dimanche 19 mars 2023

Merci Saint Joseph de m'avoir guéri

 Merci Saint Joseph de m'avoir guéri

Aujourd'hui, en ce 19 mars, nous fêtons normalement Saint Joseph. Puisque sa fête a lieu un dimanche et que le dimanche a normalement préséance sur les fêtes des saints, nous allons fêter demain en Église celui que je considère comne le plus grand saint de l'histoire de l'Église après, bien sûr, son épouse la très Sainte Vierge Marie. 

De fait, le 19 mars n'est pas seulement une fête pour l'Église ; il s'agit d'une SOLENNITÉ : LA SOLENNITÉ DE SAINT JOSEPH, c'est-à-dire une des plus grandes fêtes de l'année liturgique. 

Je veux exprimer aujourd'hui toute ma gratitude, toute mon admiration et tout mon amour envers Saint Joseph pour la guérison miraculeuse qu'il m'a obtenu de Dieu il y a 26 ans.  

3. Guérison par l'intercession de Saint Joseph et du Saint Frère André – Guy Simard, omv.
Paroisse St-Enfant-Jésus (P.A.T.) · Guy Simard, omv · 25 avr. 2015

 MERCI SAINT JOSEPH, BÉNI SOIS-TU, LOUÉ SOIS-TU !

Saint Joseph est aussi le patron de notre pays. En son honneur, je vous partage le merveilleux chant que Robert Lebel a composé : 
Provided to YouTube by Les Éditions PontBriandSaurons-nouscomme toi · Robert LebelÀ toi mes hymnes!℗ 1996 Les Éditions PontbriandReleased ...
YouTube · Robert Lebel - Topic · 20 mars 2021

 Commentaire mis au bas de la vidéo :

Jean Beland

il y a 2 jours (modifié)

Salut, c'est courageux et nécessaire de parler de tes ténèbres. Je suis alcoolique et toxicomane et ce, de 15 à 45 ans J’ai 62 ans maintenant et en 2005 après plusieurs passages à l'Oratoire St-Joseph avec une volonté sérieux et honnêteté sincère... Je suis abstinent depuis ce temps, alors et oui je me reconnais dans ce récit, j'ai aussi vécu cette GRÂCE.

Moins

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Guy Simard

il y a 1 seconde

Wowwww !!! Merci Jean pour ce témoignage. Saint Joseph est vraiment très puissant. Je lui demande de continuer à te guider. Bravo !


samedi 18 mars 2023

Le saint de la porte d'à côté

 Le saint de la porte d'à côté 


Voici un texte écrit par mon frère Luc qui est prêtre : 

LA COMMUNION DES SAINTS

Plus je vieillis, moins la communion des saints (faisant partie des trois derniers articles du Credo), me semble une réalité inaccessible ici-bas. Avant de culminer dans l’éternité, la communion des saints touche terre et m’apparaît de plus en plus comme une communion accessible ici, sur la terre. En effet, bon nombre de personnes que je rencontre sont des saint(e)s qui s’ignorent ou alors qui font tout pour n’en rien laisser paraître. Ceux et celles que le pape François appelle si affectueusement, ’les saints de la porte d’à côté‘’ ou ‘’ les saints de la classe moyenne.‘’ (1)

Un exemple criant remonte à la mémoire de mon coeur. Alors que j’habitais au dernier étage, dernière porte d’un logement que j’ai habité près de 20 ans et qui n’avait rien d’enviable, je voulais m’exercer à vivre avec et comme les pauvres. Mon voisin de droite, était un jeune homme d’une trentaine d’années que je n’ai croisé et salué qu’à quelques reprises pendant qu’il occupait ce logement. Il partait tôt le matin pour revenir toujours aux alentours de 18 heures. Avec sa valise usée, tapissée de photos de clowns, de petits animaux et d’étoiles.

Un mois est passé. Puis deux. Puis trois. Je ne le croisais plus. N’ayant pas la livraison du journal, une voisine du deuxième étage s’est offerte à le déposer à ma porte, après l’avoir lu. Dès la première livraison, si je peux dire, l’idée me vient, spontanément de feuilleter les dernières pages, celles contenant la nécrologie. Quelle ne fut pas ma surprise de voir la photo de mon jeune voisin. J’ai compris alors le pourquoi de ses absences. Ce qui y était écrit m’a renseigné sur le quotidien du jeune en question. J’y lis : ‘’À l’âge de 36 ans, né de père et de mère inconnus, est décédé N. Tous nos remerciements lui sont ici adressés de la part de tout le personnel de notre hôpital. Malgré son cancer agressif du pancréas, N. venait presque tous les jours, arpentant tous les étages, pour distraire et égayer nos malades. Leur faisant oublier un moment le cancer qui les rongeait tous.  

