« Mon Dieu bénissez la nouvelle année »
À chaque jour de l’an, lors de la
première messe célébrée en paroisse, nous chantons le magnifique chant
intitulé: « Mon Dieu bénissez la nouvelle année ».
Ce chant m’impressionne toujours
et je vois clairement qu’il fait du bien aux gens. Quelle belle façon de
commencer l’année par ce chant, au début de la messe du premier janvier! Je
suis toujours ému lorsque je chante ce verset du refrain: « Rendez heureux nos parents, nos amis ».
J’aime aussi ces mots de la deuxième strophe: « Et
nul moment perdu, nulle heure profanée, n’en ternira le cours, n’en ternira le
cours ».
Refrain:
Mon Dieu bénissez la nouvelle
année
Rendez heureux nos parents, nos amis
Elle est toute à vous et nous est donnée
Pour mériter le Paradis. (bis)
- 1 -
L'homme prédestiné n'a pas reçu la vie
Pour attacher son coeur aux choses d'ici-bas
Mais comme un exilé pour tendre à la Patrie
Sans arrêter le pas. (bis)
Sans
- 2 -
Qui de nous peut compter combien d'instants encore
Pour conquérir le ciel lui garde l'avenir
Du nouvel an joyeux nous voyons bien l'aurore
Le verrons-nous finir? (bis)
- 3 -
Bénissez-la, Seigneur, cette nouvelle année
Que votre amour céleste en charme tous les jours
Et nul moment perdu, nulle heure profanée
N'en ternira le cours. (bis)
- 4 -
Bénissez nos parents, nos pères et nos mères
Nos frères et nos soeurs, tous ceux que nous aimons
Gardez de tout malheur ces amitiés si chères
Nous vous les consacrons. (bis)
Harmonisation: Eugène Lapierre, D.M.
(NDLR: je crois que ce sont les abréviations de Direction Musicale)
Ce chant est tout
simplement merveilleux. Je préfère toutefois, pour ma part, en changer une
lettre. Je remplace volontiers le mot « mériter » qui se trouve dans le refrain, par le mot
« hériter ». L'Église catholique enseigne que l'on peut mériter le ciel. Pour lire les paragraphes du Catéchisme de l'Église catholique sur le "mérite", veuillez cliquer sur les mots suivants: III. Le mérite. Il est vrai que l'on peut "mériter"
le ciel et il est vrai qu'on peut "hériter" du ciel. Si les
deux sont vrais, on peut, selon moi, employer l'un ou l'autre mot dans un
chant. Je n'aime pas normalement changer les mots d'un chant. Si j'étais auteur-compositeur, je serais
fâché d'apprendre qu'un mot d'un de mes chants ait été changé. Je ne veux donc
pas ici encourager les gens à changer le mot "mériter" par le
mot "hériter". Je veux simplement exprimer une façon de voir
et indiquer que je préfère pour ma part mettre le mot "hériter".
Quand je chante en privé ce chant, je mets le mot "hériter".
C'est une question d'emphase. Il s'agit de savoir où nous désirons mettre
l'emphase. Je suis pour ma part plus porté à penser comme ma sainte préférée,
sainte Thérèse de
l'Enfant-Jésus et de la
Sainte Face. Dans son Acte
d'offrande à l'Amour Miséricordieux, Thérèse écrit:
« Je vous offre encore tous les mérites des Saints
(qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! l’Amour et les mérites de la Sainte Vierge , ma
Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la
présenter. …
Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans
la Patrie ,
mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour
votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre
Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.
Au soir de cette vie, je paraîtrai
devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter
mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me
revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession
éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que
Vous, ô mon Bien-Aimé !… »
Le dernier paragraphe de cette citation de Thérèse, nous le retrouvons au terme des paragraphes du Catéchisme de l'Église catholique sur le "mérite". Dans la liturgie de la messe du premier janvier, saint Paul nous dit:
« Mais quand
vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né sujet de la Loi , afin de racheter les
sujets de la Loi ,
afin de nous conférer l'adoption filiale. Et la preuve que vous êtes des fils,
c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba,
Père! Aussi n'es-tu plus esclave mais fils ; fils, et donc héritier de par
Dieu. »
(Gal 4, 4-7).
Pour entendre le chant, cliquez sur les vidéos ci-dessous.
Mon Dieu bénissez la nouvelle année Georges Hamel / - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=r5Uv2UJj9pA
31 déc. 2014 - Ajouté par Père René larocque
Très beau texte et chanson.
RépondreSupprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=ypHjUMWoPx0&feature=youtu.be
Aussi, cet autre lien vidéo que j'ai beaucoup aimé du père Boulad, si vous ne l'aviez pas déjà vue ou écoutée. Et au profit de tous les autres membres de votre blog, père Guy.
Une belle homélie et souhaits de nouvelle année en paix, amour, harmonie, compréhension et empathie pour tous les peuples de la terre, femmes et hommes de bonne volonté.
Passez une belle semaine nous menant à l'Épiphanie.
Excusez ma méprise dans mon commentaire, le lien vidéo est celui-ci du père Jean Boulad
RépondreSupprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=ypHjUMWoPx0&feature=youtu.be
Un coeur nouveau pour une année nouvelle...
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