Message de Mgr Lépine à nos
paroissiens (1)
le 18 novembre 2018
Comme vous le savez, nous avons eu de la grande visite en fin de semaine dernière. Notre archevêque, Mgr Christian Lépine, est venu nous rendre visite en notre paroisse. Ce fut un moment de grâce. Ce moment de grâce a été préparé de toute éternité par notre Dieu trois fois saint. Je m’émerveille toujours de constater que Dieu conduit notre histoire selon son plan à Lui. Tout ce qu’Il nous demande, c’est de coopérer au mieux à son plan, même si nous, de notre côté, nous ne le connaissons pas. Mais en étant fidèles aux inspirations de l’Esprit Saint, l’Esprit de Vérité, nous entrons dans le plan de Dieu et nous le réalisons.
J’ai invité Mgr Lépine au mois de juin dernier. La secrétaire de l’archevêque a fixé cette visite au dimanche 18 novembre 2018. Plusieurs mois ont passé entre la demande et la visite elle-même. Plusieurs choses se sont aussi passées en paroisse durant ce temps. Depuis quelques semaines, nous avons décidé d’instaurer en paroisse l’adoration eucharistique de façon continue et diurne (de jour). Quatre jours avant la venue de Mgr Lépine chez nous, je l’ai mis au courant de notre projet d’adoration eucharistique et je lui ai suggéré de nous dire quelques mots d’encouragement pour cette initiative pastorale que je considère extraordinaire. C’est d’ailleurs le projet pastoral dont je suis le plus fier cette année. Je savais que Mgr Lépine aime l’adoration eucharistique. Au moment de l’homélie, Mgr Lépine a laissé clairement transparaître sa joie. En faisant allusion à mon blogue Dieu ma joie, il a fait un peu d’humour en disant qu’il aura lui aussi un blogue à l’avenir et que ce blogue aura pour nom : « Paroisse Saint-Enfant-Jésus ma joie ».
J’ai invité Mgr Lépine au mois de juin dernier. La secrétaire de l’archevêque a fixé cette visite au dimanche 18 novembre 2018. Plusieurs mois ont passé entre la demande et la visite elle-même. Plusieurs choses se sont aussi passées en paroisse durant ce temps. Depuis quelques semaines, nous avons décidé d’instaurer en paroisse l’adoration eucharistique de façon continue et diurne (de jour). Quatre jours avant la venue de Mgr Lépine chez nous, je l’ai mis au courant de notre projet d’adoration eucharistique et je lui ai suggéré de nous dire quelques mots d’encouragement pour cette initiative pastorale que je considère extraordinaire. C’est d’ailleurs le projet pastoral dont je suis le plus fier cette année. Je savais que Mgr Lépine aime l’adoration eucharistique. Au moment de l’homélie, Mgr Lépine a laissé clairement transparaître sa joie. En faisant allusion à mon blogue Dieu ma joie, il a fait un peu d’humour en disant qu’il aura lui aussi un blogue à l’avenir et que ce blogue aura pour nom : « Paroisse Saint-Enfant-Jésus ma joie ».
J’ai mis beaucoup de temps à écouter et à transcrire le message que Mgr Lépine nous a livré en ce 18 novembre 2018. D’autant plus que l’enregistrement de la vidéo mise ci-dessus, n’est pas de la meilleure qualité qui soit. La vidéo a été prise avec un iPad dans la foule. J’ai souvent dû revenir sur un passage et l’écouter plusieurs fois pour entendre vraiment les mots que notre archevêque a prononcés. Pourquoi tant de soins, de fatigues et d’acharnement à transcrire la vidéo? Parce que toutes les circonstances qui ont entouré la venue de Mgr Lépine chez nous, me font croire à un plan mystérieux de Dieu sur notre paroisse. Notre chapelle d'adoration est vraiment née de Dieu et Dieu, de toute évidence, veut bénir notre paroisse grâce à Jésus-Eucharistie et à cause de Jésus-Eucharistie. Dieu voulait vraiment que le 18 novembre dernier, le principal représentant de Jésus dans notre diocèse, nous dise ce qu’il pense de l’adoration eucharistique et nous encourage à l'adoration. Le message que Mgr Lépine nous a livré ce dimanche-là est très puissant et mérite d’être écouté et médité. J’ai repris mot à mot ce qu’il nous a dit. Il s’agit donc d’un enseignement oral. Or dans un enseignement oral, souvent les répétitions sont nécessaires pour que le message s’imprègne dans les cœurs. Quand nous lisons un livre, on peut toujours revenir sur ce qu’on a lu. Mais un enseignement oral, la plupart du temps, n’est entendu qu’une seule fois. Il est donc bon souvent pour un prédicateur, de répéter certaines phrases pour qu’elles s’imprègnent dans l'esprit et dans le cœur des auditeurs. Voici donc, sans plus tarder, le message de Mgr Lépine sur l’adoration eucharistique.
