Dieu ma joie: SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU

SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU

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Sainte Marie, Mère de Dieu.
il y a 2 heures
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Angela Sunde

Je vous souhaite une BELLE, HEUREUSE ET SAINTE ANNÉE 2021 !!!

L'Église catholique commence chaque année en compagnie et sous le patronage de la Vierge Marie en l'invoquant sous son titre ou privilège le plus grand: celui de MÈRE DE DIEU. Tous les autres privilèges de notre Mère du ciel, comme son Immaculée Conception, son Assomption au ciel, etc., lui furent accordés en raison du fait qu'elle est la MÈRE DE DIEU. Par conséquent, lorsqu'on prononce les mots: "Marie Mère de Dieu", on célèbre d'un seul coup toutes les beautés et les splendeurs de notre Mère du ciel.

Comme il fait bon de prier chaque jour le "Je vous salue Marie" en union avec plusieurs millions de catholiques à travers le monde et de dire: "Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.".

Il y a une petite phrase dans l'évangile d'aujourd'hui qui nous dit quelque chose de très important sur la Vierge Marie. Saint Luc nous dit: "Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur" (Lc 2, 19). Marie conservait dans son coeur tous les faits et gestes de Jésus son fils, et les méditait pour en comprendre, avec l'aide de l'Esprit Saint, la signification.

C'est la première fois aujourd'hui que je me rends compte que c'est la Vierge Marie elle-même qui est à l'origine du Rosaire (ou du "chapelet "). Car l'essence du Rosaire, c'est de méditer sur les mystères de la vie de Jésus avec le regard et l'amour de Marie sa Mère et notre Mère. Voici quelques réflexions puisées dans la lettre apostolique du pape Jean-Paul II sur le rosaire, intitulée: Rosarium Virginis Mariae ;

Les souvenirs de Marie

11. Marie vit en gardant les yeux fixés sur le Christ, et chacune de ses paroles devient pour elle un trésor: « Elle retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19; cf. 2, 51). Les souvenirs de Jésus, imprimés dans son esprit, l'ont accompagnée en toute circonstance, l'amenant à parcourir à nouveau, en pensée, les différents moments de sa vie aux côtés de son Fils. Ce sont ces souvenirs qui, en un sens, ont constitué le “rosaire” qu'elle a constamment récité au long des jours de sa vie terrestre.

Le Rosaire, prière contemplative

12. C'est précisément à partir de l'expérience de Marie que le Rosaire est une prière nettement contemplative. Privé de cette dimension, il en serait dénaturé, comme le soulignait Paul VI: « Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme, et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique de formules et d'agir à l'encontre de l'avertissement de Jésus: “Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens; ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter” (Mt 6, 7). Par nature, la récitation du Rosaire exige que le rythme soit calme et que l'on prenne son temps, afin que la personne qui s'y livre puisse mieux méditer les mystères de la vie du Seigneur, vus à travers le cœur de Celle qui fut la plus proche du Seigneur, et qu'ainsi s'en dégagent les insondables richesses ».¹⁴

Il convient de nous arrêter sur la pensée profonde de Paul VI, pour faire apparaître certaines dimensions du Rosaire qui en définissent mieux le caractère propre de contemplation christologique.

Se souvenir du Christ avec Marie

13. La contemplation de Marie est avant tout le fait de se souvenir. Il faut cependant entendre ces paroles dans le sens biblique de la mémoire (zakar), qui rend présentes les œuvres accomplies par Dieu dans l'histoire du salut. La Bible est le récit d'événements salvifiques, qui trouvent leur sommet dans le Christ lui-même. Ces événements ne sont pas seulement un “hier”; ils sont aussi l'aujourd'hui du salut. Cette actualisation se réalise en particulier dans la liturgie: ce que Dieu a accompli il y a des siècles ne concerne pas seulement les témoins directs des événements, mais rejoint par son don de grâce l'homme de tous les temps. Cela vaut aussi d'une certaine manière pour toute autre approche de dévotion concernant ces événements: « en faire mémoire » dans une attitude de foi et d'amour signifie s'ouvrir à la grâce que le Christ nous a obtenue par ses mystères de vie, de mort et de résurrection. (1)

Pour cela, il faut connaître l'évangile. Il faut connaître presque par coeur les événements que nous racontent les évangiles. Il faut les connaître un peu comme Marie les connaît.

Le pape François

Savez-vous pourquoi le pape François est toujours souriant et joyeux? C'est en raison de sa vie de prière. Le pape passe une heure par jour devant le Saint-Sacrement, à adorer son doux Seigneur. Oui, une heure par jour, le soir de 19h à 20h (2). J'entends parfois des gens me dire qu'ils n'ont pas le temps de prier. Le pape, lui, a le temps de prier. Est-ce que ces gens pensent me faire croire qu'ils sont plus occupés que le pape?

Comment vous reposez-vous ?

Notre cher pape nous a parlé un jour du "faux repos et du vrai repos" :

"Le voyage à travers le Décalogue nous conduit aujourd’hui au commandement sur le jour de repos. Cela semble un commandement facile à accomplir, mais c’est une impression erronée. Se reposer véritablement n’est jamais simple, parce qu’il y a le faux repos et le vrai repos. Comment pouvons-nous les reconnaître?

La société d’aujourd’hui est assoiffée de divertissements et de vacances. L’industrie du divertissement est très florissante et la publicité présente le monde idéal comme un grand parc de jeux où tous s’amusent. Le concept de vie aujourd’hui dominant ne trouve pas son barycentre dans l’activité et dans l’engagement, mais dans l’évasion. Gagner de l’argent pour se divertir, se satisfaire. L’image-modèle est celle d’une personne ayant du succès qui peut se permettre de vastes et divers temps de plaisir. Mais cette mentalité fait glisser vers l’insatisfaction d’une existence anesthésiée par le divertissement qui n’est pas du repos, mais une aliénation et une fuite de la réalité. L’homme ne s’est jamais autant reposé qu’aujourd’hui, et pourtant, l’homme n’a jamais autant fait l’expérience du vide qu’aujourd’hui! Les possibilités de se divertir, de partir, les croisières, les voyages, tant de choses qui ne te donnent pas la plénitude du cœur. Et d’ailleurs, qui ne te donnent pas de repos. ...

Qu’est donc le repos selon ce commandement? C’est le moment de la contemplation, c’est le moment de la louange, pas de l’évasion." (3)

Le véritable repos, c'est le repos dans le Seigneur, le repos dans la prière, dans l'adoration eucharistique, dans la louange envers Dieu, dans les remerciements adressés à Dieu. Jésus ne nous l'a-t-il pas dit clairement: "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et MOI, je vous procurerai le repos." (Mt 11, 28). Je fais souvent l'expérience de cette vérité. Quand je passe une soirée devant la télévision, je ne me sens pas reposé. Si au contraire, je prends du temps dans la soirée pour prier le chapelet, je me sens heureux pendant ce moment de prière et revigoré. Comme il est triste de ne pas savoir comment se reposer véritablement! Et il est plus triste encore de savoir comment se reposer et ne pas le faire.

Le chant marial qui me monte au coeur aujourd'hui en ce jour de l'an, est un chant de Robert Lebel intitulé: "Ô Marie".