dimanche 16 juin 2019

Homélie et hommage à la Sainte Trinité

Homélie et hommage à la Sainte Trinité

Hommage :
Pour rendre hommage à la Sainte Trinité, il n’y a rien de mieux que d’avoir recours à des témoins car nous devrions tous vivre une relation personnelle avec chacune des trois Personnes divines : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Voici ci-dessous trois personnes qui ont eu une grande dévotion envers une des trois Personnes divines.

Sainte Marguerite d'Youville
et
LA DÉVOTION AU PÈRE ÉTERNEL

Le centre de la vie spirituelle de Marguerite d’Youville, ce qui primait dans son âme, est sa dévotion au Père.
En 1741, M. Normant, initiateur de son Œuvre et son guide, est atteint d’une maladie grave. Intercédant sa guérison auprès du Père éternel, Marguerite promet de faire venir de France un tableau représentant le Père éternel. La guérison obtenue, elle s’empresse de réaliser sa promesse. Ce tableau qui préside aux exercices de la communauté des Sœurs Grises peut être admiré à la Maison de Mère d’Youville, dans le Vieux-Montréal. Voir ci-dessous. 
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En 1765, l’hôpital général, que dirige Mère d’Youville est la proie d’un incendie. Parmi le petit nombre d’objets que l’on sauva des flammes se trouve ce tableau du Père éternel. Bien qu’elle manquait d’argent pour ses œuvres, elle fit édifier une chapelle dédiée au Père éternel et fit placer le tableau sur l’autel.
En 1760, à l’heure de la Conquête de la colonie par les Anglais, le Canada est menacé par la famine générale, Mère d’Youville et l’hôpital général manquent de pain. Marguerite adresse ses prières à la Divine Providence du Père éternel.
«La Providence est admirable, écrit-elle, elle pourvoit à tout, en elle est ma confiance. Toujours à la veille de manquer de tout, nous ne manquons jamais du nécessaire.»
Pour établir la dévotion au Père, elle fit composer par M. de Lavalinière, les litanies spéciales au Père éternel, qui furent récitées à partir du 4 avril 1770. (En réédition).
(Source : Sainte Marguerite d’Youville et sa dévotion au Père par André Bilodeau, O.M.I.
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LA DÉVOTION AU PÈRE ÉTERNEL Le centre de la vie spirituelle de Marguerite d'Youville, ce qui primait dans son âme, est sa dévotion au Père. En 1741,...


