jeudi 19 décembre 2013

Malaisie

Malaisie

Chers amis,

Avoir un blogue, est une expérience fascinante. Je considère que mon blogue est la meilleure façon dont j’exerce en ce moment mon ministère presbytéral (sacerdotal). Je suis curé de paroisse à Montréal, mais je n’ai pas l’impression d’avoir les aptitudes requises pour être un bon curé de paroisse. J’espère pouvoir répondre le plus tôt possible au désir de notre cher pape François et de trouver des moyens de rejoindre les gens qui sont à la « périphérie » de l’Église, c’est-à-dire de rejoindre les « distants ». Ici, à Montréal, j’ai la charge d’une paroisse qui a trois églises sur son territoire. Peu de gens viennent me voir. J’ai l’impression que les gens sont gênés de venir, par crainte de me « déranger ». J’ai beau leur dire et leur répéter que jamais ils ne me dérangeront, cela ne fait pas de différence. J’ai même dit dernièrement à mes paroissiens qu’une parole de Jésus m’interpelle beaucoup comme pasteur : « Je suis le bon pasteur; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent » (Jn 10,14). J’ai avoué à mes paroissiens que je ne les connaissais pas, et que je désirais les connaître. Je leur ai dit que je voulais les rencontrer et qu’on pourrait pour cela prendre un café ensemble, soit chez eux, soit chez moi, ou dans un restaurant tout près d’ici. Je leur ai donné quinze jours pour me contacter à cet effet et pour prendre rendez-vous, espérant remplir un peu mon agenda par des rencontres. Après les quinze jours, je leur ai dit que j’irais voir certains d’entre eux, avant la messe dominicale, pour m’inviter moi-même à la rencontre; ils auraient alors le choix de l’accepter ou de la décliner. Les quinze jours sont passés et trois personnes m’ont invité à les rencontrer. Une d’elle m’a dit qu’elle préférait m’inviter plutôt que de vivre l’embarras de me voir arriver dans son banc un dimanche et me voir m’inviter moi-même.

Je célèbre très peu de mariages dans une année et ils ont pratiquement toujours lieu durant l’été. Presque personne ne vient au sacrement de la réconciliation. J’avoue que je ne suis pas « disponible », de façon évidente et à moments fixes (avant les messes, par exemple) pour faciliter la rencontre avec Jésus dans ce sacrement. Mais c’est un fait que les gens au Québec, depuis de nombreuses années, « se confessent » très peu. C’est vraiment malheureux car c’est un si beau sacrement. Je vais personnellement recevoir régulièrement ce sacrement. Il y a un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur de Jésus à dix minutes d’automobile de la paroisse, où il est très facile de recevoir le sacrement de la réconciliation; un prêtre Capucin est toujours disponible à cet effet. C’est là que mon confesseur habite. Je n’ai même pas une moyenne d’une funérailles par semaine dans ma paroisse, qui comprend tout de même trois églises. Alors que fait Guy Simard de son temps? Il écrit et envoie par internet ses intuitions et ce qui le touche. Heureusement que le Seigneur me donne ce moyen de faire du bien. Ma consolation est de savoir que certains de mes paroissiens me lisent régulièrement. J’ai ainsi l’impression de faire du bien pour mes chers paroissiens.

Une des choses qui me fascinent sur mon blogue, c'est de pouvoir savoir à chaque jour, en quels endroits de la planète, je suis lu. C'est vraiment extraordinaire ce que la technologie peut faire de nos jours. Depuis quinze jours, environ, c’est en Malaisie, au bout du monde, que je suis le plus lu. Voir les statistiques ci-dessous. Cela m’émerveille.  

Statistiques des pages vues sur mon blogue, durant la dernière semaine :

Semaine du 12 déc. 2013 04:00 – 19 déc. 2013 03:00

Pages vues par pays


Entrée
Pages vues
Malaisie
287
Canada
262
États-Unis
106
France
81
Allemagne
19
Suisse
8
Serbie
4
Belgique
3
Maroc
3
Moldavie
2



 

1 commentaire:

  1. C'est merveilleux toujours que de vous lire, et un blog qui m'a fait me rapprocher de vous il y aura de cela bientôt deux ans maintenant (aux environs début mars 2012). Je vous en remercie infiniment.

    Le sacrement du pardon n'est pas toujours facile à pratiquer pour le chrétien et exercer pour nos prêtres, surtout difficile...pour nos orgueil, vanité, faiblesses, bien mal placés... il est vrai... Mais combien il fait un immense bien et un réconfort instantané en la miséricorde du Seigneur. Une bénédiction qu'il nous faut recevoir le plus souvent possible.

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