lundi 15 septembre 2025

Rosa, la grand-mère du pape François

 Rosa, la grand-mère du pape François

Àgauche : Giovanni, le grand-père paternel du pape François
À droite, Rosa, la grand-mère paternel du pape François
Au centre : Mario, le père du pape François

Hier et aujourd'hui l'Église nous invite à réfléchir et à méditer sur l'événement le plus important de toute l'histoire humaine : la mort de Dieu sur la Croix, en son Fils Jésus. Nous fêtions hier la CROIX GLORIEUSE et aujourd'hui nous célébrons la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs. Nous sommes invités à penser à Marie au pied de la croix, profondément unie à la souffrance de son Fils. 

Je suis en train de lire la magnifique autobiographie du pape François, intitulée : "ESPÈRE". (1). Voici comment il parle de sa grand-mère Rosa : 

"J'ai beaucoup aimé ma grand-mère Rosa, et elle aussi m'a beaucoup aimé. Elle a représenté pour moi un témoignage quotidien de sainteté commune, la sainteté de l'Église militante dont parle saint Ignace. Une femme qui a beaucoup souffert, y compris moralement, mais qui est toujours allée de l'avant avec courage. Elle a fait face aux événements de la vie, jusqu'aux plus douloureux, et a su poursuivre avec patience et ténacité son chemin et celui de sa famille, jour après jour. C'est d'elle que j'ai reçu la première annonce chrétienne, et cela a été magnifique. Elle qui n'a pas pu étudier au-delà de l'école élémentaire, a été pour moi une grande enseignante. Celle qui a scellé ma religiosité." ("Espère", pp. 51 et 52)

Et plus loin dans son autobiographie, le pape François nous donne, sans le dire, la raison pour laquelle sa grand-mère était si forte dans la foi : 

"De même que j'ai toujours gardé, depuis plus d'un demi-siècle, son testament spirituel, qu'elle m'avait remis à Noël, huit ans avant sa mort : 

"San Justo 25 décembre 1966, jour de Noël. Que mes petits-enfants auxquels j'ai donné le meilleur de mon coeur, aient une vie longue et heureuse. Mais si un jour la douleur, la maladie ou la perte d'une personne chère devait les remplir d'affliction, qu'ils se rappellent toujours qu'un soupir au tabernacle où est conservé le martyr le plus grand et le plus auguste, et un regard à Marie au pied de la croix, peuvent verser une goutte de baume sur les blessures les plus profondes et les plus douloureuses." 

Je le conserve dans mon bréviaire et je le relis souvent. Pour moi, c'est comme une prière." ("Espère", pp. 223-224). 

Au lendemain de la fête de la Croix glorieuse et de la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs, il me semblait que ce témoignage pouvait être un encouragement pour chacun et chacune de nous.  

(1) 

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