vendredi 30 octobre 2020

Saint Paul aux Philippiens

 Saint Paul aux Philippiens

Aujourd'hui, nous avons commencé à proclamer aux messes de semaine, la Lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens. C'est ma lettre préférée de saint Paul, à cause, en particulier de la joie qui transpire de ce texte. Quand j'ai découvert mon désir le plus profond, le 31 janvier 1994, c'est une des phrases de saint Paul aux Philippiens qui est montée dans mon coeur dès mon réveil. Voici comment j'ai raconté ce fait dans le tout premier texte que j'ai mis sur mon blogue en juin 2011:  

"Or, le 31 janvier 1994, j’ai reçu ce « nom » comme un grand cadeau, sans aucun effort et dans l’émerveillement. Ce matin là, alors que j’étais encore au lit mais tout à fait réveillé, j’ai éprouvé une grande joie en pensant précisément à la joie. J’ai d’abord pensé à la première parole que l’ange Gabriel a adressée à la Vierge Marie le jour de l’Annonciation : « Kairé ». Ce mot grec se traduit souvent par « Réjouis-toi ». Il me semblait que l’archange Gabriel m’adressait la même parole : « Réjouis-toi, Guy. » Toujours dans mon lit me sont venues aussi à l’esprit les paroles de saint Paul dans sa lettre aux Philippiens : « Réjouissez-vous dans le Seigneur. Laissez-moi vous le redire : « Réjouissez-vous. » (Philippiens 4,4). Ce matin-là, je me suis vraiment réveillé dans la joie, sous la mouvance de la joie." (voir: Le désir le plus profond)

Dès le début de sa Lettre aux Philippiens, saint Paul nous fait part de la joie qui l'habite. Et pourtant, il est en prison quand il écrit cette lettre. Voici un extrait de la première lecture de la messe d'aujourd'hui:  

30 OCTOBRE 2020

 vendredi, 30ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

PREMIÈRE LECTURE


Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens   (Ph 1, 1-11)

 Je rends grâce à mon Dieu
chaque fois que je fais mémoire de vous.
    À tout moment, chaque fois que je prie pour vous tous,
c’est avec joie que je le fais,
    à cause de votre communion avec moi,
dès le premier jour jusqu’à maintenant,
pour l’annonce de l’Évangile.
    J’en suis persuadé,
celui qui a commencé en vous un si beau travail
le continuera jusqu’à son achèvement
au jour où viendra le Christ Jésus.
    Il est donc juste que j’aie de telles dispositions à l’égard de vous tous,
car je vous porte dans mon cœur,
vous qui communiez tous à la grâce qui m’est faite dans mes chaînes

comme dans la défense de l’Évangile et son annonce ferme.

Cette joie que saint Paul ressent même en prison, est une preuve de la vérité de la Parole que Jésus a prononcée lors du dernier repas qu'il a pris avec ses apôtres: " Votre joie, personne ne vous l'enlèvera" (Évangile selon saint Jean, chapitre 16, verset 22). 

Demandons cette joie pour nous-mêmes et pour ceux et celles que nous aimons. 
 

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