Deux
points de vue
Vous connaissez sûrement, tout comme moi, des personnes
qui se targuent d’être modernes, d’avoir des vues larges sur le monde et qui se
vantent de n’adhérer à aucune religion. Ces personnes se considèrent très
évoluées et enfin libérées de toute contrainte morale venant, croient-elles, de
l’extérieur.
Si vous connaissez de telles personnes et qu’il vous
arrive d’échanger une conversation avec elles, tentez ceci : dites-leur
que leur attitude fondamentale est vieille comme le monde; que ce désir de se
passer de Dieu dans leur vie, remonte aux origines de l’humanité. Cette
attitude assez commune est décrite de façon magistrale dans le chapitre 3 du
premier livre de la Bible, le livre de la Genèse. Nous savons tous que ce texte
écrit très récemment si on considère l’âge de l’humanité, c'est-à-dire environ 1000 ans avant
la venue de Jésus sur terre, n’est pas un rapport journalistique, mais une
façon de décrire l’essence même de la condition humaine. J’ai déjà écrit que ce
texte de la Bible est mon texte préféré des Écritures
Saintes (1).
Je trouve la personne qui a écrit ces lignes tellement intelligente et
perspicace. J’ai hâte de la rencontrer au ciel.
Évidemment, si vous dites aux personnes qui se sentent
très évoluées que leur attitude fondamentale remonte aux origines de l’humanité,
elles ne seront probablement pas très contentes et s’offusqueront peut-être car se faire dire cela peut être un coup dur porté à leur désir d'être modernes et évoluées. Mais si ces personnes sont moindrement intelligentes, elles ne se défendront pas en vous accusant du même « défaut »; elles ne vous diront pas
que l’attitude fondamentale de votre vie, c’est-à-dire le fait de confier toute
votre vie à la bonté de Dieu, notre Créateur, remonte aussi aux origines de l’humanité,
aux premiers êtres humains. Car si les gens supposément évolués nous accusaient
de cela, nous en serions quant à nous très contents et profondément réjouis. Car cela
montrerait que la croyance en Dieu a toujours existé sur terre, sans
interruption, et fait partie de l’héritage commun de l’humanité. Et de fait, l’amour
de l’être humain envers Dieu, est plus ancien que la négation de Dieu car, nous
dit la Bible, l’être humain a été créé dans l’amitié avec Dieu avant de commettre
le premier péché qui est essentiellement un manque de confiance en notre doux
Créateur. Comme quoi nous les croyants, n’éprouvons aucune difficulté à être
qualifié d’anciens. Le mot « ancien »
dans le Nouveau Testament est même
utilisé pour désigner le « prêtre ».
(1) Le premier péché; la faute originelle (Genèse chap...
(1) Le premier péché; la faute originelle (Genèse chap...
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