Thérèse,
Thérèse …
Chère Thérèse, je ne pouvais pas laisser passer ce jour sans te dédier un blogue. Ton nom est si doux à mon cœur !
Je commence par une prière que je viens de prononcer
en priant le bréviaire. Il s’agit de la dernière strophe de l’hymne à l’office
des lectures d’aujourd’hui :
« Thérèse,
Amen,
amen, rappelle-nous
que tout,
jusqu'à l'extrême douleur,
est grâce
par le Seigneur, Fils du Seigneur,
Thérèse de la Sainte Face. »
que tout,
jusqu'à l'extrême douleur,
est grâce
par le Seigneur, Fils du Seigneur,
Thérèse de la Sainte Face.
Chère amie,
Je veux partager à mes lecteurs, la page que l’Église
nous offre comme deuxième lecture de l’office des lectures dans le bréviaire.
Cette page que tu as écrite est très fameuse, mais tellement touchante et puissante.
Comment as-tu pu être une personne ayant des désirs aussi ardents? Seul l’Esprit
Saint a pu faire de telles merveilles dans ton cœur. Ô Esprit Saint, enflamme-nous,
nous aussi; ton Église a tant besoin de feu !
LETTRE DE STE THÉRÈSE À SŒUR MARIE DU SACRÉ-COEUR (8 SEPTEMBRE 1896)
À
l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre, j'ouvris les
épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse. Les chapitres XII et XIII de
la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux... J'y lus, dans
le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs… que l'Église
est composée de différents membres et que l'œil ne saurait être en même temps
la main... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me
donnait pas la paix...
Sans
me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez
avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une
voie plus excellente ». Et l'Apôtre explique comment tous les dons les
plus parfaits ne sont rien sans l'Amour... Que la Charité est la voie
excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant
le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres
décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La charité
me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps,
composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui
manquait pas ; je compris que l'Église avait un Cœur, et que ce Cœur était
brûlant d'amour. Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de
l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus
l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que
l'amour renfermait toutes les vocations, que l'amour était tout, qu'il
embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu'il est éternel
!...
Alors,
dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour... ma
vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'amour !...
Oui,
j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui
me l'avez donnée... dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour...
ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...
SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS ET DE LA SAINTE FACE, PRIEZ POUR NOUS !
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