dimanche 7 mai 2017

Jésus Bon Pasteur non doucereux

Jésus Bon Pasteur non doucereux
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Jésus, "gardien de nos âmes" (1 Pierre 2, 25)

Quatrième dimanche de Pâques: dimanche du Bon Pasteur. À chaque année, le quatrième dimanche de Pâques est le dimanche du Bon Pasteur.

Quelle image avons-nous du Bon Pasteur? Cette image que nous avons, est-elle complète; est-elle l’image que Jésus veut que nous ayons de Lui, quand Il nous dit qu’Il est le Bon Pasteur?

Jésus était doux, très doux; mais non pas doucereux, non pas mièvre. Est mièvre la personne qui manque de vigueur. Toutes les images qui représentent le Bon Pasteur nous montrent un aspect important de Jésus: sa douceur ou sa bonté.

Mais quand Jésus, en saint Jean chapitre 10, développe l’allégorie du Bon Pasteur, Il emploie des mots chargés de vigueur et qui invitent à la lutte.

Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui, nous dit ceci:

« Amen, amen, je vous le dis: celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole: « Amen, amen, je vous le dis: Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » (Jean 10, 1-10)
Les paroles que Jésus emploie quand Il se décrit comme le Bon Pasteur, ne sont rien de moins que des paroles de Vie ou de mort. Si nous écoutons Jésus, nous aurons la Vie et la Vie en abondance. Si nous écoutons d’autre voix que la sienne, nous risquons de nous faire voler, d’être égorgés et de périr.
Jésus se compare à une porte. Jésus est la porte de notre cœur, ou de notre âme, si vous préférez. Jésus est la porte, mais c’est nous qui lui permettons d’entrer ou non en nous. Toutes les voix qui sont contraires à celle de Jésus, si nous les laissons entrer en nous, c’est qu’elles ne sont pas passées par la porte. Ces voix sont entrées par une fenêtre, comme des voleurs. Et ces voix, tout comme il en est pour les voleurs, ne veulent pas notre bien. Elles veulent notre malheur.
J’aime beaucoup les dernières paroles de la deuxième lecture d’aujourd’hui: « Car vous étiez errants comme des brebis; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. » (1 Pierre 2, 25)
Nous nous préparons une vie éternelle. La vie en abondance que Jésus nous promet, c’est pour notre vie sur terre, mais ce sera surtout le fait de notre vie future.
Il s’agit de rester en vie surnaturellement, de conserver la vie divine déposée en nous au jour de notre baptême et de la garder jusqu’à notre dernier souffle. Or tant de dangers nous guettent. Tant de voix veulent nous faire périr, veulent nous entraîner avec elles dans la mort. Heureuses les personnes qui connaissent tellement Jésus, qu’elles reconnaissent aussitôt sa voix. Heureuses les personnes qui savent reconnaître d’instinct que telle ou telle voix, n’est pas la voix de leur Pasteur, mais d’un brigand qui veut leur voler la vie de leur baptême et les faire périr.  


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