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janvier: sainte Marguerite Bourgeoys
Sainte Marguerite Bourgeoys
31 octobre 1982, canonisation de Marguerite Bourgeoys
Aujourd’hui l’Église
universelle célèbre la mémoire de sainte Marguerite
Bourgeoys, la première éducatrice de Montréal. Je trouve intéressant le
fait qu’on célèbre liturgiquement sa fête au lendemain de la controverse qui a
fait les manchettes des médias depuis deux jours à Montréal concernant le cours
d’éducation sexuelle à l’école. L’éducation est essentielle et elle est
différente de l’instruction. L’éducation suppose des valeurs alors que l’instruction
ne comporte pas en soi de jugement de valeurs. L’instruction a un but informatif.
L’éducation a pour but un « mieux vivre ». Or le « mieux vivre » est différent selon
les valeurs qu’il sous-tend. L'éducation suppose donc la croyance en certaines valeurs. Or les valeurs préconisées dans une société sont souvent différentes selon les individus. Il peut y avoir un certain consensus sur certaines valeurs fondementales, mais dès qu'on aborde des comportements plus spécifiques, les valeurs entre personnes peuvent être très différentes. Que sainte Marguerite Bourgeoys, la grande
éducatrice des jeunes à l’origine de la Colonie en Amérique du Nord, intercède
pour nous; pour nos jeunes et pour notre peuple.
Mais aujourd’hui, je veux surtout vous partager un fait que je juge miraculeux. Des miracles, il y en a à chaque seconde dans le monde, selon moi. Je ne parle pas des miracles du genre de ceux que l’Église catholique approuve pour reconnaître la sainteté d’un ou d’une baptisée. Ces miracles sont d’une grandeur et d’une qualité exceptionnelles. Je parle aujourd’hui des miracles de moindre ampleur, mais de miracles quand même.
Mais aujourd’hui, je veux surtout vous partager un fait que je juge miraculeux. Des miracles, il y en a à chaque seconde dans le monde, selon moi. Je ne parle pas des miracles du genre de ceux que l’Église catholique approuve pour reconnaître la sainteté d’un ou d’une baptisée. Ces miracles sont d’une grandeur et d’une qualité exceptionnelles. Je parle aujourd’hui des miracles de moindre ampleur, mais de miracles quand même.
Sur la photo mise
ci-dessus, c’est moi qui suis à la droite du pape Jean-Paul II. J’élève le
calice contenant le Sang de Jésus et le pape élève la patène sur laquelle
repose l’hostie consacrée. C’est le moment de la doxologie à la messe,
caractérisée par les mots : « Par
Lui, avec Lui et en Lui … » Cette photo a été prise le 31 octobre
1982, lors de la canonisation de sainte Marguerite
Bourgeoys. J’officiais en tant que « diacre d’office » aux côtés
du pape. Pourquoi cette photo est-elle miraculeuse? Parce que le fait que ce jour-là, j’aie chanté l’évangile en latin
en la Basilique Saint-Pierre de Rome,
relève du prodige. Je suis une personne timide. Je me considère non seulement
comme une personne timide, mais comme un GRAND TIMIDE. Durant toute mes années
de formation comme séminariste à Rome en vue de devenir prêtre, à chaque fois
que je devais lire en public, j’étais profondément mal à l’aise, je devenais
tout rouge et j’avais de la difficulté à parler. Or le 31 octobre 1982, j’ai
CHANTÉ L’ÉVANGILE EN LATIN POUR UNE CÉRÉMONIE PAPALE EN LA BASILIQUE SAINT-PIERRE DE ROME. Cela est tout simplement miraculeux à mes yeux.
SAINTE MARGUERITE
BOURGEOYS, PRIEZ POUR NOUS !
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