samedi 29 septembre 2018

Quel est ton rêve ?


Quel est ton rêve ?

Dans la vidéo mise ci-dessous et dont le titre est : « Je n’ai pas de rêve », un des personnages dit que tout le monde a un rêve; que si on est en vie, on a un rêve. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement, je crois que c'est vrai; ou du moins vrai en très grande partie. 

Je pense aussi que les personnes les plus actives dans la vie, sont les personnes qui sont conscientes d'avoir un rêve, et qui y croient au plus profond d'eux-mêmes. De telles personnes sont prêtes à tout pour réaliser leur rêve, même à mourir. 

J'AI UN RÊVE: 

Une des personnes qui a exprimé son rêve de façon très claire, est le pasteur noir Martin Luther King, dans un discours désormais fameux prononcé le 28 août 1963 au Lincoln Memorial de Washington D.C., devant 250,000 personnes. L'endroit était bien choisi car c'est le président Lincoln, cent ans auparavant (1865) qui est le grand responsable de l'abolition de l'esclavage aux États-Unis. Voici un court extrait de ce discours: 


Martin Luther King : « I Have a Dream”.   


« Je vous le dis ici et maintenant, mes amis: même si nous devons affronter des difficultés aujourd'hui et demain, je fais pourtant un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. ... Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve! ... Je rêve que, un jour, tout vallon sera relevé, toute montagne et toute colline seront rabaissés … Telle est mon espérance. » 

Voici ces phrases puissantes prononcées par Martin Luther King lui-même et sous-titrées en français: 


JE N'AI PAS DE RÊVE: 

J’ai visionné ces jours-ci une vidéo intitulée « Je n’ai pas de rêve » dont le réalisateur est un jeune homme dont le nom est: Émile Roy. J’ai trouvé cette vidéo très éclairante. Voici en gros quelle est l’histoire: 

Nous sommes au niveau collégial. La professeure de français dit à ses élèves : « Comme vous le savez, au retour des vacances d’hiver, c’est la période des exposés oraux. On commence les présentations dans deux semaines. Bien sûr, c’est individuel. Cette année, le thème que j’ai choisi sera votre rêve. Je vais vous demander de me décrire le plus grand rêve de votre vie. Vous pouvez commencer à prendre des notes. »

Déjà, certains élèves se mettent à écrire. Nicholas est là, embêté, à sa place, ne sachant quoi écrire et il nous raconte : « Un lundi après-midi, comme ça, j’ai su que je n’avais pas de rêve … mais maintenant, j’avais deux semaines pour en trouver un. »

À table, en famille (avec ses parents et sa sœur), Nicholas demande à sa mère : « Maman, c’est quoi mon rêve? » Elle lui répond : « J’sais pas moi. Tu voulais pas devenir astronaute? ». Ce à quoi Nicholas répond : « Maman, j’avais sept ans ». Son père intervient et lui dit : « Nico, tu sais, ton rêve là, y’a personne qui va le trouver pour toi. De toute façon, un rêve, ça se trouve pas, un rêve …   c’est juste là. »

Nicholas va sur l’internet pour trouver des idées de rêve. Il dit : « L’affaire, c’est que Google offrait seulement des choses exotiques : sauter en parachute ou en élastique, nager avec des dauphins, etc. Je ne voulais pas d’un rêve tout fait d’avance. »

Une des scènes du film nous montre Nicholas en face d’un de ses professeurs qui lui dit : « Pourquoi tu as écrit que ton plus grand défaut, c’est ton manque d’originalité? »

En plein milieu du film, il y a une scène essentielle. Nicholas entre chez lui et se regarde dans le miroir. Il se voit avec ses jeans et son t-shirt de la même couleur. Il descend dans la cave, cherche parmi ses vieux vêtements et choisit la chemise la plus psychédélique, aux couleurs variées.

Une de ses amies veut devenir danseuse, une autre veut devenir peintre.

