7 janvier : Saint André Bessette
L'Église catholique du Canada célèbre aujourd'hui la mémoire de notre seul saint né au Québec. Nous avons deux saintes nées dans notre province mais un seul saint... à date : saint Frère André. Il est 20h30 et je commence à écrire ce blogue. Je n'ai pas eu le temps durant ma journée d'écrire quelques mots sur ce saint auquel je dois tant car il m'a obtenu une guérison miraculeuse en 1998. J'ai été guéri miraculeusement par l'intercession de Saint Joseph et du saint Frère André. Je témoigne de cette guérison sur YouTube (1). Je suis donc heureux d'écrire quelques mots sur lui avant que le jour s'achève.
J'ai relu ce matin avant la messe le fascicule sur le Bienheureux Frère André publié par la Conférence des Évêques Catholiques du Canada (CÉCC) (2). J'ai été particulièrement frappé par un paragraphe qui se trouve dans ce fascicule écrit après sa béatification. J'ai lu une ou deux biographies du Frère André, mais je ne me souviens pas d'avoir lu dans un livre ou dans un article la raison pour laquelle on avait confié au Frère André le rôle de portier au Collège Notre-Dame, un collège pour jeunes garçons. Le Frère André a exercé cette fonction durant 40 ans. C'est là qu'il a reçu durant de nombreuses années des pèlerins qui venaient lui confier leurs difficultés ou demander une guérison. J'ai toujours cru que les supérieurs de sa Congrégation religieuse lui avait confié le rôle de portier uniquement parce que le Frère André était inapte à enseigner. En effe, le Frère André est entré un peu par miracle selon moi, dans une Congrégation de Pères et Frères enseignants alors qu'il savait à peine écrire son nom. Je pensais donc que c'était un peu par condescendance, qu'on lui avait confié la fonction de portier. Mais j'étais dans l'erreur. Voici la vraie raison de l'attribution d'un tel apostolat au Frère André :
"C'est parce qu'on lui connaissait une amabilité, un bon jugement pratique et des aptitudes pour mettre les gens à l'aise, qu'on lui confia la fonction de portier. Il avait la mémoire des noms, aimait rire et n'était pas dépourvu d'humour. "Quand je suis entré en communauté, aimait-il à dire, mes supérieurs m'ont mis à la porte et j'y suis resté quarante ans sans partir!" L'attention aux autres, l'empathie, la capacité de souffrir avec ceux qui souffrent caractérisent sa personnalité spirituelle. Les gens étaient attirés par ce vieil homme simple, à la fois modeste et bourru. À cause de ses qualités de coeur, le Frère André s'est mis à visiter les malades, à prier avec eux et à les confier à saint Joseph. Son désintéressement était tel qu'il protestait en pleurant contre les allégations de ceux qui lui attribuaient le pouvoir de guérir : "Ce n'est pas moi qui guéris. C'est saint Joseph."
Son contact assidu avec la souffrance lui avait appris à discerner la qualité des êtres et sur son lit de mort, il peut chuchoter à un confrère : "Dieu est bon ! Comme il est beau et puissant ! Il doit être vraiment beau puisque l'âme, qui n'est qu'un reflet de sa beauté, est tellement belle !" (2)
Je tenais à rectifier le tir sur cette question avant que le 7 janvier ne tire à sa fin, au cas où d'autres personnes comme moi, auraient pu se tromper sur la raison de l'affectation du rôle de portier qu'on confia durant quarante ans à l'apôtre montréalais de Saint Joseph.
(1)
(2) Les citations mentionnées sur ce blogue sont tirés du fascicule ci-dessous. C'est moi qui ai pris la photo qui n'est pas très claire. Le titre est : BIENHEUREUX FRÈRE ANDRÉ. C'est le fascicule qui a été fait après la béatification du Frère André. C'est ce fascicule que j'ai en ma possession. Depuis qu'il est saint, la CÉCC a publié un nouveau fascicule que je ne me suis pas encore procuré. Ce fascicule est intitulé : Saint ANDRÉ BESSETTE.
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