jeudi 28 mai 2015

Grégory Turpin, témoin de Dieu

Grégory Turpin, témoin de Dieu
 

Ce soir, en regardant la chaîne de télévision Sel et Lumière, j’ai fait la connaissance (par média interposé) d’un jeune Français qui m’a impressionné par sa foi, son honnêteté et et la pureté de son regard.

Ce jeune a senti un très fort appel à se donner au Seigneur dans la vie religieuse. Après un an passé au Carmel, il a dû quitter le monastère pour des raisons de santé. Grégory en a alors voulu à Dieu de le priver de réaliser son désir d’être moine. Après un temps de révolte et d’éloignement de Dieu, quoique n’ayant jamais perdu la foi, Grégory retrouve le Dieu de tendresse qu’il avait connu et goûté et il apprend à voir l’épreuve qu’il a vécue, avec les yeux de Dieu. Il comprend alors que Dieu le conduisait toujours par la main, pour le mener où Lui, Dieu Père, le veut.

Grégory Turpin est engagé dans l’enseignement religieux auprès des jeunes et il est auteur-compositeur-interprète de chants à caractère chrétien. Dans une interview, Grégory disait qu'il ne pensait pas que la musique et le chant puissent donner la foi, mais qu'ils peuvent mettre quelqu'un sur le chemin de la foi. 

Il est au Québec ces jours-ci. Il donnera un concert demain soir, vendredi le 29 mai 2015, au Sanctuaire du Saint-Sacrement, situé au 500, Mont-Royal Est, Montréal, H2J 1W5. Entrée gratuite.  

Il donnera un concert dans la Beauce le lendemain, samedi le 30 mai et à Québec le dimanche 31 mai, à la scène Lebourgneuf. Voir son site internet dont la référence se trouve ci-dessous.


Dans la vidéo qui suit, Grégory chante un poème de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus en compagnie de Natasha St-Pier.


  1. Thérèse | Ma seule paix - Live à Lisieux {Natasha St-Pier ...

    www.wat.tv › ... › Musique › Variété › Therese-clip
    20 sept. 2013
    Vidéo Thérèse | Ma seule paix - Live à Lisieux {Natasha St-Pier &Grégory Turpin} - Nouvel extrait de l'album ...

Grégory Turpin - Site officiel

www.gregoryturpin.com


  1. Grégory Turpin "Son passé au Carmel" - YouTube

    www.youtube.com/watch?v=52pFxwQnVxk




    2 févr. 2012 - Ajouté par MJ75012


    Félicitations Grégory ! Je suis batteur (7 prix de batterie) -auteur-compositeur, j'ai joué avec beaucoup d ...

dimanche 24 mai 2015

J'aime l'Église

 J'aime l’Église
Résultats de recherche d'images pour « L'Église peuple de Dieu » 

En ce jour de la Pentecôte 2015, je suis heureux et joyeux de proclamer à voix forte que « j’aime l’Église ».

Je pense qu’il y a différentes façons de répondre à la question suivante: « Quand l’Église fut-elle fondée? ». Une des réponses possibles et plausibles à cette question, est sûrement celle-ci: « le jour de la Pentecôte ».

Ce matin, aux Laudes (office du matin de la Prière du temps présent), l’introduction à la section intitulée « louange et intercession », disait ceci:

« Dans la confiance, prions le Seigneur qui a créé son Église par le don de l’Esprit:
Ref: Renouvelle, Seigneur, la face de la terre ! »

Comment ne pas aimer l’Église quand nous entendons saint Paul nous dire:

« Le Christ a aimé l’Église et s’est livré pour elle » (Ep 5, 25).

J’aime l’Église; j’aime ceux et celles qui aiment l’Église; et j’aime ceux et celles qui me font aimer l’Église. Parmi ces derniers, compte désormais monsieur Jacques Gauthier, homme marié québécois très apostolique, très dynamique et très prolifique (il a écrit de nombreux livres de spiritualité). Je viens de lire ces jours-ci son « témoignage ecclésial », qui a paru dans la revue diocésaine du diocèse de Québec, intitulée Pastorale-Québec. Voici quelques lignes tirées de ce témoignage:

J'aime l'Église

Autant le dire tout de suite, j’aime l’Église, corps du Christ et peuple de Dieu, parce que j’aime le Christ. Je la considère comme le Christ continué et répandu dans les communautés de croyants. Elle n’est pas une entreprise ou une organisation, mais une réalité vitale qui vit de la foi de ses membres de tous les temps et de tous les lieux. L’Église, c’est donc moi, toi, nous.  …

