mercredi 14 avril 2021

Joyce Echaquan, vue par Anne-Marie Forest

 Joyce Echaquan, vue par Anne-Marie Forest

Décès de Joyce Echaquan

Joyce Echaquan au bord d'un lac en 1999.

Le Joyce Echaquan, une femme Atikamekw de 37 ans, est décédée à l'hôpital de Saint-Charles-Borromée, au Québec, Canada1. Avant sa mort, elle a enregistré un Facebook Live qui montrait des agents de santé la maltraitant2.

La mort d'Echaquan est considérée comme le reflet du racisme anti-autochtone au Québec et au Canada.

Les faits[modifier | modifier le code]

Joyce Echaquan, une mère de sept enfants de Manawan (193 km de Joliette), a été admise le 26 septembre pour des maux d'estomac. Elle avait souffert de problèmes cardiaques dans le passé et avait un stimulateur cardiaque.

Le lundi 28 septembre, elle reçoit de la morphine malgré son insistance à ne pas se faire administrer le médicament. Elle diffuse en direct une vidéo de sept minutes sur Facebook sous le nom de « JoyceCarol Dube ». Dans l'enregistrement, elle appelle à l'aide alors que deux travailleurs non identifiés l'insultent. Une femme qualifie Joyce Echaquan de « stupide comme l'enfer » et dit qu'elle n'est « bonne que pour le sexe » tandis qu'une autre critique ses « mauvais choix ». Joyce Echaquan est attachée à son lit2.

Le 2 octobre, sa famille annonce qu'elle amorcera des procédures judiciaires3.

(1)



Anne-Marie Forest, qui est l'auteure du dessin ci-dessus, connaît bien les Atikamekws car elle a fait plusieurs séjours dans le village de Manawan. Par ce dessin, elle a voulu rendre hommage à Joyce. Je regrette que l'image ci-dessus ne soit pas plus claire. On peut quand même lire assez bien les mots "Pour   Joyce " mis au bas du dessin. Pour mieux voir le dessin, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :  

J'aime ce dessin parce qu'il nous laisse très bien entrevoir la paix dans laquelle se trouve en ce moment Joyce, là où, en Dieu, "justice et paix s'embrassent " (Psaume 84, verset 11). 

Anne-Marie est présentement agente de pastorale pour l'évangélisation par les arts, à Joliette, dans la région de Lanaudière. 




2 commentaires:

  1. quelle affaire ! Je lirai tout ça demain... Je suis vanné. Aidé tout l'avant-midi une jeune femme en peine. Je te l'ai déjà dit: à se tenir avec les pauvres, on risque gros. On s'épuise soi-même. À tous les points de vue. Perdre sa vie pour la gagner, Mourir à soi-même pour vivre en Lui. On ne peut aimer sans mourir. Le contraire serait trop facile... La sainteté est un marathon, plus on avance, plus on dirait que la ligne d'arrivée s'éloigne...
    bonne nuit !

    RépondreSupprimer
  2. Cher frère, pour ma part, je suis "étonné". Plusieurs personnes me disent qu'elles sont incapables de mettre un commentaire sur mon blogue et voilà que je constate que mon cher frère, si incompétent à première vue, pour tout ce qui regarde les nouvelles technologies, a réussi quant à lui. Merci pour cette "première".

    RépondreSupprimer