Jean-Paul II à propos de Pier Giorgio
Frassati
Saint Jean-Paul II Pier Giorgio Frassati
Jean-Paul II aimait et aime
toujours beaucoup Pier Giorgio Frassati. Il est vrai qu’en plus des affinités spirituelles communes aux deux hommes (l'amour de l'eucharistie et de la Vierge Marie), ces derniers partageaient certains goûts ou
passions: l’amour du sport (en particulier l'escalade en montagne) de la
littérature et des arts. Jean-Paul II a plus d’une fois
fait l’éloge de Pier Giorgio. Lorsqu’il a béatifié Pier Giorgio, le 20 mai
1990, le saint pape a dit clairement pourquoi il aimait Pier Giorgio (1). Mais
dix ans auparavant, lors de sa visite pastorale à Turin, le pape avait aussi dit des
paroles élogieuses à l'endroit du jeune Turinois. Lors de cette visite pastorale, le pape, selon son habitude, avait tenu à rencontrer les jeunes. Ce que Jean-Paul
II a dit cette année-là aux jeunes concernant Pier Giorgio, me touche profondément. Le
texte officiel, tiré du site web du Saint-Siège, est en italien.
J’ai donc traduit le texte, du moins les extraits mis ci-dessous.
VISITE PASTORALE AU
DIOCÈSE DE TURIN
DISCOURS DE JEAN-PAUL
II AUX JEUNES
Turin, le 13 avril
1980
Le pape a présenté aux jeunes deux modèles de vie
chrétienne ayant vécu dans la ville de Turin: saint Jean Bosco et Pier Giorgio
Frassati. Voici ce qu’il dit à propos de Pier Giorgio:
« Le deuxième nom est celui de Pier Giorgio Frassati,
qui est une figure plus près de notre ère (il mourut en effet en 1925)
et qui nous montre sur le vif ce que cela signifie vraiment pour un jeune laïc,
de donner une réponse concrète au « viens et suis-moi ». Il
suffit de donner un coup d’œil même rapide à sa vie consumée en l’espace d’à
peine vingt-quatre ans, pour comprendre quelle fut la réponse qu’a su donner
Pier Giorgio à Jésus Christ: ce fut la réponse d’un jeune « moderne »,
ouvert aux problèmes de la culture, du sport (il était un vaillant alpiniste),
aux questions sociales, aux vraies valeurs de la vie. En même temps, il fut un
homme profondément croyant, nourri du message évangélique, très solide de
caractère, cohérent, passionné pour le service de ses frères et consumé par une
ardeur de charité qui le portait à s’approcher, selon un ordre de précédence
absolue, des pauvres et des malades.
Par-dessus tout – rappelez-vous toujours ceci – l’adhésion au
Christ sera source de joie authentique, d’une joie intime que le monde ne peut
pas donner et que - comme Lui-même le promit à ses disciples – personne ne
pourra vous enlever (cf Jn 16, 22), même en étant dans le monde.
Cette joie, comme fruit d’une foi pascale et – comme je l’ai
dit ce matin – comme fruit « de contact » avec le Christ, comme don
ineffable de son Esprit, veut être le point d’arrivée de mon colloque avec
vous aujourd’hui. Je veux arriver à cette parole « joie ». Je veux
arriver à cette parole, parce que nous vivons la semaine de Pâques. Le
christianisme est joie, et celui qui le professe et le fait transparaître dans
sa propre vie, a le devoir d’en témoigner, de la communiquer et de la diffuser
autour de lui. Voilà pourquoi j’ai cité ces deux figures. Don Bosco: je suis
allé encore à sa tombe, et il m’a semblé toujours joyeux, toujours souriant. Et
Pier Giorgio: c’était un jeune à la joie contagieuse (l’adjectif italien est
« trascinante » qui veut dire « entraînant »), une
joie qui lui permettait de surpasser les nombreuses difficultés de la vie car
la période de la jeunesse est toujours aussi un temps où nos forces sont mises
à l’épreuve. »
(1) Pier Giorgio FRASSATI » Jean-Paul II à Rome le 20 mai 1990 ...
www.piergiorgiofrassati.fr/...jean-paul-ii/jean-paul-ii-a-rome-le-20-mai-1990-homelie..
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