vendredi 24 octobre 2025

La fameuse gardienne de Carlo Acutis

 La fameuse gardienne de Carlo Acutis 

Photo credit: Personal Archive of Beata Anna Sperczyńska

Introduction : Depuis que le monde entier a entendu parler de Carlo Acutis, de nombreuses personnes se sont demandées comment ce jeune, dont les parents n'étaient pas de fervents catholiques, a pu atteindre en quinze années de vie, un si haut degré de sainteté. Nous connaissons depuis quelques années une partie de la réponse. La personne dont le témoignage de vie semble avoir été d'une importance capitale pour le développement humain et chrétien du jeune Carlo, est madame Beata Anna Sperczynska qui a été la gardienne de Carlo durant trois ans, alors que Carlo avait entre deux et cinq ans. J'ai longtemps désiré en connaître davantage sur cette femme. Finalement un journaliste a réussi à la contacter et à l'interviewer. Ce témoignage est une preuve vivante de ce que nous savons depuis au moins une trentaine d'années : si on parle de Jésus à des enfants qui ont entre 3 et 5 ans, cela peut faire une différence énorme pour leur vie spirituelle. Espérons que cet exemple encouragera des communautés chrétiennes à songer à offrir un parcours de foi aux enfants de cet âge.     

"Il m'a choisi" : 

La gardienne qui a introduit Carlo Acutis à Jésus et à la foi catholique

Cleiton Ramos

Cleiton Ramos 17 octobre 2025 — 3 minutes de lecture


En septembre 2025, le magazine italien Vita a publié une interview exclusive de Beata Anna Sperczyńska, la gardienne polonaise qui s’est occupée de Carlo Acutis alors qu'il avait entre deux et cinq ans.

Au cours de la conversation, elle se souvient de moments simples mais profonds de l’enfance du jeune saint et partage le rôle qu'elle a joué dans la première annonce de Jésus qu'a reçue ce garçon extraordinaire  

Au cœur de l’enfance de saint Carlo Acutis, il y avait une femme humble d’un petit village de Pologne, qui l’a aidé à faire ses premiers pas, non seulement dans la vie, mais aussi dans la foi.

Elle s’appelle Beata Anna Sperczyńska. Aujourd’hui elle exerce un rôle de direction dans un organisme à New York. Elle a passé trois ans en tant que gardienne de Carlo à Milan, s’occupant de lui alors qu'il avait entre deux et cinq ans.

C’est d’elle que le jeune saint a appris sa première prière  «l’Ange de Dieu» en polonais. Tous Tous les soirs, il récitait cette prière comme s’il s’agissait d’une berceuse. Puis nous nous nous endormions dans la même chambre, et j’avais l’impression que le Ciel veillait sur nous.

« Il m’a choisi. »

Beata n’avait que 21 ans lorsqu’elle est arrivée en Italie en 1993. Elle est venue chercher du travail, mais elle a trouvé une mission.

Par hasard – ou par la providence – elle a été embauchée par les grands-parents de Carlo pour s’occuper de lui pendant les vacances. Peu de temps après, ses parents, Antonia et Andrea, l’invitent à vivre avec la famille à Milan.

«J’avais l’impression qu’il m’avait choisi. J’ai été la première personne à lui parler de Dieu. Carlo ne savait pas qui était Jésus, et depuis lors, il n’a jamais cessé de le chercher.

Une fois, dit Beata, elle a emmené Carlo à l’église de Santa Maria Segreta, la même église où, des années plus tard, ses funérailles seraient célébrées.

« Nous avons allumé une bougie et je lui ai parlé de Jésus. Quand nous sommes rentrés, Carlo a tout raconté à ses parents, qui étaient inquiets, ils ne pratiquaient pas encore la religion. Alors je lui ai dit que nous ne le ferions plus. Mais le lendemain, il m’a dit : "Bea, je ne peux pas m'empêcher de rendre visite à mon ami. Ce sera notre secret.

Bien sûr, le secret n’a pas duré.

« Carlo est rentré à la maison joyeux et a tout raconté à tout le monde ! À partir de ce jour, il n’a plus passé un seul jour sans aller à l’église.

La foi dans les choses simples

Beata raconte qu’elle et Carlo enlevaient souvent leurs chaussures et marchaient pieds nus sur l’herbe mouillée dans les jardins Pagano à Milan.

« Je lui ai dit que la nature est un don de Dieu, et que marcher pieds nus nous rappelle que nous faisons partie de la création. »

Le soir, tous les deux priaient le chapelet. Carlo utilisait un petit chapelet à dix grains qu’il tenait en s'endormant.

« Le matin, je trouvais le chapelet sur mon oreiller », se souvient-elle en souriant. « Bea, c’est le plus beau collier du monde ! »

Un fait en particulier est resté dans la mémoire de Beata :

« Nous sommes allés à une fête d’anniversaire. Je portais mon chapelet autour du cou, et quelques unes des mamans se moquèrent de moi. Embarrassée, je l’ai caché dans ma chemise. Carlo l’a remarqué et m' a dit : "Bea, c’est le plus beau collier du monde ! Ne le cachez jamais !"

« Même aujourd’hui, quand j’y pense, je suis émue. Il n’avait que quatre ans, mais il voyait déjà les choses avec pureté et courage.

« Il m’a fait mûrir. »

Beata a quitté la maison familiale en 1996 lorsqu’elle s’est mariée.

« C’était douloureux. Il a beaucoup pleuré. Moi aussi. Mais l’amour entre nous est resté.

Même après, elle a continué à rendre visite à Carlo et à ses parents, et le garçon a joué avec son fils Konrad.

« Il a grandi, mais il n’a pas changé. Il était toujours joyeux, curieux et rempli de lumière.

Aujourd’hui, plusieurs années plus tard, Beata se rend compte que le petit garçon dont elle s’occupait autrefois, est un saint :

"Je me sens comme quelqu'un qui a été choisi. Carlo fait partie de ma vie, et je le remercie tous les jours. Je sais qu’il est toujours proche de moi. Sa canonisation n’est que le début d’une histoire extraordinaire."

Le premier témoignage de foi

Peut-être que personne n’aurait pu imaginer que le petit garçon qui a appris à prier en polonais aux côtés de sa gardienne, deviendrait un jour l’un des saints les plus aimés de la génération numérique.

Mais comme le disait Beata Anna Sperczyńska elle-même, d’une voix sereine :

"La sainteté de Carlo a commencé dans les petites choses : dans son sourire, dans sa prière avant de se coucher, dans son amitié avec Jésus."

« L’Eucharistie est mon autoroute vers le Ciel. »  Carlo Acutis

Et peut-être que c’est une gardienne polonaise qui lui a montré en premier ce chemin.

The Nanny Who Introduced Carlo Acutis to Jesus

17 oct. 2025 · 'He Chose Me': The Nanny Who Introduced Carlo Acutis to Jesus & His Catholic Faith “I felt like he chose me. I was the first person to

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire