398 jours l'enlèvement de Daniel Rye
J'ai vu un film très dur dernièrement à la télévision intitulé : 398 jours L'ENLÈVEMENT DE DANIEL RYE. Ce film relate une histoire vraie : celle du photojournaliste Daniel Rye qui a été capturé en 2013 durant 398 jours par des djihadistes islamiques en Syrie et torturé à maintes reprises. Voici comment un article du Journal de Montréal écrit en 2016, relate cet événement :
Captif pendant 13 mois
Daniel Rye, un photographe de 26 ans au moment de sa capture par l'ÉI en 2013, était parti vers la Syrie afin de retrouver le journaliste James Foley, aussi victime d’un enlèvement.
Son calvaire aux mains des djihadistes a duré 13 mois. Contrairement à bien d’autres, il a survécu grâce à une rançon de 2 millions de dollars US que sa famille a pu amasser avec l’aide du public.
Durant sa captivité aux côtés de plusieurs autres otages, incluant James Foley, Rye a été témoin d’exécutions et a été torturé à maintes reprises par trois terroristes islamistes radicaux britanniques (ou ayant vécu au Royaume-Uni) surnommés John, George et Ringo. (1)
Il s'agit d'un film très impressionnant à voir et qui montre à la fois le côté inhumain et même bestial des geôliers et le côté humain et même chrétien des prisonniers. James Foley est particulièrement attachant. Sa délicatesse et sa bonté ne nous surprenne plus lorsqu'à la toute fin du film Daniel Rye qui est revenu aux États-Unis, rencontre les membres de la famille de James Foley et leur partage le message que James a voulu leur laisser avant de mourir. James Foley a été le premier à avoir été assassiné par ses geôliers djihadistes. Mais quelque temps avant son assassinat, James demande à Daniel s'il pense être capable de mémoriser le message qu'il veut laisser à sa famille. Daniel répond que oui. À la fin du film, Daniel partage aux membre de la famille Foley ce qui peut être considéré comme le testament spirituel de James.
Les acteurs du film : à gauche, Tobby Kebbell qui joue le rôle de James Foley et à droite Esben Smed Jensen qui joue le rôle de Daniel Rye.
Le vrai James Foley Le vrai Daniel Rye
En faisant une recherche sur la toile (le web), j'ai pu me rendre compte de la justesse du film. Les merveilleuse paroles de James Foley que Daniel a réussi à mémoriser, sont belles et bien réelles et historiques. Je vous les partage d'abord en anglais pour trois raisons :
1- C'est dans cette langue que j'ai trouvées ces paroles sur internet.
2- C'était la langue de James Foley.
3- Il m'a été difficile de traduire certains mots car la langue anglaise est parfois beaucoup plus succincte que la langue française.
Voici ce que j'ai trouvé sur un site tenu par des Franciscains :
"Jim’s final correspondence came in June 2014, when Danish photojournalist and fellow hostage Daniel Rye Ottosen was released by ISIS. Jim had asked Ottosen to commit a letter to memory and relay it to his family. As soon as he was released, Ottosen called Diane Foley and dictated Jim’s final letter: “I know you are thinking of me and praying for me. And I am so thankful. I feel you all, especially when I pray. I pray for you to stay strong and to believe. I really feel I can touch you, even in this darkness when I pray, ” Jim states.
The letter goes on to speak to individual members of his family, offering a sort of goodbye. (2)
Traduction :
"La dernière correspondance de Jim nous est parvenue en juin 2014. quand le journaliste-photographe et compagnon de captivité (ou "otage comme lui") Daniel Rye Ottosen fut relâché par l'EI (l'État Islamique). Jim avait demandé à Ottosen de mémoriser une lettre qu'il transmettrait à sa famille. Dès qu'il fut relâché, Ottosen téléphona à Diane Foley et lui a dicté la lettre finale de James : "Je sais que vous pensez à moi et que vous priez pour moi. Et je vous en suis tellement reconnaissant. Je vous sens tous présents, spécialement lorsque je prie. Je prie pour vous afin que vous restiez forts et que vous continuiez à croire. Je sens vraiment que je peux vous toucher, même dans cette noirceur lorsque je prie." affirme James.
La lettre continue en parlant à des membre spécifiques de la famille, comme pour une ultime salutation."
L'exécution de James a été filmée par ses bourreaux. À genou devant celui qui allait le tuer, James tient des propos contre les États-Unis et contre son frère qui était dans l'armée américaine. Sa famille n'a jamais accordé d'importance à ces dernière paroles de James car il est sûr qu'on l'a obligé à tenir de tels propos, peut-être bien sous la menace de tuer d'autres prisonniers s'il n'acceptait pas de les prononcer.
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