Patrick Lemoine chante "Une rose effeuillée"
Père Patrick Lemoine
Comme vous le savez sûrement si vous avez fréquenté un tant soit peu mon blogue, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus est ma sainte préférée. Thérèse a écrit de nombreux poèmes. Dans la très grande majorité des cas ces poèmes étaient des commandes faites par des personnes. C'est le cas du poème de Thérèse intitulé "Une rose effeuillée". Mère Henriette du Carmel de Lisieux ayant entendu dire qu'une religieuse du Carmel de Lisieux composait de jolis poèmes, demande à cette soeur (en l'occurence Thérèse) si elle peut faire un poème sur le thème de la rose effeuillée. Thérèse s'exécute mais nous savons maintenant que Mère Henriette avait une idée en tête quant à la tournure qu'aurait dû prendre le poème. Comme vous pourrez le constater en écoutant l'extrait ci-dessous raconté par le Père Patrick Lemoine, une fois qu'elle a reçu le poème, Mère Heriettte remercie Thérèse mais lui dit que son poème n'est pas achevé car il manque à l'évidence une dernière strophe.
Étant donné que le son de la vidéo n'est pas très bon, je reproduis ici les propos du Père Lemoine :
" Elle a composé ce poème ; cinq strophes. Elle l'envoie au Carmel de Paris. La Mère Henriette lui dit qu'elle la remercie mais qu'il manque une strophe. Il devrait y avoir une sixième strophe ; il faut dire qu'une fois que la rose est effeuillée, le bon Dieu va ramasser tous ces pétales et va refaire une belle rose qui va briller pour l'éternité auprès de lui.
Thérèse répondra : "Que la bonne Mère fasse le couplet comme elle l'entend. Pour moi mon seul désir est de m'effeuiller pour faire plaisir à Jésus, c'est-à-dire de me donner jusqu'au bout, un point c'est tout."
La qualité des vidéos mises sur le présent blogue n'est pas très bonne car je les ai filmées avec mon iPad à partir de vidéos qui se trouvent sur la toile (le web).
J'aime beaucoup ce poème de Thérèse et l'arrangement musical qu'en a fait le Père Patrick Lemoine. Selon ce cher Père, ce poème est le plus profond qu'ait écrit sainte Thérèse. D'ailleurs, Thérèse a écrit cette poésie au mois de mai 1897, alors qu'elle vivait une terrible nuit de la foi.
Au début de la vidéo ci-dessous, dans sa version complète, le Père Lemoine s'excuse de manquer un peu de voix car il est enrhumé.
Pour visionner la vidéo, cliquez sur le lien en-dessous de la photo
« Une Rose effeuillée »
Jésus, quand je te vois soutenu par ta Mère
Quitter ses bras
Essayer en tremblant sur notre triste terre
Tes premiers pas
Devant toi je voudrais effeuiller une rose
En sa fraîcheur
Pour que ton petit pied bien doucement repose
Sur une fleur !...
Quitter ses bras
Essayer en tremblant sur notre triste terre
Tes premiers pas
Devant toi je voudrais effeuiller une rose
En sa fraîcheur
Pour que ton petit pied bien doucement repose
Sur une fleur !...
Cette rose effeuillée, c'est la fidèle image
Divin Enfant
Du cœur qui veut pour toi s'immoler sans partage
A chaque instant.
Seigneur, sur tes autels plus d'une fraîche rose
Aime à briller
Elle se donne à toi... mais je rêve autre chose :
« C'est m'effeuiller !... »
Divin Enfant
Du cœur qui veut pour toi s'immoler sans partage
A chaque instant.
Seigneur, sur tes autels plus d'une fraîche rose
Aime à briller
Elle se donne à toi... mais je rêve autre chose :
« C'est m'effeuiller !... »
La rose en son éclat peut embellir la fête
Aimable Enfant,
Mais la rose effeuillée, simplement on la jette
Au gré du vent.
Aimable Enfant,
Mais la rose effeuillée, simplement on la jette
Au gré du vent.
Une rose effeuillée sans recherche se donne
Pour n'être plus.
Comme elle avec bonheur à toi je m'abandonne
Petit Jésus.
Pour n'être plus.
Comme elle avec bonheur à toi je m'abandonne
Petit Jésus.
L'on marche sans regret sur des feuilles de rose
Et ses débris
Sont un simple ornement que sans art on dispose
je l'ai compris.
Et ses débris
Sont un simple ornement que sans art on dispose
je l'ai compris.
Jésus, pour ton amour j'ai prodigué ma vie
Mon avenir
Aux regard des mortels rose à jamais flétrie
Je dois mourir !...
Mon avenir
Aux regard des mortels rose à jamais flétrie
Je dois mourir !...
Pour toi, je dois mourir, Enfant, Beauté Suprême
Quel heureux sort !
Je veux en m 'effeuillant te prouver que je t'aime
O mon Trésor !...
Sous tes pas enfantins, je veux avec mystère
Vivre ici-bas
Et je voudrais encor adoucir au Calvaire
Tes derniers pas !...
Quel heureux sort !
Je veux en m 'effeuillant te prouver que je t'aime
O mon Trésor !...
Sous tes pas enfantins, je veux avec mystère
Vivre ici-bas
Et je voudrais encor adoucir au Calvaire
Tes derniers pas !...
(51ème poésie de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face)
On peut entendre ce chant du Père Patrick Lemoine sur le CD ci-dessous.
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Cet extrait se trouve à la trente-quatrième minute et trente-cinquième seconde (34:35) de la vidéo ci-dessous.

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