HOMÉLIE POUR LA FETE DE MARIE-ROSE DUROCHER
L'évangile choisit pour honorer Mère Marie-Rose, est le suivant:
ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN, (jN 15, 1-8)
01 Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
02 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
03 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
04 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
Chers amis, aujourd’hui nous
célébrons la fête de la Bienheureuse Marie Rose Durocher, la fondatrice de la Congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Dans l’évangile qui a été choisi pour
commémorer Mère Marie-Rose, Jésus nous dit que « ce qui fait la gloire
de son Père, c’est que nous portions beaucoup de fruits »
La vie de Marie-Rose a donné
beaucoup de fruits, comme nous le verrons dans un instant. Jésus nous donne
aussi dans cet évangile, le secret pour porter du fruit. Pour porter du fruit,
il faut être uni à Jésus, il nous faut demeurer en Lui. Cela, Marie Rose l’a
très bien compris. Marie-Rose est née et est morte le même jour de l’année, le 6
octobre, en la veille de la fête de Notre-Dame du Rosaire. Pour demeurer
en Jésus, Marie-Rose s’est tournée vers la Vierge Marie et la dévotion au
Saint-Sacrement. Avant même d’entrer en religion, elle a été nommée supérieure
de la congrégation pieuse des Filles de Marie Immaculée.
Sa vie d’union à Dieu l’a
poussée à l’action. Cette femme a su lire les signes des temps et leur porter
remède. À l’âge de vingt ans, elle va aider son frère Théophile qui est curé de
paroisse et elle le secondera pendant douze ans. Elle visitera des malades et
prendra soin des pauvres. C’est alors qu’elle réalise à quel point les gens
manquent d’instruction, spécialement les jeunes et surtout les jeunes des
familles pauvres. Avec deux de ses compagnes, elle va fonder une Congrégation
religieuse dans le but de donner une éducation religieuse aux enfants les plus
pauvres et les plus abandonnés. Elle ira se former auprès des spécialistes de
l’éducation de l’époque, les Frères des écoles chrétiennes. En plus des
matières scolaires habituelles, ses Soeurs enseigneront la musique, le dessin,
l’anglais et le travail domestique. La établit un pensionnat payant afin de
pouvoir financer l’école gratuite pour les pauvres. La devise de sa communauté
est : « Évangéliser les pauvres ». Du vivant de Marie-Rose, la Congrégation s'est beaucoup développée.
Marie-Rose n’était sévère que
pour les sœurs qui disaient du mal des autres. Elle avait l’habitude de
dire : « Prions, souffrons et ayons confiance ». Quel
beau programme de vie : au lieu de dire du mal des autres et de se
plaindre, prions, souffrons (en silence) et ayons confiance. Voilà le
chemin de la sainteté que nous propose Mère Marie-Rose Durocher, cette
Bienheureuse de chez nous.
Chère Marie-Rose, nous confions à votre prière tous les jeunes du Québec. Nous vous demandons de prier tout spécialement pour le Parcours Alpha qui commencera ce soir en notre paroisse. Vous qui avez été une éducatrice hors paire, obtenez nous l'amour, la force et les lumières de l'Esprit Saint. Amen.
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