Son nom de clown était :   PierrotVit .

La nécrologie continue :

 ‘’ Nous n’avons aucun doute sur l’avenir de notre ami à tous:  PierrotVit.  Lui qui, deux ans durant, chaque jour où il s’en sentait capable, ajustait son chapeau melon au bout duquel se balançait une fleur en plastique, vérifiait ses bretelles en les faisant résonner sur son torse et, enfin, plaçait l’indispensable boule rouge au bout de son nez. Pour la plus grande joie des malades.

PierrotVit, là où tu es, continue encore tes visites sur les étages, faisant oublier, pour quelques instants les traitements, les piqûres, la radio, la chimio. Vive PierrotVit, notre ami ! ‘’

On indiquait l’endroit, la date et l’heure précise de la mise en terre. Mon coeur me pressait d’y faire une courte visite. Incognito. Un mois après son décès, je me rends sur place. Une simple croix, peinte en blanc avec l’inscription : ‘’ Ici vit PierrotVit, soleil des enfants qu’il a fait tant rire. ‘’

Je dépose une rose blanche au pied de la croix et, les yeux roulants dans l’eau, la foi balbutiante : ‘’ PierrotVit, toi qui étais  mon voisin presque inconnu. Tu as bien caché ton jeu. Toujours souriant alors que moi, sans être atteint d’un cancer, je me plains des quelques malaises qui n’échappent pas à la vieillesse. J’aurais envie de te crier : ‘’ Saint PierrotVit sanctifie-moi ! ‘’

Voilà, me semble-t-il, qui illustre bien – â la lettre et au sens premier, l’expression papale ‘’la sainteté de la porte d’à côté.‘’ C’est vraiment le cas de le dire.

Mon intuition me dit que PierrotVit continue sa mission et qu’on le voie encore rôder dans les corridors de l’hôpital, pour faire oublier un moment le cancer qui – comme pour lui - ronge petit à petit ces petits êtres sans défense et dont le moral tient presque du miracle.

 

       (1) Pape François, Gaudete et exultate, no. 14

  

Rayane Hechmi, le jeune pianiste prodige

 Rayane Hechmi 

le jeune pianiste prodige

Rayane Hechmi

"J'ai exercé sur des pianos en libre-service"Après seulement 1 an de pratique, Rayane révèle son talent au piano et émeut le jury !
YouTube · Toi aussi tu peux le faire · 30 sept. 2022  

Rayane, un pianiste autodidacte de 15 ans, gagnant de « La France a un incroyable talent »


Avant même la diffusion de cette 17ème saison, une bande-annonce a fait le buzz sur les réseaux sociaux. On y voyait un pianiste débutant de 15 ans, Rayane, dont la prestation a ému aux larmes les membres du jury. Il vient de remporter l’émission.

Rayane s’exerce sur des pianos en libre accès dans des gares et dans des magasins de musique

M6 avait fait circuler en ligne des extraits de prestations d’artistes très marquantes avant la diffusion tous les mardis en prime time à 21h10, de la 17ème édition de l’émission La France a un incroyable talent. Parmi ces vidéos, la plus forte était sans conteste celle de Rayane. Cet adolescent de 15 ans interprétait au piano le troisième mouvement de la Sonate Clair de lune de Beethoven avec brio. Il a remporté l’émission en jouant cette fois l’Etude opus 10 n°4 de Chopin

Très angoissé avant de se produire, il a tout de même relevé ce tour de force et a été immédiatement salué par les membres du jury. « La première fois que tu as posé tes mains sur un piano, c’était en avril 2021, c’est ça ? » l’a interpellé la jurée Marianne James, voulant souligner ainsi l’extrême prodigiosité de Rayane. C’est alors qu’il a révélé sa méthode de travail : « Je ne l’ai jamais dit, mais j’ai immédiatement travaillé 10 heures par jour ». Il a même souhaité transmettre un message au public : « vous pouvez atteindre vos rêves en travaillant, c’est ce que j’ai voulu prouver en faisant cette émission ».