Si on n’entre pas par la porte de la foi, on reste à l’extérieur du mystère de l’Église, corps du Christ et peuple de Dieu en marche. Du dehors, on la voit comme une entreprise, une institution, une organisation, non comme une Ekklesia, qui signifie « assemblée convoquée ». De l’intérieur, elle apparaît comme une réalité spirituelle dynamique, une communauté de baptisés en croissance, un organisme vivant qui vit de la foi de ses membres au Christ. Ce sont les baptisés qui font l’Église, mais rien ne dure s’il n’y pas des structures, d’où les tensions entre mystère et institution, charismes et ministères. Dans sa cathéchèse du 29 octobre 2014, le pape François se demande comment la réalité visible de l’Église peut-elle se mettre au service de sa réalité spirituelle? « En regardant le Christ, dont l’Église est le corps et qui est donc son modèle. Il est un modèle pour tous les chrétiens, notre modèle à tous ».

L’Église ne participe pas à un concours de popularité; sa préoccupation n’est pas le « vivre ensemble » dans la cité, mais le salut des âmes. Si elle change, ce n’est pas pour faire plaisir au monde, selon un plan de marketing établi, mais pour mieux remplir sa mission de faire connaître le Christ, célébrer l’Eucharistie et s’engager auprès des plus pauvres. Elle est appelée à tout donner, même imparfaitement, à la suite du Christ. Comment ne pas l’aimer, ne pas vouloir l’aimer, tant elle est humaine et divine en même temps, un peu comme nous ? L’Église n’est pas parfaite, elle est vivante, écrit Bernanos dans Les Grands Cimetières sous la lune: « Je ne la souhaite pas parfaite, elle est vivante. Pareille au plus humble, au plus dénué de ses fils, elle va clopin-clopant de ce monde à l’autre monde ; elle commet des fautes, elle les expie, et qui veut bien détourner un moment les yeux de ses pompes, l’entend prier et sangloter avec nous dans les ténèbres. » (Essais et écrits de combat, La Pléiade)

L’Église est pour moi une sagesse divine, une mentalité où l’Esprit fait le bien, malgré le mal qui s’infiltre dans ses membres. Sacrement de Dieu signifiant le Christ, elle établit un rapport d’alliance avec les hommes et les femmes, revêtant une forme d’existence communautaire. L’Église est originale parce que Dieu y prend forme. Dans les rencontres humaines, ce sont les cœurs qui se communiquent; dans l’Église, c’est Dieu qui se communique. Elle n’existe pas pour elle-même ni pour plaire au monde ou pour remplir les églises, mais pour que Dieu soit connu et aimé, célébré et adoré.

J’aime l’Église en plein vent, née du Père, du cœur du Christ en croix, du souffle de l’Esprit. Belle et tragique Église: une dans sa diversité où tous sont égaux, sainte dans ses membres pécheurs, catholique dans son universalité, apostolique dans sa mission d’évangélisation. (Jacques Gauthier, Pastorale-Québec, octobre 2014) (1)

La citation de Georges Bernanos (écrivain français catholique) reproduite ci-dessus, et que monsieur Gauthier m’a fait connaître, est un des plus beaux textes que j’aie lus durant ma vie, sur le mystère de l’Église. C'est pour cette raison que je l'ai mise en caractères gras. 

Il existe un lien très fort entre l’Esprit Saint et l’Église. Ce n’est pas pour rien que dans le Credo, on met côte à côte la nécessité de croire en l’Esprit Saint et en l’Église: « Je crois en l’Esprit Saint, à la saint Église catholique ... » (le symbole des Apôtres).

Aujourd’hui, à la messe de la Pentecôte 2015, l’évangile que l'Église nous propose, nous fait entendre cette parole de Jésus : « L’Esprit de vérité, vous guidera vers la vérité tout entière » (Jn 16, 13).

Seule l’Église catholique peut nous introduire dans la vérité tout entière. Ce n’est pas se gonfler d’orgueil que d’affirmer cela; c’est la pure vérité. Et le chrétien catholique, pour être vraiment un disciple de Jésus, doit croire à la vérité tout entière. Un chrétien qui a une religion à la carte, qui croit à certains dogmes, mais pas à d’autres, n’est pas vraiment chrétien.

