samedi 18 mars 2023

CHEMIN DE CROIX (3)

   CHEMIN DE CROIX (3)


Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Jésus, à la dernière Cène, tu as quitté ton vêtement pour laver les pieds de tes disciples. Mais au Golgotha, on t’a dépouillé de tes vêtements, sans aucune considération pour ta dignité humaine. On a littéralement arraché les vêtements qui te couvraient, causant ainsi des douleurs supplémentaires à ce corps couvert de sang et qui n’en pouvait plus. Dieu mourra nu sur une croix. Comment ne pas voir en cela l’expiation voulue par Dieu pour tous les péchés contre le corps, contre la dignité humaine.

Prêtre : Seigneur Jésus, pardon pour tous les corps que l’on bafoue, pour tous les corps que l’on dénude pour satisfaire les plus basses passions de l’être humain. Pardon pour ceux qui font beaucoup d’argent avec la pornographie et pour ceux qui les encouragent en la consommant. Oui, pardon Jésus, pardon ! Je vous salue Marie.

 

Onzième station : Jésus est cloué sur la croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Voilà, l’heure est venue de consumer ton sacrifice au Jésus. Le pire des opprobres deviendra la plus grande des gloires. Saint Paul dira un jour qu’il ne veut pour lui-même aucun autre titre de gloire que la croix de Notre Seigneur Jésus Christ. Mais pour cela il fallait que des clous percent tes mains et tes pieds adorables. Ces marques de ton amour, tu les conserveras à jamais, même une fois ressuscité d’entre les morts. Quels signes extraordinaires de la valeur infinie de la souffrance vécue par amour et offerte par amour ! La croix est le signe le plus clair, le plus profond et le plus indéniable de la valeur de la souffrance. Cette souffrance qui n’aurait aucune valeur en elle-même, si elle ne surgissait d’un Cœur grand comme le monde, d’un Cœur qui aime jusqu’à la fin. 

Prêtre : Seigneur Jésus, un des plus grands dons que la religion chrétienne nous procure, c’est de nous permettre de donner un sens à nos souffrances. La personne qui n’aime pas souffrir mais qui souffre en aimant, contribue comme toi au salut du monde. Notre Père.  

 

Douzième station : Jésus meurt sur la croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Dieu meurt. Le Dieu qui ne pouvait pas mourir, a décidé de mourir. Quel mystère! Oui Dieu est mort. Tant de gens aujourd’hui qui se disent athées, proclament haut et fort que Dieu est mort. Nous aussi, les croyants, nous clamons haut et fort que Dieu est mort. Voilà notre fierté, voilà notre plus grand cri de victoire. Dieu a voulu vivre sur cette terre par amour pour nous et mourir aussi par amour pour nous. MERCI DIEU D’ÊTRE MORT POUR NOUS! Merci d’avoir, en mourant, demandé pardon à ton Père pour nous et merci de nous avoir donné Marie pour Mère du haut de la Croix. Jusqu’à la fin tu as pensé à notre mieux être et tu as vu à ce que nous ne demeurions pas orphelins. En mourant, tu nous a donné pour Mère, la Mère que tu t’étais choisie, la plus belle et la plus sainte de toutes les mères.

Prêtre : Vierge Marie, prie pour nous, pauvres pécheurs. Jésus, notre Sauveur, prie pour ceux qui meurent et ceux qui font mourir.  Je vous salue Marie.  


Treizième station : Jésus est descendu de la croix.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Tout est consommé. « Tout est accompli » ô Jésus, comme tu l’as dit avant de mourir (Jn 19, 30). Il revenait maintenant à tes amis de prendre soin de ton corps inerte. Nous voulons saluer aujourd’hui le courage de Joseph d’Arimathie, notable et membre du conseil, d’avoir réclamé ton corps à Pilate. Cet homme a dû agir vite pour que sa demande arrive à Pilate et soit ensuite communiquée au centurion romain debout près de la croix, avant que le sabbat ne commence. Comme j’aurais aimé être du nombre de ceux et celles qui ont tenu dans leurs bras le corps sans vie de Jésus et qui l’ont conduit au tombeau pour qu’il repose en paix. Oui, Jésus, repose en paix; tu l’as tellement mérité.

Prêtre : Seigneur Jésus, nous profitons de ce moment pour confier à ta Miséricorde toutes les personnes décédées. Accorde à chacun et chacune de nous ici présents, de mourir en paix avec toi et avec les autres.   Notre Père.  


Quatorzième station : Jésus est mis au tombeau.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Lecteur ou lectrice : Jésus est mis au tombeau par ses amis. Ceux-ci cependant, sont loin de se douter que le corps de Dieu, mort par crucifiement, ne restera pas longtemps au tombeau. Le psaume 15 l’avait pourtant prédit en mettant en quelque sorte dans la bouche de Jésus les paroles suivantes: « Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance: tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. » (Ps 15, 9-11) Une fois de plus les Écritures allaient s’accomplir. Tout maintenant repose dans l’unique oblation.

Prêtre : Vierge Marie, toi qui as été la seule à croire en la résurrection de ton Fils, fais-nous partager ton espérance. Amen.  Je vous salue Marie.

Le Seigneur soit avec vous : Que Dieu Tout-Puissant vous bénisse : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Amen.


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