vendredi 25 novembre 2016

Beauté et bonté de l'adoration eucharistique

Beauté et bonté de l’adoration eucharistique
 Résultats de recherche d'images pour « adoration eucharistique »

Voici quelques perles glanées sur le site internet suivant :

La Sainte Eucharistie : L'adoration eucharistique

www.spiritualite-chretienne.com/eucharistie/eucharistie-03.html

Sur ce site, vous trouverez les références de toutes les citations. Pour raccourcir un peu ce blogue, j’ai parfois omis d’indiquer la référence du texte.

Évangéliser sans adorer devient du prosélytisme; adorer sans évangéliser, de l'évasion.
Thomas Roberts, in Daniel-Ange, Jeunesse-Lumière, Le livre de Vie, p.106.

« J'ai soif, mais d'une soif si ardente d'être aimé des hommes au Saint Sacrement, que cette soif me consume ; et je ne trouve personne qui s'efforce de me désaltérer. »
Jésus à Sainte Marguerite-Marie (1647-1690), "Grande Apparition" de 1675.

Nous ne craignons pas de l'affirmer: le culte de l'exposition du très saint Sacrement est le besoin de notre temps; il faut cette proclamation publique de la foi des peuples en la divinité de Jésus-Christ et en la vérité de sa présence sacramentelle. […] Ce culte est nécessaire pour sauver la société. La société se meurt, parce qu'elle n'a plus de centre de vérité et de charité, mais elle renaîtra pleine de vigueur quand tous ses membres viendront se réunir autour de la vie, à Jésus dans l'Eucharistie. Il faut le faire sortir de sa retraite pour qu'Il se mette à nouveau à la tête des sociétés chrétiennes qu'Il dirigera et sauvera. Il faut Lui construire un palais, un trône royal, une cour de fidèles serviteurs, une famille d’amis, un peuple d’adorateurs.
Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), fondateur de la Congrégation du Saint-Sacrement.  

Ne regardez pas comme perdus pour le bien les moments que vous passez au pied de l'autel ; c'est quand le grain est enseveli dans le sillon, que sa fécondité se déclare; l'entretien eucharistique, voilà la semence des vertus.
Saint Pierre-Julien Eymard 

Saint François de Sales avait fait de l'exposition du Saint Sacrement une occasion pour ramener les personnes à la foi de l'Église des Pères. Quand il arriva à Thonon, il n'y avait qu'une quinzaine de catholiques. En quatre ans, il y avait bien eu quelques personnes qui étaient revenues dans la barque de Pierre, mais fort peu. En octobre 1598, il décida d'organiser les Quarante Heures (*). Avec une audace folle, il passa tout l'été à préparer cette acclamation de l'unique Roi dans la Sainte Hostie. Le temps arriva enfin où Jésus fut exposé solennellement dans l'église de Saint Augustin : des draps d'or, des cierges, l'évêque, les prélats, un cardinal délégué du pape, tous devant le Seigneur de l'univers dans l'ostensoir. Des personnes vinrent de tout le Chablais. Des centaines de calvinistes venaient s'agenouiller devant le Saint Sacrement. En onze jours, les archives retiennent qu'il y a eu 2.300 personnes qui revinrent à l'Eglise de toujours, comme mûries au soleil du Saint Sacrement.
Maurice Henry-Coüannier, Saint François de Sales et ses amitiés, Monastère de la Visitation, Paris, 1993.

(*): Quarante heures de prière devant le Saint Sacrement: cette pratique fut instaurée en 1534 à Milan par le P. Joseph de Ferno (1485-1556), capucin, en mémoire des quarante heures que le Christ passa au tombeau. L'adoration se faisait alors au pied de l'autel. À partir de 1556, ces prières se firent devant Jésus exposé au Saint Sacrement. En 1765, Clément XIII étendra les Quarante Heures à l'Église universelle.

L'adoration eucharistique, c'est d'être là comme une fleur devant son Soleil. Si vous saviez quel est Celui qui vous regarde à travers ces voiles… Ne faites rien, n'importe ! Une vertu sortira de lui… Les bons anges vous enverront le souffle de sa bouche, la chaleur de son Cœur …  C'est dans l'adoration que l'homme intérieur est reconstitué, c'est par l'Eucharistie que s'accomplit la restauration de l'univers en Jésus ; et non seulement dans celui qui adore, mais dans l’humanité tout entière.
Théodelinde Dubouché (1809-1863, Lettres. (En religion Sœur Marit-Thérèse du Cœur de Jésus, fondatrice de l’Institut de l’Adoration Réparatrice)
 (1809-1863), Lettres.