Voici ce qu’affirme un des auteurs anglais catholiques les plus fameux: G.K. Chesterton:

« De temps en temps, dans l’histoire humaine, mais particulièrement aux époques troublées comme la nôtre, une certaine catégorie de choses apparaît. Dans le vieux monde, elles étaient appelées « hérésies ». Dans le monde moderne, elles sont appelées « modes ». Parfois, elles sont utiles, un temps; parfois elles sont entièrement de l’ordre de la farce. Mais elles consistent toujours en une attention indûment concentrée sur une vérité ou une demi-vérité. … L’hérétique (qui est aussi le fanatique) n’est pas un homme qui aime beaucoup la vérité elle-même. L’hérétique est un homme qui préfère sa propre vérité à la vérité elle-même. Il préfère la demi-vérité qu’il a trouvée à la vérité entière que l’humanité a trouvée. » (2)


Une amie religieuse vient de m’écrire les lignes suivantes, après avoir lu le présent blogue:

« Merci pour tous vos écrits. Moi aussi j'aime l'Église et de plus en plus. On dirait que plus elle est critiquée, détestée, plus je l'aime. J'y suis bien, j'y suis chez moi et je désire y demeurer jusqu'au bout de ma vie. C'est certainement l'Esprit qui me souffle cela. »

(1) 

Un regard de foi (1): mon témoignage ecclésial - Jacques ...

www.jacquesgauthier.com/.../un-regard-de-foi-1-mon-temoignage-eccles...

Un regard de foi (3) Le mystère de l'Église | Blogues Église ...

www.diocesemontreal.org/.../un-regard-de-foi-3-le-mystere-de-leglise/

(2) 

Sur la lecture, par Gilbert Keith Chesterton | - Retour d'actu

retourdactu.fr/2014/09/23/sur-la-lecture-par-gilbert-keith-chesterton/


jeudi 21 mai 2015

Prière à l'Esprit Saint

Prière à l’Esprit Saint

Chers amis, nous sommes à quelques heures de la clôture du Temps Pascal et nous nous apprêtons à vivre la Pentecôte 2015. Prions en compagnie de la Vierge Marie, pour que l’Esprit Saint nous remplisse d’amour divin envers Dieu et envers notre prochain.

Il existe plusieurs chants à l’Esprit Saint, plusieurs hymnes à l’Esprit Saint. J’aimerais vous inviter à chanter ces jours-ci un chant en anglais à l’Esprit Saint. Pourquoi en anglais? Parce que l’original du chant est en anglais et est difficilement traduisible. On peut traduire ce chant, mais sans respecter la mélodie originale. La raison en est qu’en anglais, chacun des quatre verbes principaux du chant, ont une seule syllabe. Il est impossible de traduire ces quatre verbes par quatre verbes de langue française ayant une seule syllabe.

Le Père Raniero Cantalamessa, OFM Cap., prédicateur pontifical, dans son livre intitulé Il canto dello Spirito, Meditazioni sul Veni Creator, écrit ceci (la traduction de ce passage, est de moi):

« Qu’est-ce qui est requis de nous, pour que nous puissions nous aussi faire une expérience de la Pentecôte? En premier lieu, il faut demander avec insistance l’Esprit Saint au Père, au nom de Jésus, et s’attendre à ce que le Père nous réponde. Il faut une foi qui soit pleine d’expectative. Saint Bonaventure se demandait : « Sur qui vient l’Esprit Saint? » Et il répondait avec sa concision coutumière: « Il vient là ou Il est aimé, là où Il est invité, là où Il est attendu. » On ne peut pas compter les personnes qui, en ce siècle (le siècle dernier), ont ressenti le frémissement de l’Esprit, alors qu’en compagnie de d’autres personnes, elles ont invoqué sa venue au moyen des paroles du chant pentecôtiste suivant:

« Spirit of the living God, fall afresh on me: melt me, mould me, fill me, use me. Spirit of the living God, fall afresh on me ». (Raniero Cantalamessa, Il canto dello Spirito, meditazioni sul Veni Creator, Ancora, Milan, 1998)

Voici ma traduction de ce chant et l’interprétation que j’en fais:

« Ô Esprit du Dieu vivant, descends à nouveau en moi » (bis)

Melt me: fais-moi fondre. Autrement dit: consume en moi toute impureté, tout ce qui n’est pas de toi. Fais fondre en moi tout le mal. Il y a ici un danger. Le désir exprimé par les deux mots anglais "melt me", peut sembler insinuer que seul le mal nous habite, que l'être humain est essentiellement mauvais. Ce chant étant d'inspiration Pentecôtiste, et donc protestante, est, selon moi influencé par la pensée de Luther qui croyait que l'a nature de l'homme est essentiellement viciée. (1) Nous, catholiques, croyons que l'être humain est foncièrement bon, puisque créé à l'image de Dieu. Toutefois, depuis le premier péché, notre nature pécheresse a besoin d'être purifiée comme l'or au creuset. C'est cette partie peccamineuse en nous, que nous demandons à Dieu de faire fondre et de modeler. 