 Saint Bernard
et
LA DÉVOTION À JÉSUS
Saint Bernard, cette âme si tendre et si affectueuse envers Jésus Christ ne pouvait maquer d’avoir une dévotion particulière envers le Cœur de Jésus. Aussi nous a-t-il laissé sur ce Cœur adorable des paroles si belles, que nous ne pouvons nous empêcher de les citer :
Saint Bernard : « Oh qu’il est bon, qu’il est doux de faire sa demeure dans ce Cœur ! »
« Puisque, dit-il, nous voilà parvenu au Cœur très doux de Jésus et qu’il fait bon d’y demeurer, ne nous en laissons pas facilement arracher, car c’est de lui qu’il est écrit : “Ceux qui s’éloignent de vous auront leur nom tracé sur la poussière, qu’un léger souffle fait disparaître.”
« Mais quel sera le partage de ceux qui s’en approcheront ? Apprenez-le-nous, vous-même, ô bon Sauveur. Vous disiez à ceux qui venaient à vous ; “Réjouissiez-vous car vos noms sont écrits au ciel.”
« Nous nous approchons donc de vous, afin de tressaillir au souvenir de votre Cœur. Oh qu’il est bon, qu’il est doux de faire sa demeure dans ce Cœur ! Oh ! le riche trésor que votre Cœur, ô Jésus ! Je donnerai tout ce que j’ai, mes pensées et mes affections, pour l’acheter, jetant toutes mes inquiétudes dans le Cœur de mon Seigneur Jésus, qui me nourrira et m’assistera en toutes mes nécessités. Dans ce temple, dans ce Saint de saints, devant cette Arche du testament, j’adorerai et louerai le nom du Seigneur, en disant avec David : “J’ai trouvé mon cœur pour prier mon Dieu.”
« Et moi aussi j’ai trouvé le Cœur de mon roi, de mon frère, de mon tendre ami Jésus. Et avec ce Cœur, comment n’adorerais-je point ? Ce Cœur, j’ose le dire, c’est le mien, car si Jésus-Christ est mon chef, comment ce qui est à mon chef, ne serait-il pas aussi à moi ? De même que les yeux de ma tête sont vraiment mes yeux, ainsi ce Cœur spirituel est mon Cœur. Quel bonheur pour moi ! Je possède donc un seul Cœur avec Jésus. Et n’en soyons pas surpris, puisque saint Luc nous dit que les premiers chrétiens n’avaient qu’un cœur.
« Votre côté a été ouvert, afin que nous puissions avoir libre entrée dans votre Cœur, et que nous y puissions habiter à l’abri des agitations du monde ! »
« Ayant donc trouvé votre Cœur qui est aussi le mien, ô aimable Jésus, je vous prierai, vous qui êtes mon Dieu. Souffrez seulement que mes prières soient admises dans ce Sanctuaires pour être exaucées ; ou plutôt, attirez-moi tout entier dans votre Cœur. O le plus beau des enfants des hommes, lavez-moi de plus en plus de mes iniquités, afin que je mérite d’habiter tous les jours de ma vie dans votre Cœur. Votre côté a été ouvert, afin que nous puissions avoir libre entrée dans votre Cœur, et que nous y puissions habiter à l’abri des agitations du monde. Votre Cœur a été blessé, afin que cette plaie visible nous révélât la blessure invisible de l’amour. Qui donc pourra ne pas aimer un Cœur blessé de la sorte ? Qui pourra ne pas lui rendre amour pour amour ? »
Ce beau passage montre à l’évidence combien Saint Bernard, le saint abbé de Clairvaux, aimait le Cœur de Jésus. On sent qu’il affecte le répéter coup sur coup le mot Cœur de Jésus, afin d’en savourer tout la douceur, et afin de faire pénétrer plus profondément dans l’âme de ses pieux auditeurs la tendre dévotion dont il était lui-même tout rempli. 
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La Bienheureuse Hélène
et
LA DÉVOTION AU SAINT ESPRIT
La Bienheureuse Hélène, peu connue en France. Lors de sa béatification, Saint Jean XXIII lui a donné le titre d’« Apôtre du Saint-Esprit », au même rang que Sainte Marguerite-Marie qui a été appelée par l’Eglise l’« Apôtre du Sacré-Cœur » ou encore Sainte Marie-Magdeleine l’« Apôtre de la Résurrection ».
La Bienheureuse Hélène est née en Italie en 1835. Elle restera marquée par sa confirmation et sa première communion. D’ailleurs le jour de sa première communion, il fallut la chercher à l’église pour la faire manger avec tout le monde, elle s’écria : « Maman, quand on est avec Jésus, il faut donc encore manger ? Sa présence ne suffit donc pas à entretenir la vie ? C’est le premier point que nous retiendrons de sa vie : Son amour de l’Eucharistie. En effet, elle nous encourage : « Le cœur des fidèles qui reçoivent la communion doit être comme un Cénacle. Les trois qualités du Cénacle étaient : d’être propre, spacieux et bien décoré. Le Cénacle était propre et pur, notre cœur l’est-il aussi ? Le Cénacle était spacieux, notre cœur n’est-il pas parfois fermé, étroit, voire craintif devant les plus petits sacrifices ? Ensuite le Cénacle était bien décoré ; ainsi notre cœur devrait être orné de vertus ».
Plus tard, elle fonda la communauté des «oblates du Saint Esprit », communauté pour l’éducation des jeunes filles et qu’elle a voulu consacrer entièrement à la Vierge Marie. C’est le deuxième point important que nous relevons. Demandons-lui la grâce de bien prier la Sainte Vierge. La Bienheureuse Hélène elle-même disait : « Ce ne sont pas les grandes et prodigieuses actions qui nous rendent chers à Dieu. Le secret de la vraie sainteté consiste à bien faire ce que nous faisons, c’est-à-dire en imitant Marie ».
Enfin, le troisième point important que nous retiendrons est celui de la dévotion envers le Saint-Esprit. Elle disait : «Comme le soleil est nécessaire à la terre pour que ne meure pas en elle toute végétation, et comme un esprit est nécessaire au corps humain pour qu’il ait la vie, ainsi l’âme a besoin du Saint-Esprit, sans lequel  il n’y a aucun bien en nous » ; ou encore « Le Saint-Esprit est celui qui fait les saints. Aspirer à ce destin et ne pas avoir la dévotion au Saint-Esprit est une contradiction ». Cette dévotion a fait d’elle une grande sainte de la joie et du courage. En effet elle attachait de l’importance à un des plus beaux fruits du Saint-Esprit : la joie « la joie est un fruit de l’humilité, de l’oubli de soi pour chercher et aimer Dieu. La joie vient de Dieu ; tandis que la tristesse, l’inquiétude et la mauvaise humeur sont propres aux personnes orgueilleuses, et réfractaires aux sacrifices. La tristesse et le trouble viennent du démon. Rappelle-toi que Dieu te veut joyeux dans le temps et dans l’éternité ». Elle en a témoigné tout au long de sa vie même au milieu des épreuves. Et le courage car elle n’a pas craint de réagir avec force contre un congrès maçonnique qui a eu lieu en 1896 en Italie, en réveillant la conscience des bons catholiques afin que, écrivait-elle « ils se préparent avec une sainte ardeur à travailler et souffrir pour l’œuvre très sainte, je veux dire la défaite de l’esprit de Satan et le triomphe de l’Esprit-Saint. » De plus, poussée par l’Esprit-Saint, la Bienheureuse Hélène n’a pas hésité à faire de nombreuses démarches auprès du Pape Léon XIII pour faire vivifier la neuvaine de Pentecôte qui commence avec la grande fête de l’Ascension que nous fêterons dans deux jours. Après beaucoup de prières et de sacrifices, elle fut exaucée. La neuvaine a été instituée dans la liturgie de l’Eglise. Elle meurt le 11 avril 1914 après avoir répété à Jésus : « je crois ».
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