samedi 18 juillet 2020

La Vierge Marie selon Luc, mon frère

La Vierge Marie selon Luc, mon frère
A la source des statues d'albâtre

Aujourd'hui, c'est le samedi de la quinzième semaine du temps ordinaire. Le samedi est une journée traditionnellement consacrée à la Vierge Marie. Pouquoi ? Parce qu'au lendemain de la mort de Jésus, tous ses meilleurs amis croyaient que c'en était fini de la vie de Jésus. Seule Marie croyait qu'il ressusciterait; seule Marie conservait en son coeur l'espérance chrétienne en ce jour du Samedi Saint.. Merci Marie !

Mon frère Luc est né deux ans avant moi. Il est l'aîné des trois enfants de nos chers parents qui sont rendus, je le crois et je l'espère, auprès de Dieu pour l'éternité. 

Comme vous le savez, j'aime beaucoup écrire, mais le véritable écrivain dans la famille, c'est Luc. Il a d'ailleurs quelques livres à son actif. Il est aussi musicien; il a étudié le piano au Conservatoire de musique de la ville de Québec. Il est l'artiste de la famille.

Je vu Luc le mois dernier et il m'a remis un texte qu'il venait à peine d'écrire. Il me fait plaisir de vous le partager aujourd'hui et d'honorer ainsi notre Mère du ciel en ce jour qui lui est consacré. 

À l'image et ressemblance de Dieu

J'aime souvent me représenter la Vierge Marie. 
La peau d'albâtre, cariatide du Père. 
Le bleu du ciel dans les yeux. 
La pleine lune du solstice sertie de douze étoiles comme couronne.
Le chapelet aux grains en pétales de roses aux couleurs jamais vues dans ses mains jointes. 
L'arc-en-ciel comme vêture
La fraîche rosée odorante du matin comme parfum. 
Le linceul blanc du sépulcre ouvert comme voilure. 
Le sourire vierge de l'enfance jamais perdue aux lèvres. 
Les paroles surgies à même le silence des mots. 
Le cri des son Magnificat, telle une cantate de Bach, résonne "de générations en générations". 

Bref, la Très-Sainte-Vierge-Marie, une symphonie inédite et inépuisable, 
composée par la Droite même du Tout-Puissant. 
Tabernacle sacré d'une Présence qui ne cesse de s'enfanter pour sauver le monde. 
Une femme dont le silence continue de laisser parler son Dieu. 
Une femme dont les plus belles paroles, dans toutes les langues du monde, 
ne reflèteraient que l'Ombre dont le Père continue de la couvrir. 
C'est tout dire. 

Telle Mère, tel Fils ! Tel Fils, telle Mère !

Ô si vous saviez comme il me tarde de la voir enfin !

Luc Simard, prêtre, en la Nativité de Saint Jean-Baptiste, le 24 juin 2020. 


Ce merveilleux texte de mon frère Luc est très touchant et inspirant. Je suis sûr que certaines phrases vous ont touchés plus que d'autres. Une bonne amie m'a écrit ceci:

Et merci pour le magnifique texte de Luc que je viens de lire. Je garde dans mon coeur:

"Tabernacle sacré d'une Présence qui ne cesse de s'enfanter pour sauver le monde. 
Une femme dont le silence continue de laisser parler son Dieu".

De mon côté, les phrases de Luc qui m'impressionnent le plus, sont :

Le linceul blanc du sépulcre ouvert comme voilure. 
Le sourire vierge de l'enfance jamais perdue aux lèvres. 

Je trouve génial d'avoir attribué à la Vierge Marie l'idée de faire un voile à partir du suaire qui a recouvert le Corps de son Fils Ressuscité. Puisque le sépulcre est décrit comme étant ouvert, c'est un signe de la Résurrection. Si Jésus n'était pas ressuscité, je ne pense pas que sa Mère aurait porté sur elle un voile qui lui rappellerait la mort atroce de son Fils.

Et le sourire de la Vierge Marie est ce qui me touche le plus des apparitions de la Mère de Dieu à Lourdes en 1858.

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