Mould me: moule-moi, comme l’argile dans les mains du potier (Jérémie 18, 6). Une fois que le mal en moi est devenu matière informe entre tes mains, forme-moi à ton image; donne-moi, Esprit Saint, la forme que tu désires que j’aie.

Fill me: une fois que je serai formé à ton image, remplis-moi de tes dons et de tes fruits. Le verbe remplir est le verbe que Saint Luc emploie en parlant du jour de la Pentecôte, dans les Actes des Apôtres: « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit » (Ac 2, 4). Le verbe « remplir » est le verbe qui caractérise le mieux l’expérience de la première Pentecôte. Ce jour-là, les apôtres n’ont pas reçu l’Esprit Saint à moitié. Ils ont vraiment été remplis de ses dons et de ses fruits.

Use me: une fois que je suis rempli de tes dons et de tes fruits, utilise-moi; sers-toi de moi, ô Esprit Saint. Personnellement, je suis souvent porté à changer ce verbe par le verbe « envoyer »: send me. Mais de fait, le verbe « use » est mieux choisi. Certaines personnes peuvent être paralysées sur un lit d’hôpital, et être remplies de l’Esprit Saint et utilisées par Lui, sans être envoyées à qui que ce soit. L’expérience de la Pentecôte n’implique pas nécessairement un envoi missionnaire. Toutefois, pour quelqu’un qui jouit d’une bonne santé physique et psychologique, l’envoi en mission est, selon moi, une partie constitutive d’une véritable expérience de la Pentecôte.

(1) « L’idée première de Luther, celle qu’il reçut de l’héritage augustinien, mais qu’il isola et porta à sa plus haute intensité, c’était l’idée d’une corruption radicale de la nature humaine. Dès le sein de sa mère, l’être humain est infecté et souillé, incapable de bien et de liberté. » (Jean Guitton, La pensée moderne et le catholicisme. V. le problème de la connaissance et la pensée religieuse, Aix-en-Provence, Éditions Provençales, 1939, p. 71)

Voici une belle interprétation de ce chant:

    Spirit of the Living God (worship video w/ lyrics) - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=BagH-zTfnsQ
    29 févr. 2008 - Ajouté par pastorloran
    Simple worship video we use at church I do not own the songs or the lyrics ! If you download you must own ...

Ajout fait le 23 mai 2015, en la veille de la Pentecôte :

Le jour de la Pentecôte, je n’insiste pas tellement sur la prédication. Le jour de la Solennité de la Pentecôte, il est important de faire une expérience spirituelle. La première Pentecôte a été une « expérience ». C’est ce genre d’expérience qu’il faut essayer de vivre en paroisse ou ailleurs, cinquante jours après Pâques.

À l’homélie, dimanche, je citerai certaines des phrases du Père Cantalamessa, que vous avez lues ci-dessus. Je citerai certainement la magnifique phrase de saint Bonaventure, qui nous indique « sur qui vient l’Esprit Saint ». Je citerai ensuite le Père Cantalamessa au sujet du chant Pentecôtiste « Spirit of the Living God  … ». Je soulignerai le fait que le Père Cantalamessa nous dit clairement que ce chant porte surtout du fruit lorsqu’il est chanté par plusieurs chrétiens réunis. On peut chanter ce chant, tout seul dans notre chambre, mais cela ne produira pas le même effet que s’il est chanté « en église » (le mot église vient d’un mot grec qui signifie « assemblée »).

Je vais alors faire chanter les membres de l’assemblée. Puisque pour recevoir l’Esprit Saint, il faut lui demander de venir en nous, le supplier de venir et attendre avec ferveur sa venue, nous lui chanterons le chant suivant, sur l’air de « Spirit of the Living God  … ».

Chant :

Ô Esprit du Dieu vivant, en nos cœurs descends !
Ô Esprit du Dieu vivant, en nos cœurs descends !

Change-nous,
moule-nous,
remplis-nous,
envoie-nous.

