CHEMIN DE LA CROIX (2)
Cinquième
station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Jésus, normalement les Romains
n’auraient pas dû te flageller avant ta crucifixion. Cela ne se faisait jamais
car le condamné à mort ne pourrait pas dans un tel cas avoir la force de porter
sa croix jusqu’au lieu du supplice. Mais Pilate, en te faisant flageller,
croyait que les Juifs seraient satisfaits en voyant que tu avais été ainsi
châtié. Quelle ne fut pas sa surprise et sa déception en voyant qu’après
t’avoir présenté à la foule en disant : « Voici l’Homme », les
gens ont réclamé ta crucifixion. Tu ne pouvais donc pas porter ta croix seul
jusqu’au bout. Tu risquais ô Jésus, de mourir en chemin. Simon, originaire de
Cyrène, fut réquisitionné pour t’aider à porter ta croix. Quelle grâce pour cet
homme !!! Et combien tu as dû lui être reconnaissant pour ce geste imprévu de
sa part. Merci pour Simon et merci pour tout ce qui s’est passé dans son cœur
ce jour-là.
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Sixième
station : Véronique essuie le visage de Jésus.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Une autre personne est venue au
secours de Jésus: Véronique la courageuse, Véronique la femme remplie de
compassion. Cela me fait penser au pouvoir de l’exemple. Quand nous voyons
quelqu’un aider une personne, nous sommes souvent émus et nous avons parfois
envie de l’imiter. Je pense que Simon a joué un rôle dans le fait que Véronique
ait eu le courage de se rendre jusqu’à Jésus pour essuyer son visage couvert de
sang et de sueur. Jésus ne laisse jamais sans récompense la personne qui lui
porte secours et le soulage. Il nous l’a dit clairement dans l’évangile. La
tradition nous rapporte que le visage de Jésus s’est imprimé sur le linge
utilisé par Véronique. Quelle relique, quelle bénédiction !!! Merci Marie,
merci Simon, merci Véronique, d’avoir aidé et consolé Jésus dans sa marche vers
la mort!
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Septième
station : Jésus tombe pour la deuxième fois.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Jésus a été consolé par trois
personnes sur le Chemin de la Croix. Cela a été un baume sur son âme. Mais le
bois de la croix pesait toujours sur ses épaules. Comment Jésus, qui avait
perdu autant de sang depuis quelques heures, pouvait-il avoir la force
nécessaire pour se rendre jusqu’au Golgotha? Cela semblait impossible. Il est
d’ailleurs tombé à nouveau. Comment s’est-il relevé? Nous ne le savons pas.
Mais il s’est relevé. Jésus a trouvé en lui la force et l’énergie nécessaires
pour se remettre en marche. Comme le disait le grand-père d’une de mes bonnes
amies à ses petits-enfants: « Allez, allez les enfants, c’est
incroyable tout ce qu’on peut faire quand on n’en peut plus. » Merci
Seigneur pour tous tes exemples de courage.
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Huitième
station : Jésus console les femmes de Jérusalem.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Jésus, la veille de ta mort, tu
as promis à tes disciples de leur envoyer un autre Consolateur; un autre
consolateur parce que le premier des consolateurs, c’est Toi. Toute ta vie tu
as consolé les gens qui souffraient. Après le dernier repas que tu as pris avec
tes Apôtres, tu as fait un long discours pour les consoler de ton départ et les
encourager. Et maintenant, à bout de forces et au bout de ton sang, tu réussis
quand même à consoler les femmes de Jérusalem qui te suivent des yeux et du
cœur. Tu leur demandes de ne pas pleurer sur toi mais sur elles et leurs
enfants. Comme tu as raison car c’est à cause de nous tous et de nos péchés que
tu te rends au lieu du supplice pour y donner ta vie par amour!
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Neuvième
station : Jésus tombe pour la troisième fois.
Nous t’adorons ô Christ et
nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le
monde par ta Sainte Croix.
Cette fois, les gens qui t’ont vu
tomber pour la troisième fois, ont dû se dire qu’ils ne verraient jamais ta
crucifixion; cette troisième chute a dû leur sembler fatale et mortelle. Pour tes amis, ce fut sûrement une consolation de savoir qu’ils
n’auraient pas l’immense douleur de te voir suspendu à une croix, cloué sur une
croix. Pour d’autres, qui ont tant désiré ta mort et une mort infâme pour toi,
ce dut être avec dépit qu’ils t’ont vu t’affaisser sur le sol une troisième
fois. Mais, miracle, tu t’es relevé une fois de plus. Si tu étais mort sur la
route du calvaire, nous n’aurions jamais eu de crucifix devant les yeux, dans
nos poches et sur nos lèvres. Non, il fallait que Dieu le Créateur soit pendu
au gibet. Il le fallait; les Écritures l’avaient prédit. Et l’Écriture fut accomplie.
Notre Père, Je vous salue
Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
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