CHEMIN DE LA CROIX (3)
Dixième
station : Jésus est dépouillé de ses vêtements.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Jésus, à la dernière Cène, tu as
quitté ton vêtement pour laver les pieds de tes disciples. Mais au Golgotha, on
t’a dépouillé de tes vêtements, sans aucune considération pour ta dignité
humaine. On a littéralement arraché les vêtements qui te couvraient, causant
ainsi des douleurs supplémentaires à ce corps qui n’en pouvait plus. Dieu
mourra nu sur une croix. Comment ne pas voir en cela l’expiation voulue par
Dieu pour tous les péchés contre le corps, contre la dignité humaine. Pardon ô
mon Dieu pour tous les corps que l’on bafoue, pour tous les corps que l’on
dénude pour satisfaire les plus basses passions de l’être humain. Pardon pour
ceux qui font beaucoup d’argent avec la pornographie et pour ceux qui les
encouragent en la consommant. Oui, pardon Jésus, pardon !
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Onzième
station : Jésus est cloué sur la croix.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Voilà, l’heure est venue de
consumer ton sacrifice au Jésus. Le pire des opprobres deviendra la plus grande
des gloires. Saint Paul dira un jour qu’il ne veut pour lui-même aucun autre
titre de gloire que la croix de Notre Seigneur Jésus Christ. Mais pour cela il fallait
que des clous percent tes mains et tes pieds adorables. Ces marques de ton
amour, tu les conserveras à jamais, même une fois ressuscité d’entre les morts.
Quels signes extraordinaires de la valeur infinie de la souffrance. La croix est
le signe le plus clair, le plus profond et le plus indéniable de la valeur de
la souffrance. Cette souffrance qui n’aurait aucune valeur en elle-même, si
elle ne surgissait d’un Cœur grand comme le monde, d’un Cœur qui aime jusqu’à
la fin.
Notre Père, Je vous salue Marie,
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Douzième
station : Jésus meurt sur la croix.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Dieu meurt. Le Dieu qui ne
pouvait pas mourir, a décidé de mourir. Quel mystère! Oui Dieu est mort. Tant
de gens aujourd’hui qui se disent athées, proclament haut et fort que Dieu est
mort. Nous aussi, les croyants, nous clamons haut et fort que Dieu est mort.
Voilà notre fierté, voilà notre plus grand cri de victoire. Dieu a voulu vivre
sur cette terre par amour pour nous et mourir aussi par amour pour nous. MERCI
DIEU D’ÊTRE MORT POUR NOUS! Merci d’avoir, en mourant, demandé pardon à ton
Père pour nous et merci de nous avoir donné Marie pour Mère du haut de la Croix. Jusqu’à
la fin tu as pensé à notre mieux être et tu as vu à ce que nous ne demeurions pas
orphelins.
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Treizième
station : Jésus est descendu de la croix.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Tout est consommé. Tout est
accompli ô Jésus, comme tu l’as dit avant de mourir. Il revenait maintenant à
tes amis de prendre soin de ton corps inerte. Nous voulons saluer aujourd’hui
le courage de Joseph d’Arimathie, notable et membre du conseil, d’avoir réclamé
ton corps à Pilate. Cet homme a dû agir vite pour que sa demande arrive à
Pilate et soit ensuite communiqué au centurion romain debout près de la croix.
Comme j’aurais aimé être du nombre de ceux et celles qui ont tenu dans leurs bras le corps sans vie de Jésus et qui l’ont conduit au tombeau pour qu’il
repose en paix. Oui, Jésus, repose en paix; tu l’as tellement mérité. Nous
profitons de ce moment pour confier à la Miséricorde de Dieu toutes les
personnes décédées.
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Quatorzième
station : Jésus est mis au tombeau.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Jésus est mis au tombeau par ses
amis. Ceux-ci cependant, sont loin de se douter que cette mise au tombeau sera
de courte durée. Le psaume 15 l’avait pourtant prédit en mettant en quelque
sorte dans la bouche de Jésus les paroles suivantes: « Mon cœur
exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance: tu
ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. »
(Ps 15, 9-11) Une fois de plus les Écritures allaient s’accomplir.
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
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