" Quiconque pèche, n'a pas vu Jésus "

« Quiconque pèche n’a pas vu Jésus »

(1 Jn 3, 6)

« Quiconque demeure en Jésus ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas. » (1 Jn 3, 6)

Chers amis, dans environ trente minutes, j’irai recevoir une fois de plus, le sacrement de la réconciliation. J’aime beaucoup recevoir ce sacrement de la guérison de l’âme et du corps.

Vous savez peut-être que depuis le Concile Vatican II, l’Église recommande aux fidèles de toujours avoir recours à la Parole de Dieu quand ils célèbrent ou vivent un sacrement.

Le pénitent qui va se confesser, devrait, idéalement, commencer sa démarche auprès du prêtre, en citant un passage de la Bible qui a rapport avec le sacrement qu’il est en train de célébrer.

Aujourd’hui, je commencerai ma confession par les mots suivants de saint Jean dans sa première lettre : « « Quiconque demeure en Jésus ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas. » (1 Jn 3, 6)

Je trouve que saint Jean a très bien décrit par ces mots, la dynamique du péché. Quand on pèche, on perd Jésus de vue. Quand saint Jean dit que « quiconque pèche n’a pas vu Jésus », il faut entendre selon moi ceci : « Quiconque pèche, ne veut pas voir Jésus, détourne le regard de Jésus. »

Comme je l’ai dit dans un de mes plus récents blogues, une paroissienne et amie m’a fait un très très beau cadeau : une sculpture du visage souffrant de Jésus lors de sa divine PASSION. Cette sculpture est tout simplement merveilleuse. Je l’ai mise dans ma chambre. La voici :

Sculpture de madame Jocelyne Lortie 

Cette sculpture est un très grand cadeau pour moi. Elle m’invite à regarder le visage plein d’amour, de tendresse et de compassion de Jésus souffrant sa PASSION. C’est ce visage que je devrais toujours avoir devant les yeux. Quand je pèche, c’est que je décide volontairement de ne pas regarder ce visage.

Je comprends maintenant beaucoup mieux la phrase de saint Dominique Savio qui se trouve mise en grosses lettres sur le mur derrière l’autel de la Mission San Domenico Savio dont mon confrère le Père Gérald Lajeunesse, est le pasteur. Voici cette phrase :

« Il est facile d’être saint : nous n’avons qu’à regarder le crucifix. » (Saint Dominique Savio)