Nicholas dit à une amie : « Comment vous faites pour être certain de votre rêve? » Son amie lui répond : « On a tous des rêves, si on n’avait pas de rêve, on ne serait pas humain. Tu en as un rêve, c’est juste que tu ne le sais pas. Tu vas le trouver. On est tous sur terre pour une raison. »
Nicholas répond : « J’ai juste l’impression que peu importe ce qu’on va faire, ça va jamais avoir d’importance, ça va jamais rien changer. »  
Son amie : « Tu sais ce que je pense? On est tous sur terre pour une raison. La tienne, tu vas la trouver, inquiète-toi pas. »

Le jour de l’exposé oral, Nicholas se rend à l’école. On le suit dans la rue et dans les corridors de l’école. On l’entend se parler à lui-même alors qu’il prépare dans sa tête ce qu’il prévoit dire devant la classe.   

« Je devrais vous parler de mon rêve. Mais l’affaire, c’est que je n’en n’ai pas de rêve. J’aurais pu faire comme tout le monde puis vous dire que je veux devenir médecin, avocat ou pompier, qui veut faire le tour du monde, que je veux devenir riche, connu pi toute. Mais pour une fois, je ne veux pas faire comme tout le monde. Parce que j’ai beau être le gars le plus ordinaire qui existe, MES RÊVES, EUX, JE NE VEUX PAS QU’ILS SOIENT ORDINAIRES.

Il arrive devant la classe, fait une pause, se sent un peu mal à l’aise et finalement exprime son rêve avec beaucoup d’assurance. Avant qu’il commence à parler, on entend un décompte, comme au Cap Canavéral : 6, 5, 4, 3, 2, 1 :

« Mon rêve, ce serait d’être différent. Mon rêve, ça serait que tout le monde soit différent et que tout le monde comprenne qu’on a le droit d’être différent. Mon rêve, ce serait que tout le monde arrête de penser qu’être comme tout le monde, c’est réussir, parce que la vérité c’est que la seule façon de réussir c’est de trouver ce qui fait qu’on est unique puis d’aller au bout de ça. Mon rêve, ça serait de changer quelque chose, même minime; mais changer quelque chose dans le monde. … Merci ! »

L’écran devient noir; en entend « Lift off; we have a lift off  » et on voit une fusée s’envoler dans le ciel. Nicholas aussi vient de s’envoler en découvrant son rêve. 

Cette vidéo m'a permis de voir les rêves d’une façon nouvelle. J’ai pris conscience qu’il existe deux sortes de rêves: des rêves très concrets, par exemple: vouloir être danseuse, être écrivain, être pompier, médecin, etc., et des rêves moins concrets comme ceux de Nicolas et de Martin Luther King. Les rêves de ces deux personnes visent un mieux être de toute la communauté humaine. Ils rêvent de rendre le monde meilleur autour d’eux. 

Cela m'a permis de mieux me comprendre. Quand j'avais une vingtaine d'années, je ne savais pas trop quoi faire dans la vie. J'étais un peu comme Nicolas: j'enviais en quelque sorte mes amis qui savaient exactement ce qu'ils voulaient faire. Quand est venu le temps de décider de ce que je désirais faire dans la vie, mon critère de discernement a été celui-ci: "Où est-ce que je pourrai être le plus heureux et faire le plus de bien autour de moi, pour les autres". Je pense maintenant, grâce à ce petit film, que les personnes qui n'ont pas de rêve précis dans la vie, sont celles qui sont susceptibles d'être appelés à des rêves plus vastes et universels. Or ce qui est universel, est souvent moins concret. Les personnes qui ont des rêves concrets rendent aussi, sûrement, le monde meilleur autour d'eux, mais de façon différente et moins universelle. Cependant, dans les deux cas, l’important est de s’impliquer dans la vie et de chercher à mettre à exécution son rêve.


JE N'AI PAS DE RÊVE / Court-Métrage - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=RHy8LUxvOnw

18 févr. 2017 - Téléversé par Émile Roy
Nicolas, 17 ans, se retrouve un jour forcé de trouver son plus grand rêve. En 2 semaines. Le MAKING-OF juste ...




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