Ô Esprit du Dieu vivant, en nos cœurs descends.





mardi 19 mai 2015

4ème clip: Prêtre, prophète et roi

 4ème clip: Prêtres, prophètes et rois


Chers amis,

Voici le quatrième clip fait à partir de mes enseignements:


  1. 4. La dignité du baptême : Prêtre, Prophète et ... - YouTube

    www.youtube.com/watch?v=6QCULqBsjRc
    Il y a 2 heures - Ajouté par Guy Simard, omv
    4. La dignité du baptême : PrêtreProphète et Roi / Guy Simard. Guy Simard, omv. SubscribeSubscribedUnsubscribe 11  ...

samedi 16 mai 2015

Propos de M. René Lévesque

Propos de M. René Lévesque
 
René Lévesque (1922-1987)

M. René Lévesque est le fondateur du Parti Québécois au Québec, parti qui désire qu’un jour le Québec cesse d’être une province du Canada et devienne un pays. Le Parti Québécois a élu un nouveau chef hier soir. J’espère que ce nouveau chef aura l’occasion de réfléchir, et si possible de méditer, sur les propos de M. Lévesque que je vais citer dans un instant.

Mgr Luigi Bonazzi, Nonce apostolique pour le Canada, lors des fêtes entourant le 350ème anniversaire de la paroisse et de la basilique Notre-Dame de Québec, a prononcé l’homélie lors de la messe anniversaire de cette basilique, le 11 juillet dernier. Voici un extrait de son homélie:

« Qu’en est-il du présent? Le présent, nous le savons, est le temps qui est placé dans nos mains, confié à notre responsabilité. Cette conscience était bien présente chez René Lévesque, premier Ministre du Québec, dans une lettre personnelle qu’il a adressée au Pape Jean-Paul II le 22 juin 1980, à l’occasion de la béatification de Marie de l’Incarnation, de Kateri Tekakwitha, et de François de Laval. Il écrivait: « Quand un peuple remet en question ses modes de vie traditionnels avec autant de vigueur que le Québec l’a fait depuis vingt ans, il risque de se couper des valeurs qui ont contribué à sa survie et à la découverte de son identité propre, sans savoir les remplacer par des valeurs nouvelles. Il risque de provoquer chez les siens le déséquilibre, le dépaysement et même le désarroi. En renouant avec les richesses de son passé, le Québec ne peut que mieux assurer son avenir. » (Mgr Luigi Bonazzi, 11 juillet 2014)

Tiré du site internet suivant:

Fête de la Dédicace de la Basilique-Cathédrale Notre ...

www.nuntiatura.ca/forms/20140711Quebec.pdf

Homélie du Nonce Apostolique, Mgr Luigi Bonazzi. (Québec, 11 juillet 2014). Chers frères et sœurs,. Après avoir écouté la Parole de Dieu, nous nous arrêtons  ...

samedi 9 mai 2015

Jésus et son ami

Jésus et son ami
L’icône de l’amitié

Grâce au Prions en Église de ce dimanche 10 mai 1975, et surtout grâce au commentaire de Sœur Marie-Pierre Delorme, j’ai appris qu’une icône portait le nom de l’icône de l’amitié. On donne aussi à cette icône, le nom suivant: Jésus et son ami. Cette œuvre d’art, que l’on peut contempler au musée du Louvre, est de fait une peinture sur bois qui date du VIIème siècle, et provient du monastère de Baouit en Moyenne Égypte. Jésus y est représenté tenant par l’épaule le Frère Ména, abbé du monastère.

Cette peinture sur bois peut nous aider à contempler l’évangile de ce sixième dimanche de Pâques où Jésus nous appelle ses amis et nous envoie porter du fruit.

Voici quelques éléments glanés ici et là sur l’Internet, et pouvant favoriser la méditation:

Jésus est de stature plus imposante que Ména. Jésus est clairement celui qui envoie son messager. Le messager rayonne de la gloire du Christ.

Le geste de tenir l’épaule est un geste très amical et incite à la confiance. Jésus semble dire à Ména qu’Il sera toujours avec lui, où qu’il aille.

Jésus tient le livre entier des Écritures. Il est l’Alpha et l’Omega; Il est la Révélation entière. Le disciple tient un simple rouleau des Écritures; il ne peut prétendre connaître et annoncer toute la Révélation.

Le disciple est celui qui bénit. C'est par lui que le Maître veut maintenant bénir l'humanité. 

