samedi 2 mars 2019

Mandela à la manière de Jésus

Mandela à la manière de Jésus
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Nelson Mandela

« Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode: « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis: Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent. » (Mt 22, 15-22)
Comme j’aime le Jésus des évangiles! On essaie de le prendre en défaut. Pour cela, on commence par le louanger et ensuite on lui tend délibérément un piège. Jésus n’est pas dupe. D’emblée il les traite d’hypocrites. Et puis il répond avec calme et de façon très intelligente, clouant ainsi le bec de ses adversaires. Souvent, d'après ce que nous laissent croire les évangiles, il suffisait que Jésus prononce une seule phrase pour renverser la vapeur, pour retourner la situation et remplir de confusion ses adversaires. 

J’ai visionné aujourd’hui une vidéo où Nelson Mandela m’a fait penser à Jésus. En 1990, lors de sa première visite aux États-Unis après sa sortie de prison où il avait été détenu pendant 27 ans, monsieur Nelson Mandela a été interviewé sur le réseau de télévision NBC. Lors de cet interview, des journalistes ont pu poser des questions au grand leader Sud-Africain. Un analyste politique Républicain, nommé Ken Adelman, s'est comporté exactement comme les disciples des pharisiens dont il était question dans le passage biblique mis au début du présent blogue. Monsieur Adelman commence par souhaiter la bienvenue à Mandela, mais tout de suite après il lui pose une très longue question qui était très insidieuse et qui visait à critiquer, déstabiliser, discréditer et prendre en défaut le leader Africain. Après une question aussi cinglante, on est en droit de s'interroger sur la sincérité du mot de bienvenue qui avait précédé l'interrogation. 

Or Mandela a écouté cette longue question, pour ne pas dire cette longue "condamnation", sans broncher et en gardant admirablement son calme. Il a également répondu avec calme et précision, mettant en boîte à la vue de tous, monsieur Adelman. Dès la première phrase de la réponse de monsieur Mandela, la vapeur était renversée, la situation était retournée, couvrant de confusion, j'imagine, monsieur Ken Adelman. Une fois de plus, "était pris qui croyait prendre ".   

Voici la vidéo en question: 


20 déc. 2016 - Téléversé par PCN-TV
La réponse de Mandela à l'arrogance occidentale. PCN-TV.




   

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