L’évangile de dimanche dernier annonçait un temps de grande détresse :
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. » (Mc 13, 24-26)
« Quand je vais visiter une paroisse, j’arrive toujours une heure avant la messe. Je suis arrivé à 10 heure pour me mettre dans l’ambiance, pour me préparer. Je fais le tour de l’église, je regarde les tableaux, je regarde les affiches, je regarde ce qui est écrit; je regarde les chapelles quand il y en a une. Ici il y en a une, une chapelle d’adoration. Et j’ai vu que l’adoration est importante pour vous, pour votre communauté.
Alors je vais vous lancer une question. Cette question, je vous invite à vous la poser à vous-mêmes. Voici la question : « Quelle est la plus grande détresse dans la vie d’un catholique. On pourrait dire dans la vie d’une personne. Or nous, nous sommes catholiques. Alors, quelle est la plus grande détresse dans la vie d’un être humain et d’un être humain catholique? Quelle est la plus grande détresse? » Quelqu’un pourrait dire que c’est la maladie, quelqu’un pourrait dire que c’est quand on perd un être cher. Un autre pourrait dire que c’est quand on est divisé, quand on ne s’entend pas bien; quand la chicane prend le dessus. Alors ce n’est pas intéressant; on est dans la détresse. Ce peut être quand on a un grand projet, quand on essaye quelque chose, par exemple, on a le projet de construire une paroisse, de construire une communauté, mais ce n'est pas facile. On veut évangéliser mais ce n’est pas facile. On veut faire des fêtes et ce n'est pas facile mais on y travaille. Alors il y a des moments de détresse dans la vie. Des vies sans détresse ça n’existe pas; il y a toujours des moments de détresse. Mais la question demeure: « Quelle est la plus grande détresse parce que l’évangile d’aujourd’hui parle de grande détresse et il parle surtout de moments difficiles, de calamités, de bouleversements causant une grande détresse. »
Mais il y a une plus grande détresse encore que tout cela. Je vais vous le dire rapidement; ensuite je vais essayer de l’expliquer mais je vais avoir besoin de votre curé et de ses autres homélies pour expliquer cela dans le temps. Alors, LA PLUS GRANDE DÉTRESSE, C’EST DE PERDRE L’ADORATION. C’est la plus grande détresse. Je vais vous expliquer tranquillement pourquoi. La plus grande détresse, d’un point de vue humain, pour un être humain qui n’est pas nécessairement catholique, mais pour tout être humain, c’est de perdre la prière. Quand on est catholique et qu’on croit en Jésus Christ, et qu’on croit à la présence de Jésus Christ dans l’eucharistie, dans le pain consacré, dans la sainte hostie, dans le Saint-Sacrement, la plus grande détresse, c’est de perdre l’adoration. Pourquoi est-ce que c’est de perdre l’adoration? Parce que les détresses arrivent dans une vie. Mais si on adore, si on adore Jésus Christ, qu’est-ce qu’on fait, qu’est-ce qui se passe? Eh bien Jésus Christ est avec nous. On n’est pas seul dans la détresse. Ce qui fait que la détresse est plus grande, c’est quand on est seul dans la détresse. Entre êtres humains on peut se soutenir dans la détresse et c’est déjà plus supportable alors d’être dans la détresse, si on a des membres de nos familles qui nous soutiennent, si on a des amis qui nous soutiennent, si on a une communauté qui nous soutient. Alors c’est déjà mieux car on n’est pas tout à fait seuls dans la détresse. Mais à un moment donné, il n’en demeure pas moins qu’on demeure tous des êtres humains. On n’a pas le pouvoir de recréer, de donner la vie. On n’a pas le pouvoir de sauver. On peut aider, on peut collaborer, on peut faire notre possible, on peut servir les gens mais à un moment donné, on ne peut pas tout faire mais quand Dieu est avec nous, non seulement on n’est pas seuls dans la détresse, mais DIEU EST AVEC NOUS DANS NOTRE DÉTRESSE.
(suite à l'autre blogue)
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