On ne voit que les pieds du disciple. C'est lui qui doit maintenant porter la Bonne Nouvelle du salut sur les routes de notre monde. 

Ména représente chacun de nous. Jésus veut être notre ami, notre meilleur ami. 

Saint Claude de la Colombière a écrit une très belle prière en réponse au désir de Jésus d'être notre ami; la voici: 

« Jésus, tu es le seul et le véritable ami. Tu prends part à mes malheurs, tu t’en charges, tu as le secret de t’en servir pour mon bien. Tu m’écoutes avec bonté lorsque je te raconte mes peines et tu ne manques jamais de les adoucir.
Je te trouve toujours et partout; tu ne t’éloignes jamais et, si je suis obligé de changer de demeure, je ne manque pas de te trouver déjà présent et à m’attendre où je vais.
Tu n’es jamais fatigué de m’écouter; tu ne te décourages jamais de me faire du bien. Je suis certain que tu m’aimes et je veux et désire t’aimer. Tu ne convoites pas ce que je possède, et tu ne t’appauvris pas en me partageant tes richesses.
Quelque misérable que je sois, un homme plus doué, un plus aimable, et même plus saint ne m’enlèvera pas ton amitié; et la mort, qui nous arrache à tous les autres amis, me réunira davantage à toi. Toutes les épreuves de l’âge et de la vie ne peuvent pas te détacher de moi; au contraire, je ne jouirai jamais de toi plus pleinement, tu ne me seras jamais plus proche que lorsque tout ira au plus mal pour moi.
Tu endures mes défauts avec une patience stupéfiante; mes infidélités, et même mes ingratitudes ne te blessent pas assez pour que tu ne sois pas toujours prêt à revenir près de moi dès que je le veux. O Jésus, accorde-moi de le vouloir, pour que je sois tout à toi, en ce monde et dans l’éternité.
Jésus, tu es le seul et le véritable ami et je n’ai jamais aimé d’autres amis que lorsque je t’ai reconnu en eux ». (Saint Claude la Colombière, 1641-1682)







vendredi 8 mai 2015

Comment changer le monde?

Comment changer le monde?

Je viens de regarder une vidéo intitulée « Comment changer le monde? ».

John Paul Flintoff donne sa façon de voir les choses devant une audience. Dans la première partie de son enseignement, il demande aux personnes de faire une petite expérience qui prouvera la vérité de l’effet papillon. L’effet papillon peut être décrit comme étant un petit geste qui a de grandes conséquences.

M. Flintoff demande aux personnes dans la salle de se tourner vers le voisin le plus proche d’eux qu’elles ne connaissent pas et de se présenter avec le sourire. Normalement, ce voisin sera derrière eux ou devant eux. Très souvent, nous connaissons la personne assise à côté de nous. La foule s’exécute. En l’espace de sept ou huit secondes, toute l’atmosphère de la salle est changée. Voir la vidéo ci-dessous, à la troisième minute et cinquantième seconde (3:50 – 4:46) Un des buts de cet exercice est de réaliser que notre prochain (ou notre voisin) est très souvent quelqu’un que l’on ne choisit pas. Mais il n’en demeure pas moins qu’il est notre prochain. Dans la langue anglaise, on utilise le même mot pour désigne le voisin et le prochain: le mot « neighbor »; cela est très intéressant. 

M. Flintoff encourage les gens à faire cela dans leur patelin, là où ils vivent. Il les invite à se présenter avec le sourire à quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, uniquement pour générer plus d’amour autour d’eux. Le but de la vie humaine n’est-il pas de générer plus d’amour?

Voilà une expérience à vivre de temps à autre dans nos églises; en espérant que les gens ne s’assoient pas toujours au même endroit dans l’église. Une belle façon d’exercer nos paroissiens au changement, serait de les inviter à ne pas s’asseoir au même endroit dans l’église, à la messe dominicale. Une fois cette invitation ou recommandation faite, il serait facile de repérer les personnes qui sont ouvertes au changement et celles qui ne le sont pas. 

Il suffit parfois de peu de choses pour changer le monde. Or souvent nous ne sommes même pas prêts à donner ce peu de choses à Dieu et à notre prochain.


  1. How to change the world: John Paul Flintoff at TEDxAthens ...

    www.youtube.com/watch?v=JH6FBwbqxUA

    14 févr. 2013 - Ajouté par TEDx Talks
    About Speaker: John-Paul Flintoff writes for major English-language ... How to change the worldJohn Paul ...