Mes amis Capucins
Aujourd'hui, en cette solennité de l'Annonciation du Seigneur, que j'aime aussi appeler solennité de l'Incarnation du Seigneur, je suis allé recevoir le sacrement de la réconciliation. J'aime beaucoup recevoir ce sacrement. Mon confesseur, un Capucin un peu plus âgé que moi, au cours de notre conversation, m'a parlé des cerfs qui ont commencé à se promener dans la cour de leur monastère. Il m'a aussi parlé de ce beau pigeon dont ils ont sûrement sauvé la vie. Il s'agit du pigeon que vous pouvez voir sur la photo ci-dessus. Ce petit animal s'était blessé au début de l'hiver. Il n'aurait sûrement pas survécu si les fils des saint François ne l'avaient pas pris sous leurs ailes. J'aime voir des religieux qui se plaisent à vivre le charisme de leur fondateur. Mes amis capucins sont de fidèles disciples du Poverello d'Assise.
Ils ont commencé par créer une habitation pour l'animal blessé. Ils ont chosi pour cela le haut intérieur de leur balcon. Déjà là, c'était un signe de la charité franciscaine. Mais les chers frères ne se sont pas contentés d'une telle gentillesse pour leur nouvel hôte. Ils ont vu à chauffer l'habitat. Pour que l'animal blessé ne souffre pas trop du froid, ils ont mis une ampoule électrique à l'intérieur du domicile fixe. ll n'y a rien de trop beau pour frère oiseau, dans le coeur d'un Capucin.
Et bien sûr, ils l'ont aussi nourri, ce qu'a fait avec une joie évidente frère Jean Chrysostome sur la vidéo ci-dessous. Je suis arrivé juste en temps ce matin pour le repas fraternel.
Merci mes amis Capucins pour ce moment de joie que vous m'avez procuré ce matin. Pour paraphraser un peu Jésus je dirais ceci : "Si mes frères Capucins ont fait autant pour un oiseau qui s'est retrouvé par hasard sur leur chemin, combien plus notre Père du ciel prendra soin de Guy et de chacun de ses enfants qu'il connaît et aime de toute éternité."
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