Il s'agit toujours de deux regards qui se rencontrent : notre regard et le regard de Dieu sur nous. Si des fois notre regard flanche et vient à manquer, le regard de Dieu, lui, pourtant, ne vacille jamais. La contemplation eucharistique se contente parfois d'un simple acte de présence en compagnie de Jésus, à rester sous son regard pour Lui donner à Lui aussi, la joie de nous contempler, nous qui malgré notre état de créatures vaines et pécheresses, nous sommes toutefois le fruit de sa passion, nous pour qui Il a donné sa vie.
P. Raniero Cantalamessa, L'Eucharistie, notre sanctification, Centurion, Paris, 1989.

Tout est possible si une nouvelle ère eucharistique devient ce qui anime la vie de l'Église. Que l'amour et l'adoration de Jésus dans le Saint Sacrement soient donc le signe le plus lumineux de notre foi!
Jean-Paul II (1920-2005) 

Puisse cette forme d'adoration se poursuivre aussi à l'avenir, afin que, dans toutes les paroisses et communautés chrétiennes, s'instaure de manière régulière une forme d'adoration de la Très Sainte Eucharistie.
Jean-Paul II (1920-2005)

Pour vivre de l’Eucharistie, il faut, en outre, demeurer longuement en adoration devant le Très Saint-Sacrement, expérience que je fais moi-même chaque jour, y retirant force, consolation et soutien. Jean-Paul II  (cf. Ecclesia de Eucharistia, 25).

Le Rosaire lui-même, entendu dans son sens le plus profond, biblique et christocentrique, que j’ai recommandé dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariæ, pourra être une voie particulièrement adaptée à la contemplation eucharistique, réalisée en compagnie de Marie et à son école.
Jean-Paul II (1920-2005), Lettre Apostolique Mane nobiscum Domine (18).

Il est émouvant pour moi de voir comment, partout dans l’Église, la joie de l’adoration eucharistique est en train de se réveiller, et que ses fruits se manifestent. C’est précisément dans cet acte personnel de rencontre avec le Seigneur que mûrit ensuite également la mission sociale qui est contenue dans l’Eucharistie et qui veut briser les barrières non seulement entre le Seigneur et nous, mais également et surtout les barrières qui nous séparent les uns des autres.
Benoît XVI, Discours adressé à la curie romaine à l’occasion de la présentation des vœux de Noël, 22 décembre 2005.

Je voudrais citer à ce propos une belle parole d'Edith Stein, la sainte co-patronne de l'Europe, qui écrit dans l'une de ses lettres: "Le Seigneur est présent dans le tabernacle avec divinité et humanité. Il est là, non pas pour lui-même, mais pour nous: car sa joie est d'être avec les hommes. Et parce qu'il sait que nous, tel que nous sommes, avons besoin de sa proximité personnelle. La conséquence pour tous ceux qui ont des pensées et des sentiments normaux est de se sentir attirés et de s'arrêter là à chaque fois et aussi longtemps que cela leur est permis" (Gesammelte Werke, VII, 136f). Nous aimons être avec le Seigneur ! Là, nous pouvons parler avec Lui de tout. Nous pouvons lui soumettre nos questions, nos préoccupations, nos angoisses. Nos joies. Notre gratitude, nos déceptions, nos requêtes et nos espérances. Là, nous pouvons également lui répéter toujours à nouveau: "Seigneur, envoie des ouvriers à ta moisson ! Aide-moi à être un bon ouvrier dans ta vigne! ". 
Benoît XVI, Homélie à la Basilique Sainte-Anne, Altötting, 11 septembre 2006.

Déjà saint Augustin avait dit: « nemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer; ... nous pécherions si nous ne l'adorions pas ». Dans l'Eucharistie, en effet, le Fils de Dieu vient à notre rencontre et désire s'unir à nous; l'adoration eucharistique n'est rien d'autre que le développement explicite de la célébration eucharistique, qui est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église. 
Benoît XVI  

Nous nous prosternons devant un Dieu qui le premier s'est incliné vers l'homme comme un bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner la vie. Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu'en lui, dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ, qui donne un vrai sens à la vie, à l'immense univers et à la créature la plus petite, à toute l'histoire humaine comme à la plus brève existence. L'adoration est prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : à se nourrir d'amour, de vérité, de paix ; se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.
Benoît XVI, Solennité du « Corpus Domini » (Fête Dieu), jeudi 22 mai 2008.

 






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire