vendredi 30 mars 2018

Chemin de la Croix (2)

 CHEMIN DE LA CROIX (2)

Cinquième station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Jésus, normalement les Romains n’auraient pas dû te flageller avant ta crucifixion. Cela ne se faisait jamais car le condamné à mort ne pourrait pas dans un tel cas avoir la force de porter sa croix jusqu’au lieu du supplice. Mais Pilate, en te faisant flageller, croyait que les Juifs seraient satisfaits en voyant que tu avais été ainsi châtié. Quelle ne fut pas sa surprise et sa déception en voyant qu’après t’avoir présenté à la foule en disant : « Voici l’Homme », les gens ont réclamé ta crucifixion. Tu ne pouvais donc pas porter ta croix seul jusqu’au bout. Tu risquais ô Jésus, de mourir en chemin. Simon, originaire de Cyrène, fut réquisitionné pour t’aider à porter ta croix. Quelle grâce pour cet homme !!! Et combien tu as dû lui être reconnaissant pour ce geste imprévu de sa part. Merci pour Simon et merci pour tout ce qui s’est passé dans son cœur ce jour-là.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.


Sixième station : Véronique essuie le visage de Jésus.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Une autre personne est venue au secours de Jésus: Véronique la courageuse, Véronique la femme remplie de compassion. Cela me fait penser au pouvoir de l’exemple. Quand nous voyons quelqu’un aider une personne, nous sommes souvent émus et nous avons parfois envie de l’imiter. Je pense que Simon a joué un rôle dans le fait que Véronique ait eu le courage de se rendre jusqu’à Jésus pour essuyer son visage couvert de sang et de sueur. Jésus ne laisse jamais sans récompense la personne qui lui porte secours et le soulage. Il nous l’a dit clairement dans l’évangile. La tradition nous rapporte que le visage de Jésus s’est imprimé sur le linge utilisé par Véronique. Quelle relique, quelle bénédiction !!! Merci Marie, merci Simon, merci Véronique, d’avoir aidé et consolé Jésus dans sa marche vers la mort!

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.


Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Jésus a été consolé par trois personnes sur le Chemin de la Croix. Cela a été un baume sur son âme. Mais le bois de la croix pesait toujours sur ses épaules. Comment Jésus, qui avait perdu autant de sang depuis quelques heures, pouvait-il avoir la force nécessaire pour se rendre jusqu’au Golgotha? Cela semblait impossible. Il est d’ailleurs tombé à nouveau. Comment s’est-il relevé? Nous ne le savons pas. Mais il s’est relevé. Jésus a trouvé en lui la force et l’énergie nécessaires pour se remettre en marche. Comme le disait le grand-père d’une de mes bonnes amies à ses petits-enfants: « Allez, allez les enfants, c’est incroyable tout ce qu’on peut faire quand on n’en peut plus. » Merci Seigneur pour tous tes exemples de courage.  

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.


Huitième station : Jésus console les femmes de Jérusalem.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Jésus, la veille de ta mort, tu as promis à tes disciples de leur envoyer un autre Consolateur; un autre consolateur parce que le premier des consolateurs, c’est Toi. Toute ta vie tu as consolé les gens qui souffraient. Après le dernier repas que tu as pris avec tes Apôtres, tu as fait un long discours pour les consoler de ton départ et les encourager. Et maintenant, à bout de forces et au bout de ton sang, tu réussis quand même à consoler les femmes de Jérusalem qui te suivent des yeux et du cœur. Tu leur demandes de ne pas pleurer sur toi mais sur elles et leurs enfants. Comme tu as raison car c’est à cause de nous tous et de nos péchés que tu te rends au lieu du supplice pour y donner ta vie par amour! 

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.


Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.
Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Cette fois, les gens qui t’ont vu tomber pour la troisième fois, ont dû se dire qu’ils ne verraient jamais ta crucifixion; cette troisième chute a dû leur sembler fatale et mortelle. Pour tes amis, ce fut sûrement une consolation de savoir qu’ils n’auraient pas l’immense douleur de te voir suspendu à une croix, cloué sur une croix. Pour d’autres, qui ont tant désiré ta mort et une mort infâme pour toi, ce dut être avec dépit qu’ils t’ont vu t’affaisser sur le sol une troisième fois. Mais, miracle, tu t’es relevé une fois de plus. Si tu étais mort sur la route du calvaire, nous n’aurions jamais eu de crucifix devant les yeux, dans nos poches et sur nos lèvres. Non, il fallait que Dieu le Créateur soit pendu au gibet. Il le fallait; les Écritures l’avaient prédit. Et l’Écriture fut accomplie. 

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.


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