lundi 4 janvier 2021

Précisions sur mon "mea-culpa"

 Précisions sur mon "mea-culpa"

Chers lecteurs et lectrices, 

Une bonne amie m'a exprimé son étonnement et sa déception face à mon avant-dernier blogue, celui mis sur le web hier, en la solennité de l'Épiphanie. Pour accéder à ce blogue, veuillez cliquer sur les mots suivants: SOLENNITÉ DE L'ÉPIPHANIE 2021.

Mon amie a été étonnée que je parle de "rédemption" et de "deuxième chance". Clairement, elle n'aime pas que je me diminue à mes yeux et aux yeux de tous. Sa réaction m'a donné l'idée d'écrire le présent blogue pour expliquer un peu ce que je veux dire par "rédemption ou deuxième chance". 

C'est la deuxième fois que cette amie s'étonne de constater que je fais un certain "mea-culpa" ("par ma faute, par ma faute, par ma très grande faute") en pensant à ma façon d'évangéliser. Cette amie juge que je suis assez apostolique ou assez missionnaire. Il est vrai que j'ai mis beaucoup de temps à évangéliser sur le web par mes blogues. J'ai publié à date 1,527 blogues sur "Dieu ma joie".  

La première fois que j'avais exprimé mes lacunes concernant l'annonce de la Bonne Nouvelle qu'est Jésus, mon amie m'avait clairement dit que je ne dois pas me comparer à d'autres personnes qui ont reçu des dons et charismes différents des miens. Il est vrai que chaque personne est unique et a sa personnalité. Je ne devrais pas me comparer à des gens qui sont beaucoup plus "outgoing" (qui ont plus d'entregent ou de facilité de contacts) que moi. Cela est vrai aussi. Mais ceci étant dit, voici les raisons de mon "mea-culpa" : 

Je prends conscience de plus en plus que l'apostolat le plus beau, le plus efficace et le plus durable, est celui fait "face à face" et qui est par le fait même, plus personnel et intime. La pandémie a convaincu, je pense, tout le monde à cet égard. Qui de nous ne voit pas la grande différence entre faire de la catéchèse en présentiel ou par Zoom. Or je sens que je n'ai pas assez privilégié ce type d'apostolat par le passé. Je veux donc améliorer cet aspect de mon apostolat dans les deux paroisses qui m'ont été nouvellement confiées. 

Jésus n'a rien écrit, sauf peut-être quelques mots sur le sable. Par contre, il a passé sa vie publique à rencontrer les gens et il a touché les personnes surtout par ses yeux, son amour et ses paroles. Je ne suis pas Jésus, mais je veux imiter un peu plus sa façon de faire. 

Voilà mon explication. 

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