Il faut dire que le parcours de Rayane, 15 ans, est particulièrement touchant. Il vit éloigné de ses parents dans un foyer à Montreuil (93) et il est venu participer à l’émission en compagnie de son éducatrice. Le jeune homme n’a joué du piano que depuis un an et demi et s’exerce sur des claviers en libre accès dans des gares et dans des magasins de musique où il reproduit des morceaux classiques visionnés sur YouTube. Il adore Ludwig van BeethovenFrédéric Chopin et Franz Liszt, et quand Rayane se met au piano, sans partition, la magie opère.

Dès sa première prestation, les plans de coupe ont montré les visages ébahis de l’équipe de l’émission, à commencer par la présentatrice Karine Le Marchand qui s’est exclamée « après un an de piano, c’est incroyable. Un génie ! ». Au fur et à mesure de la prestation de Rayane, on a pu voir l’étonnement sur les visages des jurés Éric Antoine et l’humoriste canadien Sugar Samy et, surtout, des larmes embrumer les yeux d’Hélène Ségara et couler sur les joues de Marianne James. À la fin de sa performance, Rayane a même droit à une standing ovation de la part du jury et du public. Ovation qui s’est donc poursuivie jusqu’aux votes du public ce mardi 20 décembre. (1)

Philippe Gault  

Rayane, le pianiste autodidacte de 15 ans qui a ému le jury de « La France a un incroyable talent », a offert un concert improvisé aux ...
YouTube · Le Parisien · 8 déc. 2022


(1) Ce texte est tiré du site internet suivant : 

https://www.radioclassique.fr/classique/la-france-a-un-incroyable-talent-le-jury-emu-aux-larmes-par-rayane-un-pianiste-de-15-ans/

 

CHEMIN DE CROIX (3)

   CHEMIN DE CROIX (3)


Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Jésus, à la dernière Cène, tu as quitté ton vêtement pour laver les pieds de tes disciples. Mais au Golgotha, on t’a dépouillé de tes vêtements, sans aucune considération pour ta dignité humaine. On a littéralement arraché les vêtements qui te couvraient, causant ainsi des douleurs supplémentaires à ce corps couvert de sang et qui n’en pouvait plus. Dieu mourra nu sur une croix. Comment ne pas voir en cela l’expiation voulue par Dieu pour tous les péchés contre le corps, contre la dignité humaine.

Prêtre : Seigneur Jésus, pardon pour tous les corps que l’on bafoue, pour tous les corps que l’on dénude pour satisfaire les plus basses passions de l’être humain. Pardon pour ceux qui font beaucoup d’argent avec la pornographie et pour ceux qui les encouragent en la consommant. Oui, pardon Jésus, pardon ! Je vous salue Marie.

 

Onzième station : Jésus est cloué sur la croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Voilà, l’heure est venue de consumer ton sacrifice au Jésus. Le pire des opprobres deviendra la plus grande des gloires. Saint Paul dira un jour qu’il ne veut pour lui-même aucun autre titre de gloire que la croix de Notre Seigneur Jésus Christ. Mais pour cela il fallait que des clous percent tes mains et tes pieds adorables. Ces marques de ton amour, tu les conserveras à jamais, même une fois ressuscité d’entre les morts. Quels signes extraordinaires de la valeur infinie de la souffrance vécue par amour et offerte par amour ! La croix est le signe le plus clair, le plus profond et le plus indéniable de la valeur de la souffrance. Cette souffrance qui n’aurait aucune valeur en elle-même, si elle ne surgissait d’un Cœur grand comme le monde, d’un Cœur qui aime jusqu’à la fin. 

Prêtre : Seigneur Jésus, un des plus grands dons que la religion chrétienne nous procure, c’est de nous permettre de donner un sens à nos souffrances. La personne qui n’aime pas souffrir mais qui souffre en aimant, contribue comme toi au salut du monde. Notre Père.  

