torturé. Il assista au martyre de Jogues. Le lendemain (19 octobre 1646), il fut lui-même martyrisé, à Auriesville, NY. (1)
En ce jour de fête, remercions Dieu de nous avoir donné ces géants de la foi. Remercions ces huit hommes qui ont tellement aimé Jésus, qui ont été de réels COMPAGNONS DE JÉSUS. 
Aujourd'hui je leur demande la faveur suivante: 
Chers martyrs canadiens, vous avez quitté la France pour venir annoncer le Royaume des cieux au Canada. Je vous supplie d'intercéder pour nos deux confrères Oblats de la Vierge Marie nigérians qui désirent venir annoncer eux aussi Jésus au Canada et dont le visa de séjour en notre pays leur a été refusé. Priez pour eux et pour nous afin que nous puissions les recevoir à Montréal dans un avenir très proche et nous réjouir avec vous et avec eux car "ÉTERNEL EST SON AMOUR" (Psaume 135).