 

Douzième station : Jésus meurt sur la croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Dieu meurt. Le Dieu qui ne pouvait pas mourir, a décidé de mourir. Quel mystère! Oui Dieu est mort. Tant de gens aujourd’hui qui se disent athées, proclament haut et fort que Dieu est mort. Nous aussi, les croyants, nous clamons haut et fort que Dieu est mort. Voilà notre fierté, voilà notre plus grand cri de victoire. Dieu a voulu vivre sur cette terre par amour pour nous et mourir aussi par amour pour nous. MERCI DIEU D’ÊTRE MORT POUR NOUS! Merci d’avoir, en mourant, demandé pardon à ton Père pour nous et merci de nous avoir donné Marie pour Mère du haut de la Croix. Jusqu’à la fin tu as pensé à notre mieux être et tu as vu à ce que nous ne demeurions pas orphelins. En mourant, tu nous a donné pour Mère, la Mère que tu t’étais choisie, la plus belle et la plus sainte de toutes les mères.

Prêtre : Vierge Marie, prie pour nous, pauvres pécheurs. Jésus, notre Sauveur, prie pour ceux qui meurent et ceux qui font mourir.  Je vous salue Marie.  


Treizième station : Jésus est descendu de la croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Tout est consommé. « Tout est accompli » ô Jésus, comme tu l’as dit avant de mourir (Jn 19, 30). Il revenait maintenant à tes amis de prendre soin de ton corps inerte. Nous voulons saluer aujourd’hui le courage de Joseph d’Arimathie, notable et membre du conseil, d’avoir réclamé ton corps à Pilate. Cet homme a dû agir vite pour que sa demande arrive à Pilate et soit ensuite communiquée au centurion romain debout près de la croix, avant que le sabbat ne commence. Comme j’aurais aimé être du nombre de ceux et celles qui ont tenu dans leurs bras le corps sans vie de Jésus et qui l’ont conduit au tombeau pour qu’il repose en paix. Oui, Jésus, repose en paix; tu l’as tellement mérité.

Prêtre : Seigneur Jésus, nous profitons de ce moment pour confier à ta Miséricorde toutes les personnes décédées. Accorde à chacun et chacune de nous ici présents, de mourir en paix avec toi et avec les autres.   Notre Père.  


Quatorzième station : Jésus est mis au tombeau.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Jésus est mis au tombeau par ses amis. Ceux-ci cependant, sont loin de se douter que le corps de Dieu, mort par crucifiement, ne restera pas longtemps au tombeau. Le psaume 15 l’avait pourtant prédit en mettant en quelque sorte dans la bouche de Jésus les paroles suivantes: « Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance: tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. » (Ps 15, 9-11) Une fois de plus les Écritures allaient s’accomplir. Tout maintenant repose dans l’unique oblation.

Prêtre : Vierge Marie, toi qui as été la seule à croire en la résurrection de ton Fils, fais-nous partager ton espérance. Amen.  Je vous salue Marie.

Le Seigneur soit avec vous : Que Dieu Tout-Puissant vous bénisse : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Amen.


CHEMIN DE CROIX (2)

 CHEMIN DE CROIX (2)


Cinquième station: Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Normalement les Romains n’auraient pas dû te flageller, ô Jésus, avant ta crucifixion. Cela ne se faisait jamais car le condamné à mort ne pourrait pas dans un tel cas avoir la force de porter sa croix jusqu’au lieu du supplice. Mais Pilate, en te faisant flageller, croyait que les Juifs seraient satisfaits en voyant que tu avais été ainsi châtié. Quelle ne fut pas sa surprise et sa déception en voyant qu’après t’avoir présenté à la foule en disant : « Voici l’Homme », les gens ont réclamé ta crucifixion. Quand on a mis la croix sur tes épaules, on pouvait légitimement penser que tu n’aurais pas la force de rendre jusqu’au Calvaire. On a donc réquisitionné un certain Simon, originaire de Cyrène, pour t’aider à porter ta croix. Quelle grâce cela a dû être pour cet homme! Et quelle grâce aussi pour toi, d’avoir quelqu’un qui t’accompagnerait jusqu’au lieu du supplice!

Prêtre : Merci Simon d’avoir aidé Jésus en ce moment douloureux de sa vie. Comme Jésus a dû te le rendre, sur la terre, comme au ciel! Ô Jésus, aide-nous à être des Simon de Cyrène pour les gens qui souffrent autour de nous.  Notre Père.  

 

Sixième station : Véronique essuie le visage de Jésus.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Une autre personne est venue au secours de Jésus sur le chemin de la Croix: Véronique la courageuse, Véronique la femme remplie de compassion. Cela me fait penser au pouvoir de l’exemple. Quand nous voyons quelqu’un aider une personne, nous sommes souvent émus et nous avons parfois envie de l’imiter. Je pense que la Vierge Marie et Simon de Cyrène, ont joué un rôle dans le fait que Véronique a eu le courage de se rendre jusqu’à Jésus pour essuyer son visage couvert de sang et de sueur. Jésus ne laisse jamais sans récompense la personne qui lui porte secours. Il nous l’a dit clairement dans l’évangile : « Quiconque donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense. » (Mt 10, 42). La tradition nous rapporte que le visage de Jésus s’est imprimé sur le linge utilisé par Véronique. Quelle relique, quelle bénédiction !!!

Prêtre : Merci Marie, merci Simon, merci Véronique, d’avoir aidé et consolé Jésus dans sa marche vers la mort! Oh Jésus, fais de nous aussi des consolateurs, des consolatrices.  Je vous salue Marie.  

 

Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Jésus a été consolé par trois personnes sur le Chemin de la Croix. Cela a sûrement été un baume sur son âme. Mais le bois de la croix pesait toujours plus lourd sur ses épaules. Comment Jésus, qui avait perdu autant de sang depuis quelques heures, pouvait-il avoir la force nécessaire pour se rendre jusqu’au Golgotha? Cela semblait impossible. Il est d’ailleurs tombé à nouveau. Comment s’est-il relevé? Nous ne le savons pas. Mais il s’est relevé. Jésus a trouvé en lui la force et l’énergie nécessaires pour se remettre en marche. Comme le disait le grand-père d’une de mes amies à elle et ses frères et soeurs qui travaillaient aux foins en sa compagnie et qui étaient épuisés à la tâche: « Allez, allez les enfants, c’est incroyable tout ce qu’on peut faire quand on n’en peut plus. »

Prêtre : Merci Seigneur Jésus pour tous tes exemples de courage et de persévérance.  Notre Père.


Huitième station : Jésus console les femmes de Jérusalem.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Jésus, la veille de ta mort, tu as promis à tes disciples de leur envoyer un autre Consolateur; un autre consolateur parce que le premier des consolateurs, c’est Toi. Toute ta vie tu as consolé les gens qui souffraient. Après le dernier repas que tu as pris avec tes Apôtres, tu as fait un long discours pour les consoler de ton départ et les encourager. Et maintenant, sur le chemin de la Croix, à bout de forces et de sang, tu réussis quand même à consoler les femmes de Jérusalem qui se lamentent sur ton sort. Tu leur dis même de ne pas pleurer sur toi mais plutôt sur elles et sur leurs enfants (Lc 23, 28). Tu as bien raison de dire cela, car c’est à cause de nous tous et de nos péchés que tu te rends au lieu du supplice pour y donner ta vie par amour!

Prêtre : Pardon Seigneur Jésus de t’avoir fait souffrir et de continuer à te faire souffrir.  Je vous salue Marie.

 

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Cette fois, les gens qui t’ont vu tomber pour la troisième fois, ont dû se dire qu’ils ne verraient jamais ta crucifixion; cette troisième chute a dû leur sembler fatale et mortelle. Pour tes amis, ce fut sûrement une consolation de savoir qu’ils n’auraient pas l’immense douleur de te voir suspendu et cloué sur une croix. Pour d’autres, qui ont tant désiré ta mort et une mort infâme pour toi, ce dut être avec dépit qu’ils t’ont vu t’affaisser sur le sol une troisième fois. Mais, à la surprise de tous, tu t’es relevé une fois de plus. Si tu étais mort sur la route du calvaire, nous n’aurions jamais eu de crucifix devant les yeux, dans nos poches et dans nos maisons. Non, il fallait que Dieu soit pendu au gibet. Il le fallait; les Écritures l’avaient prédit. Et l’Écriture fut accomplie : « Ils regarderont vers moi, Celui qu’ils ont transpercé » (Zacharie 12, 10). Dieu crucifié à la croix, est pour moi la plus belle image du seul Dieu qui existe, un Dieu d’Amour.

Prêtre : Seigneur, parfois notre souffrance physique ou morale est si grande que nous pensons que notre mort est proche. Et soudain, nous expérimentons un regain de vie. Ô Jésus, accorde-nous la grâce d’accepter la mort que tu as prévue pour nous.  Notre Père.  

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